Note de la fic : Non notée
Publié le 19/08/2013 à 01:11:11 par Pseudo supprimé
Dix-huit années se sont écoulée depuis.
Il faisait nuit, le vent soufflait doucement dans les arbres, les nuages masquaient à peine la lune qui se reflétait dans le petit cour d'eau qui traversait le campement. Ils étaient là, assis autour du feu, le jeune elfe était devenu un beau jeune homme, plus que petit que son père adoptif bien évidemment, il avait les de longs cheveux blonds, des yeux bleus, une cicatrice discrète était dessinée dans le creu de sa joue gauche et pour courroner le tout, il s'était fait tatoué le visage, un tribal noir recouvrant la partie droite de son visage. Il souriait en regardant l'homme qui l'avait élevé, celui-ci avait plutôt mal vieillit d'ailleurs, ses cheveux blonds avaient blanchis, il avait à présent le crâne pratiquement rasé, les rides traversaient son front, son visage anguleux portait la marque du temps, cependant, il y avait une chose que l'elfe avait toujours envié à cet humain : Le corbeau tatoué sur son coup. Des corbeaux, on peut en avoir de partout, mais pas comme celui-là, il était unique, enfin, pratiquement.
C'était la marque des Corbeaux Skylliens.
"- Tu es prêt, lui demanda l'assassin. On peut lever le camp ?
- Je ne comprend pas pourquoi tu veux tellement aller à Caelderis. Enfin... Je veux dire, c'est pas dans ton contrat. "
- J'ai un endroit à te montrer, déclara le vieil homme.
- Je peux te poser une question plus ou moins personnelle ?
- Et bien, je suppose qu'on peut ne pas partir pendant encore quelque minutes.
- Parle-moi de ma mère.
- Je n'ai pas connu ta mère. Il marqua une pose, se releva et reprit. Tout ce que je sais, c'est qu'elle est morte après avoir assassiné le iarl Godfroy de Caelderis. Le monde est petit tu ne trouves pas ?
- Elle faisait partie des C...
- Arrête d'en parler, Aedan. "
Ils partirent au galop, laissant derrière-eux leur campement de fortune.
Après une demi-journée de chemin, ils arrivèrent aux portes de la cité, Aedan n'en croyait pas ses yeux, en dix-huit ans de voyage à travers l'empire Skyllien, jamais il n'avait vu autant de monde dans un même endroit. Ils descendirent de leur chevaux et disparurent dans la foule. L'elfe aurait juré que quelqu'un avait tenté de lui faire les poches et qu'un autre le suivait pour faire de même. Il se contenta de suivre son père adoptif qui marchait lentement en écartant la foule, puis ils s'enfoncèrent dans une ruelle sombre.
"- Tends-moi ta main, ordonna l'homme. "
Aedan obéit sans dire le moindre mot, l'assassin lui donna une amulette d'argent gravée de runes, une relique ancienne sans aucun doute. Il la regarda pendant une dizaine de seconde, puis la passa autour de son cou. Alors tout à coup, une dizaine d'hommes en noirs surgirent de nul-part.
" - Vas-t'en, mon fils, murmura le vieillard. Je te retrouve dans les forges. "
Aedan recula hors de la ruelle, se fit percuté par un vieux paysan puis se mit en marche vers le quartier marchant. Il évoluait discrètement dans la foule, du moins, parmis les aventuriers en quêtes de filles et d'alcool, il remarqua que l'un d'eux le fixait étrangement, il se contenta de baisser la tête et d'accélérer le pas, il sentit alors une main se poser sur son épaule.
"- Alors qu'avons-nous là ? Un elfe, c'est assez... Rare ici, fit une voix. "
L'elfe se retourna et leva la tête pour regarder son interlocuteur. Il était grand, même pour un humain, il portait une armure de métal noir qui semblait épouser parfaitement son corps. L'inconnu emmena Aedan derrière une taverne, à l'abris des regards indiscrets.
Le jeune homme sentit la main gantée de son agresseur saisir le pendentif qu'il venait de recevoir un peu plus tôt. L'inconnu se mit à rire puis le lâcha.
"- Tu sais que tu as de la chance de tomber sur moi ? Fit-il en souriant.
- Vous m'excuserez, mais j'ai plus urgent à faire que d'écouter un inconnu.
- Holà, ne t'en fais pas, je suis un ami de ton père. Je me nomme Calian.
- Si vous êtes un ami de mon père, aidez-le, je vous en prie. "
Le visage de Calian se durci, il prit une expression grave, il bassa la tête puis prit une légère inspiration.
"- Il est trop tard, déclara-t-il. Il est mort en emportant cinq de ces cloportes. "
Aedan sentait son estomac se nouer, il grimaça puis détourna le regard, il ne croyait pas les dires de Calian, cela ne pouvait pas être possible, son père était un redoutable guerrier, l'un des meilleurs assassins qu'il pouvait exister. Des larmes coulaient le long de ses joues, Calian le prit par le bras et le plaça devant lui.
"- Viens avec moi, on doit aller porter l'amulette au roi, déclara-t-il. Le dernier des Corbeaux vient de mourir.
- Pourquoi le roi ? Je pensais que les Corbeaux étaient des assassins...
- Il t'expliquera mieux que moi, Calian souleva Aedan comme on soulèverait un enfant et le plaça sur les épaules, puis reprit. Pour entrer dans le château sans attirer l'attention, tu vas jouer le rôle d'un esclave et moi... d'un esclavagiste. T'es un elfe et certains ici pensent que vous n'êtes que des... Enfin, tu m'as compris. "
Il faisait nuit, le vent soufflait doucement dans les arbres, les nuages masquaient à peine la lune qui se reflétait dans le petit cour d'eau qui traversait le campement. Ils étaient là, assis autour du feu, le jeune elfe était devenu un beau jeune homme, plus que petit que son père adoptif bien évidemment, il avait les de longs cheveux blonds, des yeux bleus, une cicatrice discrète était dessinée dans le creu de sa joue gauche et pour courroner le tout, il s'était fait tatoué le visage, un tribal noir recouvrant la partie droite de son visage. Il souriait en regardant l'homme qui l'avait élevé, celui-ci avait plutôt mal vieillit d'ailleurs, ses cheveux blonds avaient blanchis, il avait à présent le crâne pratiquement rasé, les rides traversaient son front, son visage anguleux portait la marque du temps, cependant, il y avait une chose que l'elfe avait toujours envié à cet humain : Le corbeau tatoué sur son coup. Des corbeaux, on peut en avoir de partout, mais pas comme celui-là, il était unique, enfin, pratiquement.
C'était la marque des Corbeaux Skylliens.
"- Tu es prêt, lui demanda l'assassin. On peut lever le camp ?
- Je ne comprend pas pourquoi tu veux tellement aller à Caelderis. Enfin... Je veux dire, c'est pas dans ton contrat. "
- J'ai un endroit à te montrer, déclara le vieil homme.
- Je peux te poser une question plus ou moins personnelle ?
- Et bien, je suppose qu'on peut ne pas partir pendant encore quelque minutes.
- Parle-moi de ma mère.
- Je n'ai pas connu ta mère. Il marqua une pose, se releva et reprit. Tout ce que je sais, c'est qu'elle est morte après avoir assassiné le iarl Godfroy de Caelderis. Le monde est petit tu ne trouves pas ?
- Elle faisait partie des C...
- Arrête d'en parler, Aedan. "
Ils partirent au galop, laissant derrière-eux leur campement de fortune.
Après une demi-journée de chemin, ils arrivèrent aux portes de la cité, Aedan n'en croyait pas ses yeux, en dix-huit ans de voyage à travers l'empire Skyllien, jamais il n'avait vu autant de monde dans un même endroit. Ils descendirent de leur chevaux et disparurent dans la foule. L'elfe aurait juré que quelqu'un avait tenté de lui faire les poches et qu'un autre le suivait pour faire de même. Il se contenta de suivre son père adoptif qui marchait lentement en écartant la foule, puis ils s'enfoncèrent dans une ruelle sombre.
"- Tends-moi ta main, ordonna l'homme. "
Aedan obéit sans dire le moindre mot, l'assassin lui donna une amulette d'argent gravée de runes, une relique ancienne sans aucun doute. Il la regarda pendant une dizaine de seconde, puis la passa autour de son cou. Alors tout à coup, une dizaine d'hommes en noirs surgirent de nul-part.
" - Vas-t'en, mon fils, murmura le vieillard. Je te retrouve dans les forges. "
Aedan recula hors de la ruelle, se fit percuté par un vieux paysan puis se mit en marche vers le quartier marchant. Il évoluait discrètement dans la foule, du moins, parmis les aventuriers en quêtes de filles et d'alcool, il remarqua que l'un d'eux le fixait étrangement, il se contenta de baisser la tête et d'accélérer le pas, il sentit alors une main se poser sur son épaule.
"- Alors qu'avons-nous là ? Un elfe, c'est assez... Rare ici, fit une voix. "
L'elfe se retourna et leva la tête pour regarder son interlocuteur. Il était grand, même pour un humain, il portait une armure de métal noir qui semblait épouser parfaitement son corps. L'inconnu emmena Aedan derrière une taverne, à l'abris des regards indiscrets.
Le jeune homme sentit la main gantée de son agresseur saisir le pendentif qu'il venait de recevoir un peu plus tôt. L'inconnu se mit à rire puis le lâcha.
"- Tu sais que tu as de la chance de tomber sur moi ? Fit-il en souriant.
- Vous m'excuserez, mais j'ai plus urgent à faire que d'écouter un inconnu.
- Holà, ne t'en fais pas, je suis un ami de ton père. Je me nomme Calian.
- Si vous êtes un ami de mon père, aidez-le, je vous en prie. "
Le visage de Calian se durci, il prit une expression grave, il bassa la tête puis prit une légère inspiration.
"- Il est trop tard, déclara-t-il. Il est mort en emportant cinq de ces cloportes. "
Aedan sentait son estomac se nouer, il grimaça puis détourna le regard, il ne croyait pas les dires de Calian, cela ne pouvait pas être possible, son père était un redoutable guerrier, l'un des meilleurs assassins qu'il pouvait exister. Des larmes coulaient le long de ses joues, Calian le prit par le bras et le plaça devant lui.
"- Viens avec moi, on doit aller porter l'amulette au roi, déclara-t-il. Le dernier des Corbeaux vient de mourir.
- Pourquoi le roi ? Je pensais que les Corbeaux étaient des assassins...
- Il t'expliquera mieux que moi, Calian souleva Aedan comme on soulèverait un enfant et le plaça sur les épaules, puis reprit. Pour entrer dans le château sans attirer l'attention, tu vas jouer le rôle d'un esclave et moi... d'un esclavagiste. T'es un elfe et certains ici pensent que vous n'êtes que des... Enfin, tu m'as compris. "