Note de la fic :
Les chroniques d'Aoflir Tome I, Sagesse
Par : Redfl0
Genre : Fantastique, Action
Statut : C'est compliqué
Chapitre 26
Publié le 03/05/2013 à 15:31:05 par Redfl0
Orlan ne parla quasiment pas durant leur périple vers le chez soi d'Aoflir, ce qui rendit triste ce dernier.
« Il est trop timide, ce garçon. Je ferais quelque chose pour lui, mais plus tard. Je suis fatigué. Au final, ça m'arrange un peu ce silence. »
Ils arrivèrent finalement devant une maison de taille raisonnable, faite de bois et de tas de pierres pour soutenir le tout. La bâtisse semblait totalement close vu de devant. Un petit jardin avec plusieurs fleurs de toutes sortes était placé devant l?habitation. Orlan ouvra la porte avec la clé qu'il possédait et laissa le jeune dragon entrer en premier. Il déambula dans une petite salle faisant office de sas. Le dragon avait trois ouvertures différentes qui s?offraient à lui maintenant : une à droite qui menait vers une sorte de cuisine où s'affichait déjà un garde-manger cloué en hauteur. A sa gauche, il pouvait voir quelques tabourets autour d'une table de bois simple, où se trouvait en son centre un pot de fleur blanc où quelques dessins qu'Aoflir ne reconnut pas étaient gravés, il en déduisit que c'était la salle de vie de la maison. Devant lui se trouvait un simple couloir qui débouchait sur un escalier pour accéder à l'étage supérieur. Les marches semblaient délabrées et peu solides.
Aoflir passa d'un pas lent dans le salon. Une fois dans la salle, il remarqua qu'elle était plus grande que vu du sas. Il y avait un prolongement qui donnait sur une cheminée de pierre. Quelques toiles d?araignées décoraient les coins de la salle, montrant que l'endroit avait bel et bien été déserté de ses résidents. En regardant de plus près, il put parfaitement distinguer les motifs d'un épi de blé qui était gravé sur le pot de fleur de la table. Le jeune dragon regardait maintenant l'humain qui était entré et qui attendait impatiemment l'avis du dragon qui s?empressa de répondre avant qu'un mot ne soit dit.
-C'est une très joli maison, ça me suffira. Tu ne la trouves pas belle, Orlan ?
-...Oui... Répondit celui-ci en baissant la tête, comme s?il assistait à un enterrement.
Aoflir remarqua que le garçon avait une drôle de mine. Il était maintenant tout pâle, et malgré que ce dernier tentait de le cacher, le jeune dragon vit que Orlan était à deux doigts de pleurer. Aoflir, ne comprenant pas, s'approcha du garçon et le regarda de son apaisant regard jade.
-Qu'y a-t-il? Quelque chose ne va pas? J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas ?
-Non... non, c'est pas ça, dit-il tout en essuyant les larmes qui coulaient maintenant à flots. C'est juste que... c'était ma maison...
-Quoi ? Dit Aoflir sur un ton abasourdi, mais je croyais que...
-J'étais au travail aux champs, quand j'ai entendu des cris, j'ai accourus ici...et j'ai retrouvé... mes parents, morts. Il partit en larme, il ne pouvait plus parler tellement son chagrin était fort. Cela rendit Aoflir vraiment malheureux de voir ce garçon souffrir autant.
« Pauvre enfant, la vie ne doit pas être facile. Pas étonnant qu'il soit si peu loquace. Personne ne mérite de voir sa famille tuée, enfin je suppose ; je n'ai jamais eu la chance d'avoir des parents... »
-Mais où habites-tu, alors ? Demanda Aoflir, compatissant envers le garçon qui se calma après quelques minutes de sanglots.
-Une gentille famille m'avait prise en charge, ils voulaient un fils... alors voilà.
-Dit, tu veux dormir avec moi cette nuit? Si tu veux je demanderai à tes parents plus tard. Tu veux ?
Un sourire s'afficha sur le visage du jeune garçon. Il serra le dragon au cou, tendrement, tout en disant « Merci Aoflir ! ». Le dragon ne put s?empêcher de sourire et de mettre ses pattes autour de sa taille, pour accepter l'étreinte, comme si les deux personnages étaient frères. Ils se serraient l'un à l'autre. Une fois cet échange terminé, Aoflir continua la visite de la maison avec son souriant ami.
Le reste de la maison ne sortait pas de l'ordinaire: la cuisine avait quelques garde-mangers envahis pas la poussière, des vases en terre cuite, quelques vieilles miches de pain complètement rongées par le temps et donc immangeable, et un atelier pour préparer la nourriture. À l'étage, il n'y avait que deux salles différentes qui en fait étaient les chambres : une avec un lit double, et l'autre avec un lit simple.
« Sûrement celle du garçon. » Pensa Aoflir. Aucune des deux chambres n'avaient de décorations. Juste une ou deux commodes qui maintenant ne contenaient rien.
Aoflir ainsi que Orlan s'assirent sur le lit, après avoir remué le trop plein de poussière qui était collées aux draps, une conversation s'engagea alors.
-Aoflir ? Demanda doucement le jeune garçon aux cheveux bruns.
-Oui ?
-Pourquoi es-tu venu ici ? Tu n'as pas de maison ?
-Non, je n'ai pas de maison... répondit Aoflir d'une voix cassée.
-Tu sais, si tu veux, tu peux rester ici. Je serai toujours avec toi. Tu auras une maison, et je serai toujours là pour toi.
-J'en serais ravi, Orlan, j'en serais ravi, mais je dois régler quelques choses avant.
-Tu dois faire un travail ?
-Oui, c'est ça, un très gros travail.
-C'est un travail très dur ?
-Oui, un travail extrêmement dur.
-Plus que le labourage des champs ?
Aoflir rit de haute voix puis il répondit sur un ton plaisantin :
-Oui, beaucoup plus !
Alors ils parlèrent, parlèrent et parlèrent, de tout et de rien, de choses sans aucune importance. Aoflir, au fil de la discussion, commençait à bien apprécier la présence d'Orlan. Il le prenait vraiment pour un frère maintenant. A un moment, Aoflir repensa au dîner que le chef organisait. Il vit par une minuscule fenêtre le ciel orangé qui disait qu'il était le crépuscule, et que le repas ne devrait pas tarder.
-On devrait y aller, Orlan, tu viens ?
-Oui, Aoflir !
Alors les deux descendirent les marches et quittèrent la maison, comme si personne n'était venu ici.
« Il est trop timide, ce garçon. Je ferais quelque chose pour lui, mais plus tard. Je suis fatigué. Au final, ça m'arrange un peu ce silence. »
Ils arrivèrent finalement devant une maison de taille raisonnable, faite de bois et de tas de pierres pour soutenir le tout. La bâtisse semblait totalement close vu de devant. Un petit jardin avec plusieurs fleurs de toutes sortes était placé devant l?habitation. Orlan ouvra la porte avec la clé qu'il possédait et laissa le jeune dragon entrer en premier. Il déambula dans une petite salle faisant office de sas. Le dragon avait trois ouvertures différentes qui s?offraient à lui maintenant : une à droite qui menait vers une sorte de cuisine où s'affichait déjà un garde-manger cloué en hauteur. A sa gauche, il pouvait voir quelques tabourets autour d'une table de bois simple, où se trouvait en son centre un pot de fleur blanc où quelques dessins qu'Aoflir ne reconnut pas étaient gravés, il en déduisit que c'était la salle de vie de la maison. Devant lui se trouvait un simple couloir qui débouchait sur un escalier pour accéder à l'étage supérieur. Les marches semblaient délabrées et peu solides.
Aoflir passa d'un pas lent dans le salon. Une fois dans la salle, il remarqua qu'elle était plus grande que vu du sas. Il y avait un prolongement qui donnait sur une cheminée de pierre. Quelques toiles d?araignées décoraient les coins de la salle, montrant que l'endroit avait bel et bien été déserté de ses résidents. En regardant de plus près, il put parfaitement distinguer les motifs d'un épi de blé qui était gravé sur le pot de fleur de la table. Le jeune dragon regardait maintenant l'humain qui était entré et qui attendait impatiemment l'avis du dragon qui s?empressa de répondre avant qu'un mot ne soit dit.
-C'est une très joli maison, ça me suffira. Tu ne la trouves pas belle, Orlan ?
-...Oui... Répondit celui-ci en baissant la tête, comme s?il assistait à un enterrement.
Aoflir remarqua que le garçon avait une drôle de mine. Il était maintenant tout pâle, et malgré que ce dernier tentait de le cacher, le jeune dragon vit que Orlan était à deux doigts de pleurer. Aoflir, ne comprenant pas, s'approcha du garçon et le regarda de son apaisant regard jade.
-Qu'y a-t-il? Quelque chose ne va pas? J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas ?
-Non... non, c'est pas ça, dit-il tout en essuyant les larmes qui coulaient maintenant à flots. C'est juste que... c'était ma maison...
-Quoi ? Dit Aoflir sur un ton abasourdi, mais je croyais que...
-J'étais au travail aux champs, quand j'ai entendu des cris, j'ai accourus ici...et j'ai retrouvé... mes parents, morts. Il partit en larme, il ne pouvait plus parler tellement son chagrin était fort. Cela rendit Aoflir vraiment malheureux de voir ce garçon souffrir autant.
« Pauvre enfant, la vie ne doit pas être facile. Pas étonnant qu'il soit si peu loquace. Personne ne mérite de voir sa famille tuée, enfin je suppose ; je n'ai jamais eu la chance d'avoir des parents... »
-Mais où habites-tu, alors ? Demanda Aoflir, compatissant envers le garçon qui se calma après quelques minutes de sanglots.
-Une gentille famille m'avait prise en charge, ils voulaient un fils... alors voilà.
-Dit, tu veux dormir avec moi cette nuit? Si tu veux je demanderai à tes parents plus tard. Tu veux ?
Un sourire s'afficha sur le visage du jeune garçon. Il serra le dragon au cou, tendrement, tout en disant « Merci Aoflir ! ». Le dragon ne put s?empêcher de sourire et de mettre ses pattes autour de sa taille, pour accepter l'étreinte, comme si les deux personnages étaient frères. Ils se serraient l'un à l'autre. Une fois cet échange terminé, Aoflir continua la visite de la maison avec son souriant ami.
Le reste de la maison ne sortait pas de l'ordinaire: la cuisine avait quelques garde-mangers envahis pas la poussière, des vases en terre cuite, quelques vieilles miches de pain complètement rongées par le temps et donc immangeable, et un atelier pour préparer la nourriture. À l'étage, il n'y avait que deux salles différentes qui en fait étaient les chambres : une avec un lit double, et l'autre avec un lit simple.
« Sûrement celle du garçon. » Pensa Aoflir. Aucune des deux chambres n'avaient de décorations. Juste une ou deux commodes qui maintenant ne contenaient rien.
Aoflir ainsi que Orlan s'assirent sur le lit, après avoir remué le trop plein de poussière qui était collées aux draps, une conversation s'engagea alors.
-Aoflir ? Demanda doucement le jeune garçon aux cheveux bruns.
-Oui ?
-Pourquoi es-tu venu ici ? Tu n'as pas de maison ?
-Non, je n'ai pas de maison... répondit Aoflir d'une voix cassée.
-Tu sais, si tu veux, tu peux rester ici. Je serai toujours avec toi. Tu auras une maison, et je serai toujours là pour toi.
-J'en serais ravi, Orlan, j'en serais ravi, mais je dois régler quelques choses avant.
-Tu dois faire un travail ?
-Oui, c'est ça, un très gros travail.
-C'est un travail très dur ?
-Oui, un travail extrêmement dur.
-Plus que le labourage des champs ?
Aoflir rit de haute voix puis il répondit sur un ton plaisantin :
-Oui, beaucoup plus !
Alors ils parlèrent, parlèrent et parlèrent, de tout et de rien, de choses sans aucune importance. Aoflir, au fil de la discussion, commençait à bien apprécier la présence d'Orlan. Il le prenait vraiment pour un frère maintenant. A un moment, Aoflir repensa au dîner que le chef organisait. Il vit par une minuscule fenêtre le ciel orangé qui disait qu'il était le crépuscule, et que le repas ne devrait pas tarder.
-On devrait y aller, Orlan, tu viens ?
-Oui, Aoflir !
Alors les deux descendirent les marches et quittèrent la maison, comme si personne n'était venu ici.