Ce poème n'est pas de moi, je ne serais sans doute aujourd'hui plus capable d'en écrire un seul.
Lorsque je regarde ce que j'ai réalisé par le passé, je me demande comment j'ai fais... Comment j'ai pu parvenir à réaliser ces projets là.

Je me suis perdu je pense, ça m'arrive souvent. Un jours on est plein de confiance et l'on a la tête haute, on se tient beau et fort devant l'avenir.
Et sans savoir pourquoi, on perd contact avec le monde.
ça arrive comme ça, sans crier gare. On ne s'en rend pas compte tout de suite, non. On vie pour autre chose, on se met a poursuivre une futilité, jusqu'à finalement oublier les inspirations, les objectifs qui nous faisaient vivre avant... Les buts véritables de notre vie.

Ainsi on est laissé pantelant, car c'est à ce moment précis, lorsque tout s'en est allé, que cette futilité que l'on traquait sans relâche, avec tout l'attachement possible, s'en va.

Et maintenant je ne sais plus quoi faire, comment le faire, je ne sais même plus ce que je désirais et mes motivations passées.

Je me suis perdu, simplement.

Enfin ce poème résume tout... Le voici :




Où sont passés mes rêves ?


Tout paraissait possible,
Qu'il fasse jour ou qu'il fasse nuit,
J'étais invincible,
J'avais un pouvoir infini.

Je rêvais,
Je pensais,
Rien ne m'arrêtait,
Dans ce monde rempli de calme et de beauté.

Il me suffisait,
De fermer les yeux,
Et chaque fois je voyais...
Je voyais ce paradis silencieux.

C'était mon souffle,
C'était mon moi,
C'était tout ce qui me permettait de marcher.

Je rêvais,
Je vivais,
J'existais !

Et du jour au lendemain,
Le silence et le bleu s'en sont allés,
Les nuages ont étouffé le ciel,
Tout s'est asséché,
Et j'ai commencé à tomber.

Aujourd'hui,
Je cri,
J'appelle,
Je supplie mes rêves,
De me rappeler qui ils sont.

Je les supplie de me rappeler qui je suis,
Je les supplies de revenir demain,
Et de me tendre la main,
Pour qu'enfin,
Je retrouve ce que j'ai oublié quand j'ai ouvert les yeux.