Balchir poussa la porte de bois,et entra dans la demeure suivi d'Aoflir à ces côtés. Ils arrivèrent alors dans la plus grande pièce de la maison où se trouver une table en bois des plus basiques,plusieurs meubles fait maison sur lesquels étaient posées des poteries faite en terre cuite sans importance et deux bougies suspendus permettant de s'éclairer et donc d'y voir plus confortablement,une cheminée se dressait contre le mur de droite,elle lançait des flammes qui réchauffèrent la salle entière,les yeux du dragon s?illuminèrent quand son regard croisa celui du l'indomptable élément. Des couverts étaient déjà placé sur la table qui était visiblement dressée pour deux personnes.
Au pieds de celle-ci se trouvait deux bol contenant de l'eau,tellement limpide qu'on y voyait les reflets de la salle dans le liquide transparent.

Derrière cette table,un minuscule couloir continuait vers une autre salle,qui,en l?occurrence,était la cuisine,une simple cuisine muni d'outils propre à cuisiner,telle que des louches,des hâchoirs de différentes formes et tailles et autres objets du même genre,seulement trois meubles venait enrichir la salle,dont un plan de travail permettant de découper les aliments proprement.
Une femme s'y trouvait,elle coupait de son gros couteau de cuisine les cuisses de ce qui devait êtres l'animal attrapé peu de temps pas Aoflir et son père.
En entendant le pas de la porte se refermer,elle se retourna vers ses hôtes,le sourire aux lèvres.

Elle était bien plus petite que son homologue humain,approchant des 1m60,son visage était pâle et semblait fatigué mais continuait à afficher un sourire tout de même,ses cheveux étaient,tout comme son mari,brun,coiffés en queue de cheval une mèche venant se mêler à son ½il gauche,ce qui lui donnait un côté sombre,plutôt mystérieux. Ses yeux étaient couleur amande,plus clair que l'homme mais d'une pureté sans faille,le regard brûlant de volonté et de tendresse. Elle était vêtu d'un tablier blanc basique qui cachait à moitié un simple haut bleu uniforme et d'un pantalon d'une couleur plus que douteuse et troué de part et d'autres.

Elle prit quatre gros morceau de leurs repas et s'avança jusqu'à la table afin de servir dans un premier temps,deux morceaux dans chaque assiette disposé sur la table,puis en second elle vint placer un morceau prés d'Aoflir,et en disposa un prés de l'autre gamelle en face du jeune dragon. Les deux personnages humains s'assirent et la femme se mit à parler :
-Bien,maintenant que nous sommes tous réunis,on pourrait commencer à manger. Déclara t-elle vivement.
-Tu n'aurai pas oublier quelqu'un par hasard?répliqua immédiatement Balchir.
Elle pensa pendant plusieurs secondes puis la réponse la frappa en pleine figure.
-Oh oui j'avais complètement oublié!Vaillance!Viens ici !
Le groupe de trois attendit qu'une réponse leur viennent,finalement un museau commença à se dessiner,puis la tète et ainsi de suite,un chien arrivait de derrière un mur...Ou plutôt une chienne. Vaillance:telle était son nom,Balchir et Natia lui donnèrent ce nom alors qu'elle n'était encore qu'un chiot,car c'est elle,qui pour la première fois avait vu l?½uf d'Aoflir qui,emportait par le courant s'éloigner plus loin,alors prenant son courage à deux mains,elle avait plongé et ramenait l?½uf sains et sauf sur la berge,pour Aoflir,il s'agissait sans doute de son éternel sauveuse,il la prenait comme pour sa grande s½ur en qui il avait toujours confiance et à qui il se confiait. Car oui,Natia et Balchir avaient beau ne pas entendre leur animal de compagnie,Aoflir a vite apprit qu'il pouvait discuter avec sa s½ur,qui pour des humains normaux ne faisait qu'aboyer,mais qui en fait était des paroles pleines de sens.

La chienne était en quasi-totalité recouverte de poils d'un brun très clair,sauf au niveau de son cou et de ses pattes qui,eux,étaient recouverts d'un pelage blanc.
Tout comme son frère un collier pendait autour de son cou avec son nom inscrit de la même manière que le dragon.

-Mon dieu,que cette chienne est discrète parfois ! Exclama Natia qui reprit de nouveau la parole. On dirait presque que nous n'avons pas d'animal à part Aoflir !
-C'est à croire si elle ne préfère pas même son matelas qui lui sert de lit que nous,ses maîtres !

Le couple se mit à rire,Aoflir ne put se retenir de pouffer lui même,la chienne l'avait remarqué puis elle déclara à l'attention du jeune dragon :

-Merci pour ton soutien ! Ironisa t-elle
-Faut dire que tu n'as pas fait grands chose aujourd'hui.
-Et c'est à moi que tu dis ça?Qu'as tu fait de si extraordinaire ?
-Je suis sortis de la maison,moi,au moins. Sur le ton de l'humour et du sarcasme
-Ah c'est comme ça ?Attends un peu que je finisse de manger,on fais une course après,ça te convient ?

Aoflir aimait quand sa s½ur lui lançait des défis,au final ils prenaient cela comme des jeux,ceux qui à chaque fois faisait qu'ils adoraient se chercher l'un l'autre afin de les mettre à l'épreuve.

-Je vais te mettre la misère cette fois !
-On va bien voir,la dernière fois je t'ai battu,tu te souviens ?
-Cet événement appartient au passé désormais,ce soir je te bats.

Les deux humains n'entendaient qu'Aoflir répondre,mais ils s'y étaient fait à force,à tel point que les deux amours continuaient de parler sans se préoccuper du dragon qui en apparence,parlait seul.

Les deux animaux mangèrent le plus vite possible chacun de leur côté leur bout de viande,Aoflir n'eut aucun mal à le manger,en 1 minute c'était terminer. Vaillance mit plus de temps. Une fois leur repas terminé,ils quittèrent les pieds de la table et sortirent tout les deux.

Le duo se retrouvèrent face à la pleine lune dés leur sortie de leur habitat,la lune était tellement grosse qu'on aurait penser qu'elle était en train de fondre sur la Terre,la détruisant complètement,cette idée fit frissonner Aoflir qui regarda sa partenaire sous le clair de lune.

« Alors cette course ? » déclara soudainement Aoflir,surexciter à l'idée de pourvoir battre sa s½ur à la course en effet il avait beau aller vite,sa s½ur le surpassait,de peu mais le surpassait quand même il faut dire que c'est avec ce genre de compétitions que Aoflir améliora son endurance ainsi que sa vitesse.

Elle pointa de sa patte avant gauche un arbre d'une taille différente des autres,plus grands mais aussi plus feuillu,l'arbre était particulier car seul lui possédait des fruits que les autres ne possédaient pas,cet arbre devait se trouver à un peu moins d'un kilomètre,ce qui pour les deux compères,était loin de difficile.
Sans aucune parole de la part de sa s½ur,il traça une ligne faite de ses griffes,ligne qui délimiterait le point de départ des deux coureurs. Ces derniers se placèrent derrière le trait et se mirent en position de départ.

Au même instant sortirent les deux amants,qui,ayant remarqué la ligne précédemment placé par le dragon déclarèrent :

-Je vais signaler le départ!Dit Natia
-Quant à moi,ajouta Balchir,je vais au point d'arrivé,je suppose qu'il s?agit de l'arbre,comme d'habitude,je m'y rends sur ce pas.

Alors l'homme partit en direction du point choisi par Vaillance,ils attendirent tous environ deux minutes le temps que Balchir ait le temps de se placer à la ligne d'arrivée. Enfin Natia commença à enclencher le compte à rebours qui mènerait probablement vers le début d'une course effréné.

-à vos marques...

Les deux commencèrent à placer leurs appuie sur leurs pattes arrières,afin de donner un plus grand élan et donc perdre le moins de temps possible dés le départ.

-Prêt...

Ils tendirent alors leurs membres inférieurs,prêt à partir à toute vitesse.

-GO !

À peine le premier son sortit de la bouche de Natia que les deux animaux partirent à toute vitesse vers l'arbre,aucun d'eux n'avait raté son départ,ceux qui fit que les concurrents se trouvèrent pour le moment côte à côte,puis la course des deux coureurs s'accéléra après s'être remis du brusque départ,Aoflir fut le premier à accélérer son rythme,mais Vaillance le suivait de très prés ;à tel point qu'elle le rattrapa en un peu de temps,ils avaient d'hors et déjà traversé la moitié de leur étape,les deux compères pouvaient voir au loin le tronc de l'arbre où se dessinait la silhouette de leur « père ». Cette vision les encouragea à ce surpasser,ils étaient au coude à coude,aucun des deux ne voulait perdre,le vent devenait froid et bruyant à cause de la trop grande vitesse,mais cela ne découragea aucun des participants,alors Vaillance accéléra encore le pas à quelques mètres de l'arrivée,Aoflir tenta lui aussi d'accélérer son rythme,mais il ne put que rester à coté du corps de cette dernière,une fois à l'arbre elle s?arrêta en le contournant,Aoflir fit de même,Vaillance avait gagnée,une fois de plus.

Balchir déclara la chienne vainqueur,il se rapprocha des deux animaux,qui s'étaient couché,exténué par un tel sprint,alors entre deux respiration,Vaillance déclara :

-Je doit avouer que j'ai eu peur de perdre...
-c'est pas du jeu,j?étais déconcentrée par...par...un gland sur le sol !
-Un gland sur le sol?répéta Balchir

Alors Vaillance et Balchir se mirent à rire en éclat devant la piètre excuse du dragon,rires qui furent accompagné de celui de Natia qui les avaient rejoins,puis peu de temps après,le rire d'Aoflir s'ajoutant à leur ch½ur. Enfin ils reprirent leur calme,tous se levèrent et partirent en direction de leur maison.

Sur la route une conversation s'engagea avec Natia :

-Alors Aoflir,bientôt tu deviendras un grands dragon hein?C'est dans deux jours.
-Oui je sais. Répondit celui-ci. Je vais fêter mes 16 ans.
-Ce jour seras important pour nous tous! Déclara Balchir d'un ton fêtard.
-Je me souviens encore de quand tu n'étais qu'un dragonneau tout juste sorti de l?½uf, dire que tu fête bientôt tes 16 ans !
-Oui,mais au fur et à mesure que cette date approche...je me sens comme...perturbé,je ne sais pas pourquoi.
-Ne t'en fais pas,c'est parce que tu es sur le point de devenir un vrai mâle ! Déclara son père avec un enthousiasme énorme.
-Tu as sûrement raison,merci père.
Ils rirent une dernière fois brièvement avant de repartir dans leur demeure,ou les lumières s'éteignirent petit à petit, les unes après les autres jusqu'à laisser la maison dans l'obscurité et le silence le plus total,tout le monde dormait à présent.