Note de la fic : Non notée
Publié le 19/08/2013 à 01:13:32 par 0l1mps
Lonsanglot, 19 vifazur.
Le convoi pénétra dans le quartier de Longsanglot, au centre duquel se trouvait le palais royal de Morrowind. Devant lui se trouvait la place de Brindisi Dorom, la place la plus importante de la capitale. Les notables Dunmers qui s’y trouvaient s’écartèrent devant l’escorte de soldats Impériaux et de soldats Hlaalu, pour laisser place au véhicule dans lequel les émissaires de l’Empereur, ainsi que les deux blessés étaient installés.
Au centre de la place se trouvait une majestueuse fontaine qui déversait ses eaux dans un bassin, et qui était surmontée de la statue brisée d’Almalexia combattant Mehrunes Dagon, lors de la tentative d’invasion de ce dernier en 1E2920, et où il fut vaincu par la déesse mère de Morrowind, à l’emplacement même de la statue. La mort de la déesse en 3E 427 meurtrissait toujours la mémoire du peuple Dunmeri.
Les portes de la cour du Palais royal, situées de l’autre côté de la place, s’ouvrirent dans une plainte métallique discordante. Un groupe de cavalier, parfaitement rangés, émergea de l’ouverture, mené par un Dunmer en armure Hlaalu rouge, la tête nue. L’armure du meneur était, pour la différencier des armures des autres soldats, parcourue de traits dorés. La lourde armure renvoyait les éclats de la lune en ce début de soirée.
L’officier leva le bras, et le groupe de cavalier se fendit en deux. Les soldats se placèrent sur le long des bords de la route, comme pour accueillir le convoi. Seul l’officier était resté au milieu de la route. Andrean, qui avait réussi à obtenir l’autorisation de monter à l’avant du chariot, vit Enquillus et l’avant-garde, menés par Rognar Arvin, s’avancer vers l’officier, suivis par le chariot où il se trouvait.
-Je m’appelle Kalaïn Velnor, pour vous servir, fit le Dunmer quand le groupe Impérial arriva à sa hauteur, général en chef des armées Hlaalu en Morrowind. Sa Majesté s’excuse de ne pas avoir pu vous accueillir, mais une affaire de meurtre requiert sa présence à un conseil extraordinaire. Mais vous le verrez bientôt.
-Nous nous plierons à la royale volonté de votre monarque, général Velnor, assura Rognar, ce qui stupéfia Andrean. Il n’avait jamais vu l’officier s’exprimer aussi élégamment.
Le général Dunmer s’inclina gracieusement puis demanda au groupe de le suivre. Il fit volte-face avec son cheval, et le convoi s’ébranla à sa suite. Les soldats Hlaalu qui était sorti du palais se replacèrent en formation derrière, et fermèrent la marche.
-Sa Majesté s’excuse aussi de ne pas avoir envoyé quelqu’un proche de lui vous accueillir aux portes d’Almalexia avec l’escorte, mais les rues sont agités, et il ne souhaite pas voir le pouvoir être ébranler par la perte de l’un de ses soutiens.
-L’escorte suffisait amplement, général, et le peuple Dunmer nous a bien accueilli, répondit Rognar.
C’était un mensonge, mais le général Elfe devait le savoir, puisqu’il ne se contenta que d’un vague sourire en guise de réaction. Le convoi était arrivé à Almalexia, et l’avait traversé dans l’indifférence générale. Mais la diplomatie ne permettait pas tout le temps la vérité.
La cour du palais était pleine de soldats Hlaalu en armes, qui patrouillaient partout. Les chemins de ronde était sur-éclairés, et était eux aussi infesté de soldats. La surprise des membres du convoi à cette vision n’échappa pas à Kalaïn.
-Nous préférons prendre certaines précautions vis-à-vis des fidèles Indorils. Même si la maison elle-même reste fidèle au trône, malgré certaines dissensions, certains de ses membres pourraient avoir recours à des procédés déplorables, précisa-t-il.
-C’est bien normal, répondit l’officier Impérial. Au fait, quelle est cette histoire de meurtre ? Sans vouloir être indiscret, cela s’entend.
-Nous n’avons rien à cacher à l’Empereur, assura Kalaïn. L’un des fils d’un des conseillers du roi a été retrouvé poignardé en début d’après-midi, au bas de murs d’enceinte de la cité. Ce garçon était un voyou, aux dires de son père. Il commençait à montrer des penchants pour la maison Indoril, malgré l’appartenance ancestrale de sa famille à la maison Hlaalu, ce qui était très mal vécu par ses proches. Son meurtre a un peu plus agrandi la cassure entre le pouvoir et les Indorils.
Rognar Arvin de répondit rien. Le convoi s’arrêta devant une série de marches menant vers l’entrée du palais. Les trois émissaires descendirent du chariot, tandis qu’un groupe de soldat installa Septimus, toujours avec deux jambes en morceaux, sur une civière. Enquillus, lui, aida Andrean à descendre.
-Allez, l’infirme, j’t’amène chez les guérisseurs avec Septimus. T’as de la chance, tu vas au moins rater l’interminable présentation des membres de la cour par le roi.
Les deux blessés et leurs camarades pénétrèrent dans une aile annexe du palais, pour rejoindre les guérisseurs, en suivant les directives que Kalaïn avait donné à Enquillus pour le soin des blessés et le chemin vers le quartier des guérisseurs.
Le convoi pénétra dans le quartier de Longsanglot, au centre duquel se trouvait le palais royal de Morrowind. Devant lui se trouvait la place de Brindisi Dorom, la place la plus importante de la capitale. Les notables Dunmers qui s’y trouvaient s’écartèrent devant l’escorte de soldats Impériaux et de soldats Hlaalu, pour laisser place au véhicule dans lequel les émissaires de l’Empereur, ainsi que les deux blessés étaient installés.
Au centre de la place se trouvait une majestueuse fontaine qui déversait ses eaux dans un bassin, et qui était surmontée de la statue brisée d’Almalexia combattant Mehrunes Dagon, lors de la tentative d’invasion de ce dernier en 1E2920, et où il fut vaincu par la déesse mère de Morrowind, à l’emplacement même de la statue. La mort de la déesse en 3E 427 meurtrissait toujours la mémoire du peuple Dunmeri.
Les portes de la cour du Palais royal, situées de l’autre côté de la place, s’ouvrirent dans une plainte métallique discordante. Un groupe de cavalier, parfaitement rangés, émergea de l’ouverture, mené par un Dunmer en armure Hlaalu rouge, la tête nue. L’armure du meneur était, pour la différencier des armures des autres soldats, parcourue de traits dorés. La lourde armure renvoyait les éclats de la lune en ce début de soirée.
L’officier leva le bras, et le groupe de cavalier se fendit en deux. Les soldats se placèrent sur le long des bords de la route, comme pour accueillir le convoi. Seul l’officier était resté au milieu de la route. Andrean, qui avait réussi à obtenir l’autorisation de monter à l’avant du chariot, vit Enquillus et l’avant-garde, menés par Rognar Arvin, s’avancer vers l’officier, suivis par le chariot où il se trouvait.
-Je m’appelle Kalaïn Velnor, pour vous servir, fit le Dunmer quand le groupe Impérial arriva à sa hauteur, général en chef des armées Hlaalu en Morrowind. Sa Majesté s’excuse de ne pas avoir pu vous accueillir, mais une affaire de meurtre requiert sa présence à un conseil extraordinaire. Mais vous le verrez bientôt.
-Nous nous plierons à la royale volonté de votre monarque, général Velnor, assura Rognar, ce qui stupéfia Andrean. Il n’avait jamais vu l’officier s’exprimer aussi élégamment.
Le général Dunmer s’inclina gracieusement puis demanda au groupe de le suivre. Il fit volte-face avec son cheval, et le convoi s’ébranla à sa suite. Les soldats Hlaalu qui était sorti du palais se replacèrent en formation derrière, et fermèrent la marche.
-Sa Majesté s’excuse aussi de ne pas avoir envoyé quelqu’un proche de lui vous accueillir aux portes d’Almalexia avec l’escorte, mais les rues sont agités, et il ne souhaite pas voir le pouvoir être ébranler par la perte de l’un de ses soutiens.
-L’escorte suffisait amplement, général, et le peuple Dunmer nous a bien accueilli, répondit Rognar.
C’était un mensonge, mais le général Elfe devait le savoir, puisqu’il ne se contenta que d’un vague sourire en guise de réaction. Le convoi était arrivé à Almalexia, et l’avait traversé dans l’indifférence générale. Mais la diplomatie ne permettait pas tout le temps la vérité.
La cour du palais était pleine de soldats Hlaalu en armes, qui patrouillaient partout. Les chemins de ronde était sur-éclairés, et était eux aussi infesté de soldats. La surprise des membres du convoi à cette vision n’échappa pas à Kalaïn.
-Nous préférons prendre certaines précautions vis-à-vis des fidèles Indorils. Même si la maison elle-même reste fidèle au trône, malgré certaines dissensions, certains de ses membres pourraient avoir recours à des procédés déplorables, précisa-t-il.
-C’est bien normal, répondit l’officier Impérial. Au fait, quelle est cette histoire de meurtre ? Sans vouloir être indiscret, cela s’entend.
-Nous n’avons rien à cacher à l’Empereur, assura Kalaïn. L’un des fils d’un des conseillers du roi a été retrouvé poignardé en début d’après-midi, au bas de murs d’enceinte de la cité. Ce garçon était un voyou, aux dires de son père. Il commençait à montrer des penchants pour la maison Indoril, malgré l’appartenance ancestrale de sa famille à la maison Hlaalu, ce qui était très mal vécu par ses proches. Son meurtre a un peu plus agrandi la cassure entre le pouvoir et les Indorils.
Rognar Arvin de répondit rien. Le convoi s’arrêta devant une série de marches menant vers l’entrée du palais. Les trois émissaires descendirent du chariot, tandis qu’un groupe de soldat installa Septimus, toujours avec deux jambes en morceaux, sur une civière. Enquillus, lui, aida Andrean à descendre.
-Allez, l’infirme, j’t’amène chez les guérisseurs avec Septimus. T’as de la chance, tu vas au moins rater l’interminable présentation des membres de la cour par le roi.
Les deux blessés et leurs camarades pénétrèrent dans une aile annexe du palais, pour rejoindre les guérisseurs, en suivant les directives que Kalaïn avait donné à Enquillus pour le soin des blessés et le chemin vers le quartier des guérisseurs.