Note de la fic :
Publié le 19/08/2013 à 01:11:09 par Pseudo supprimé
Vois les minces brides de l'âme qui s'éteint
Un hurlement se perd ; c'est l'horreur qui l'étreint.
Exposé au regard du soleil qui se couche
Tout s'enfuit, s'envole. - Disparaît, le temps coule.
Dit la lune, seule. Elle témoigne d'un bonheur,
Vivant l'inexistence d'un instant sans heures...
Ils sont la tous les deux, dans sa pâle lueur,
Vivant la musique, contemplant la fraicheur,
D'un nocturne océan, baignant de clarté et
Des lueurs se mouvant, en ce ciel d'été.
La beauté tourbillonne, les senteurs voilées
Exaltent leurs parfums : l'herbe les caressaient.
— Mais qu'il est futile cet extase éphémère ;
Les flots passent et coulent, nul ne peut rien y faire.
Déjà l'éclat se meurt sous un œil morne et fier
Elle sourit : on ne peut revenir en arrière.
À présent, mourant sur sa propre tombe, il bouge
Gémissant froidement, maudissant le Destin
Et la mort s'en allant, emportant son butin
Quittant cette terre, sous de sanglants ciels rouges.
Juillet 2010
Un hurlement se perd ; c'est l'horreur qui l'étreint.
Exposé au regard du soleil qui se couche
Tout s'enfuit, s'envole. - Disparaît, le temps coule.
Dit la lune, seule. Elle témoigne d'un bonheur,
Vivant l'inexistence d'un instant sans heures...
Ils sont la tous les deux, dans sa pâle lueur,
Vivant la musique, contemplant la fraicheur,
D'un nocturne océan, baignant de clarté et
Des lueurs se mouvant, en ce ciel d'été.
La beauté tourbillonne, les senteurs voilées
Exaltent leurs parfums : l'herbe les caressaient.
— Mais qu'il est futile cet extase éphémère ;
Les flots passent et coulent, nul ne peut rien y faire.
Déjà l'éclat se meurt sous un œil morne et fier
Elle sourit : on ne peut revenir en arrière.
À présent, mourant sur sa propre tombe, il bouge
Gémissant froidement, maudissant le Destin
Et la mort s'en allant, emportant son butin
Quittant cette terre, sous de sanglants ciels rouges.
Juillet 2010