Note de la fic : Non notée
La Guerre du Régicide
Par : 0l1mps
Genre : Fantastique
Statut : C'est compliqué
Chapitre 4 : Le goût du sang
Publié le 03/05/2013 à 15:52:02 par 0l1mps
A l?Est de Cheydinhal, 10 vifazur 4E225
-Et là, PAF ! Qu?est-ce qui leur tombe dessus ? Toute la flotte Impériale. Faisaient moins les malins, une fois tous coulés au large de Stros??
-C?est bon, on la connait ton histoire, Titus, le coupa Enquillus. Je ne sais pas combien de fois tu nous l?as faite, mais assez pour qu?on la connaisse par c½ur. Il me semble qu?ensuite, tu vas nous détailler l?assaut de ta galère par deux navires lourds Altmer, et comment tu as tué les deux capitaines, et.... beaucoup d?autres choses.
Le dénommé Titus lui lança une grimace outrée, avant de se renfermer dans un silence méprisant. Enquillus sourit à Andrean, tout en fermant et ouvrant sa main droite. L?Impérial lui sourit à son tour, avant de reporter son regard vers la charrette derrière eux. Recouverte d?une bâche rouge sang, celle-ci hébergeait les trois émissaires de l?Empereur, et elle était flanquée de part et d?autre d?une rangée de six cavaliers, tandis que douze autres se répartissaient avant et arrière garde, et les douze restants étaient chargés de la reconnaissance.
Andrean, posté en tête de l?avant-garde, repéra en premier les trois éclaireurs chargé d?évaluer le col qu?il devait emprunter prochainement. Il leva le bras pour prévenir son supérieur, qui fit stopper le groupe. Les cavaliers, parcourent au trot les derniers mètres.
-Tout est en ordre, préfet. La route est en bonne état, et il n?y a aucune trace d?hostiles.
-Ah bon ? J?aurais juré qu?un régiment de mort-vivants nous attendrait. Heureusement, on a de la chance, ironisa Enquillus derrière Andrean.
-Quand je demanderais votre avis, soldat, je vous en ferais part. Pour l?instant, contentez-vous de la fermer, répliqua la Teigne. Bon, on repart !
La convoi s?ébranla et reprit sa route au pied des montagnes de Jerall.
~~~~
En Morrowind, 15 vifazur 4E225
Depuis qu?ils avaient quitté les montagnes, la végétation était devenue assez singulière. Sur le bord de la route, d?énormes plantes aux allures de champignons suintaient un liquide transparent, tandis que des arbres biscornus étalaient leurs feuillages sous le soleil matinal. Andrean chassa d?un geste négligent un insecte, avant de suivre du regard un groupe de braillards au loin. L?air lourd le plongeait dans une torpeur assez étrange, accentuée par le manque de sommeil.
Ils avaient laissés les montagnes derrière eux, et évoluaient désormais dans une succession de plaines herbeuses et de zones plus ou moins marécageuse et à la végétation plus dense. En reconnaissance la veille, il avait pisté et abattu, avec Enquillus et Titus, trois bandits Dunmers qui rodaient dans les environs. Ça avait été la seule distraction de leur voyage. Même la Teigne, de son vrai nom Rognar Avin, semblait terriblement ennuyée par le voyage. Seuls les trois émissaires, soucieux de leur mission, s?agitaient dans leur chariot.
Il sursauta presque quand Enquillus lui tapota l?épaule, et lui désigna une série de trace à terre. Andrean acquiesça d?un signe de tête, en identifiant des traces de Kagoutis, animaux assez dangereux qui peuplaient la province. Il porta la main à son épée, imité par ses camarades, et scruta les alentours attentivement.
Rien, si ce n?est le vent, n?agitait les buissons alentours, et le marécage qu?ils traversaient semblait calme. Andrean se permit un regard vers Enquillus. Une erreur grave, qui était provoquée par le manque de missions de combats en condition réelles ses derniers temps. Les Kagoutis attaquèrent à ce moment.
Juchés sur leurs deux et uniques pattes, les créatures cornues, surmontées d?un os frontal massif, arrivant à la poitrine d?un homme de taille normale, chargèrent les cavaliers de tête. Les bêtes, au nombre de cinq virent les cavaliers s?égailler en tous sens pour les éviter, mais l?un d?eux avait un temps de retard. C?était Andrean.
La corne d?un Kagouti transperça ses plaques d?armures au genou, et lui entailla la jambe profondément. Mué par un réflexe né de ses deux ans d?entraînement à Longsanglot dix ans auparavant, Andrean vida les étriers et se laissa basculer sur la créature qui l?assaillait, en dégainant son épée. Il s?écrasa de tout son poids sur la bête, qui fit trois mètres avant de s?effondrer sous le poids de l?Impérial, en tentant vainement de faire choir Andrean, qui s?agrippait fermement à son os frontal. De l?autre main, il leva son épée, et la planta violemment dans le flanc du Kagouti, qui dans un dernier sursaut d?adrénaline, utilisa toute ses forces pour rejeter au loin l?Impérial, avant de s?affaisser complétement.
Andrean heurta violemment le sol de la route, et se mordit la langue sous l?impact. Il sentit le sang dans sa bouche, et releva la tête pour juger de la situation. Enquillus avait traversé un Kagouti de part en part avec sa lance, deux autres gisaient foudroyé au sol, et le dernier avait trois flèches plantées dans le flanc, et le ventre ouvert de bas en haut. Un soldat gisait à terre, sous son cheval éventré, tandis que deux autres affichaient des blessures béantes aux bras ou aux jambes.
Anéanti par son effort, Andrean lutta quelques instants contre le néant, avant de se laisser emporter par lui.
-Et là, PAF ! Qu?est-ce qui leur tombe dessus ? Toute la flotte Impériale. Faisaient moins les malins, une fois tous coulés au large de Stros??
-C?est bon, on la connait ton histoire, Titus, le coupa Enquillus. Je ne sais pas combien de fois tu nous l?as faite, mais assez pour qu?on la connaisse par c½ur. Il me semble qu?ensuite, tu vas nous détailler l?assaut de ta galère par deux navires lourds Altmer, et comment tu as tué les deux capitaines, et.... beaucoup d?autres choses.
Le dénommé Titus lui lança une grimace outrée, avant de se renfermer dans un silence méprisant. Enquillus sourit à Andrean, tout en fermant et ouvrant sa main droite. L?Impérial lui sourit à son tour, avant de reporter son regard vers la charrette derrière eux. Recouverte d?une bâche rouge sang, celle-ci hébergeait les trois émissaires de l?Empereur, et elle était flanquée de part et d?autre d?une rangée de six cavaliers, tandis que douze autres se répartissaient avant et arrière garde, et les douze restants étaient chargés de la reconnaissance.
Andrean, posté en tête de l?avant-garde, repéra en premier les trois éclaireurs chargé d?évaluer le col qu?il devait emprunter prochainement. Il leva le bras pour prévenir son supérieur, qui fit stopper le groupe. Les cavaliers, parcourent au trot les derniers mètres.
-Tout est en ordre, préfet. La route est en bonne état, et il n?y a aucune trace d?hostiles.
-Ah bon ? J?aurais juré qu?un régiment de mort-vivants nous attendrait. Heureusement, on a de la chance, ironisa Enquillus derrière Andrean.
-Quand je demanderais votre avis, soldat, je vous en ferais part. Pour l?instant, contentez-vous de la fermer, répliqua la Teigne. Bon, on repart !
La convoi s?ébranla et reprit sa route au pied des montagnes de Jerall.
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En Morrowind, 15 vifazur 4E225
Depuis qu?ils avaient quitté les montagnes, la végétation était devenue assez singulière. Sur le bord de la route, d?énormes plantes aux allures de champignons suintaient un liquide transparent, tandis que des arbres biscornus étalaient leurs feuillages sous le soleil matinal. Andrean chassa d?un geste négligent un insecte, avant de suivre du regard un groupe de braillards au loin. L?air lourd le plongeait dans une torpeur assez étrange, accentuée par le manque de sommeil.
Ils avaient laissés les montagnes derrière eux, et évoluaient désormais dans une succession de plaines herbeuses et de zones plus ou moins marécageuse et à la végétation plus dense. En reconnaissance la veille, il avait pisté et abattu, avec Enquillus et Titus, trois bandits Dunmers qui rodaient dans les environs. Ça avait été la seule distraction de leur voyage. Même la Teigne, de son vrai nom Rognar Avin, semblait terriblement ennuyée par le voyage. Seuls les trois émissaires, soucieux de leur mission, s?agitaient dans leur chariot.
Il sursauta presque quand Enquillus lui tapota l?épaule, et lui désigna une série de trace à terre. Andrean acquiesça d?un signe de tête, en identifiant des traces de Kagoutis, animaux assez dangereux qui peuplaient la province. Il porta la main à son épée, imité par ses camarades, et scruta les alentours attentivement.
Rien, si ce n?est le vent, n?agitait les buissons alentours, et le marécage qu?ils traversaient semblait calme. Andrean se permit un regard vers Enquillus. Une erreur grave, qui était provoquée par le manque de missions de combats en condition réelles ses derniers temps. Les Kagoutis attaquèrent à ce moment.
Juchés sur leurs deux et uniques pattes, les créatures cornues, surmontées d?un os frontal massif, arrivant à la poitrine d?un homme de taille normale, chargèrent les cavaliers de tête. Les bêtes, au nombre de cinq virent les cavaliers s?égailler en tous sens pour les éviter, mais l?un d?eux avait un temps de retard. C?était Andrean.
La corne d?un Kagouti transperça ses plaques d?armures au genou, et lui entailla la jambe profondément. Mué par un réflexe né de ses deux ans d?entraînement à Longsanglot dix ans auparavant, Andrean vida les étriers et se laissa basculer sur la créature qui l?assaillait, en dégainant son épée. Il s?écrasa de tout son poids sur la bête, qui fit trois mètres avant de s?effondrer sous le poids de l?Impérial, en tentant vainement de faire choir Andrean, qui s?agrippait fermement à son os frontal. De l?autre main, il leva son épée, et la planta violemment dans le flanc du Kagouti, qui dans un dernier sursaut d?adrénaline, utilisa toute ses forces pour rejeter au loin l?Impérial, avant de s?affaisser complétement.
Andrean heurta violemment le sol de la route, et se mordit la langue sous l?impact. Il sentit le sang dans sa bouche, et releva la tête pour juger de la situation. Enquillus avait traversé un Kagouti de part en part avec sa lance, deux autres gisaient foudroyé au sol, et le dernier avait trois flèches plantées dans le flanc, et le ventre ouvert de bas en haut. Un soldat gisait à terre, sous son cheval éventré, tandis que deux autres affichaient des blessures béantes aux bras ou aux jambes.
Anéanti par son effort, Andrean lutta quelques instants contre le néant, avant de se laisser emporter par lui.