Note de la fic :
La légende de Termina l : Moon Fall
Par : zebigboss70
Genre : Action, Fantastique
Statut : C'est compliqué
Chapitre 12 : La vallée des morts
Publié le 13/01/2013 à 15:21:31 par zebigboss70
Le soleil déclinait peu à peu derrière moi, et la nuit n'allait pas tarder à tomber. Le crépuscule était sûrement très beau sur Termina, mais je ne pouvais pas me permettre de m'arrêter pour le contempler. La luminosité qui baissait progressivement, ne m'aidait pas à suivre le sentier sinueux, malheureusement, je ne pouvais pas non plus me permettre de dormir, ce qui serait une perte de temps inutile. Et le temps, il était plus précieux que jamais.
Cela faisait longtemps, très longtemps que je marchais. Cependant, rien ne laissait penser que j'avais avancé. Le décor restait le même : désertique, immuable, asséché. Même l'horizon ne semblait pas se rapprocher. Elle restait inébranlablement plate et décevante.
En même temps, le désespoir et la faim m'assaillirent. Je me retrouvais donc soudainement submergé, pris en tenaille par mes deux pires ennemis. Je n'en reviendrais sûrement pas.
La sorcière avait peut-être raison : « Personne n'en revient. » J'allais mourir, lentement, douloureusement. Le bon côté des choses étant que je n'avais pas à réfléchir à ce que je ferais après. Après Termina.
Car au fond de moi, je le savais. Je savais que je ne pourrais rentrer chez moi et faire comme si de rien était. À la fin de cette aventure, mon visage sera altéré par la fatigue, la peur, la douleur et la magie. Mon comportement lui aussi aura changé. Mes amis ne me reconnaitront plus. Je ne pourrais me contenter des jeux vidéo, alors que j'avais éprouvé tant de sensations en sauvant le monde.
Le mauvais côté des choses, était que mes sucs gastrique m'imposait d'autres réflexions, pires : si mourir se résumait à se retrouver coincé dans un flacon, combien de temps devrais-je subir des expériences farfelues avant de disparaître pour de bon ?
Alors que je m'égarais dans les affres d'un débat intérieur, le sable se mit à vibrer autour de moi. D'abord doucement, puis avec de plus en plus d'insistance, comme si il me demandait quelque chose. En prenant en considération qu'il n'y avait pas de vent, je m'arrêtai pour l'examiner. Cette action paranormale pouvant être dangereuse, je restais quand même sur mes gardes.
Quand mon visage ne fut qu'à quelques centimètres des minéraux mouvant, six Leevers surgirent de leur couverture de grains sablonneux, manquant de peu de m'arracher la tête.
« -C'est malin, fit remarquer Yuro. À chaque fois qu'il y a un danger probable, il faut que tu mettes le nez dedans. Au moins je ne le subis pas, vu que tu te prends tout. Mais fais quand même attention : on a besoin de toi vivant. »
Revenant sur mon combat, je vis que les monstres s'étaient mis à tourner autour de moi en claquant des mandibules. Il était évidant qu'eux aussi avaient faim. Ce serait donc un combat à mort, il fallait manger, ou être mangé.
Profitant du fait qu'ils ne passaient pas à l'attaque, j'effectuai une rapide attaque circulaire, attaque qui deviendrait récurrente dans mes combats à un contre plusieurs.
Ce fut rapidement expédié, du moins je le crus. En effet, les créatures, pourtant d'habitude si rapides et vicieuses, étaient toutes décapitées. Cette facilité m’étonnait, mais je ne m'en plains pas.
C'est seulement une fois mon repas cuisiné - je n'avais pas le feu, je dus donc simplement enlever les viscères – et mangé que le vrai obstacle survint : deux mètres de haut sur un de large, violet sombre, c'était un gros Leevers. Plus rapide, endurant, et puissant que ses congénères, c'était une grosse proie pour un chasseur affamé tel que moi. Toutes les erreurs s'avèreraient mortelles. Seule la stratégie l'emporterait.
Je décidai de ne pas tenter le tout pour le tout, j'avais trop à perdre avec cette technique. Après un court lap de temps, il chargea. Au dernier moment, alors que mon ennemi était à quelques pas de moi, je sautai de côté, maintenant mon épée devant sa trajectoire.
Cette parade astucieuse, lui valu une esfilade au côté droit. Étant donné qu'elle marchait, je recommençai lors de sa deuxième attaque, puis de sa troisième. La bête, pas totalement bête d'ailleurs, voyant que je la dominais, tenta de fuir. Sans succès : je compris rapidement qu'elle déposait les armes, et, au risque de me faire tuer, je la fis passer de vie à trépas d'un coup vertical bien placé.
Mon repas, fut alors terminé par un met plus consistant, ce qui occupa mon appareil digestif.
La marche reprit, et la monotonie du voyage se perpétua. J'étais moins torturé, mais tout aussi impatient.
C'est alors, qu'au beau milieu de la nuit, elles apparurent. Silhouettes encapuchonnées, elles étaient vêtues d'une cape de voyage en lambeaux. Pour armes, elles portaient chacune une faux dans la main droite, et une lanterne remplit de flammes noires dans l'autre. Elles étaient constituées d'une matière aqueuse de couleur ténébreuse. C'étaient des Âmes.
Elles restèrent d'abord à l'écart, flottant solitairement.
Puis, l'une d'elles s'approcha un peu trop de la route, et me remarqua. J'essayai de m'esquiver discrètement, mais elle me suivait où que j'aille.
Je me résolu donc à l'affronter, la peur au ventre et l'estomac plein. Elle se rapprocha lentement, mais sûrement. Elle semblait prendre plaisir à me faire redouter cet affrontement, surtout qu'il ne serait pas aisé. « Personne n'en revient. » Cette phrase me hantait, j'allais devenir fou !
Il ne fallait pas que je perde courage, il ne faillait pas non plus que je sois téméraire. Le juste milieu serait dur à trouver, mais j'y arriverais.
Je regardai les étoiles qui brillaient avec force dans le firmament, et imaginais que chacune d'elles était une vie à sauver. Cette comparaison me fit reprendre contenance, et, hochant la tête, j'acceptai mon destin. Déterminé comme je l'étais, la victoire ne pouvait m'échapper.
Le seul obstacle qui me restait à surmonter, était que je ne connaissais pas le point faible de l'Âme. Si du moins il y en avait un exploitable, chose dont je doutais fortement.
Lorsque la créature fut à ma portée, je me fendis, la lame purificatrice en avant.
Au moment où le monstre allait être pourfendu, transpercé de part en part, anéanti rapidement et proprement, il disparu dans un claquement sec... pour réapparaître derrière moi.
Je n’eus pas le temps de saisir l'ampleur du danger, que la faux destructrice achevait sa course effrénée vers mon dos.
Pour mon plus grand plaisir, mon bouclier, toujours accroché au fourreau d'Excalibur, para l'attaque, me sauvant la vie par la même occasion. Suite à cet affront, je me retournai et réitérai mon assaut.
S’il échoua une fois encore, ce fut pour une autre raison : la Master Sword pénétra le corps qui flottait devant moi sans aucune difficulté. Il avait la consistance de l'eau, ce n'était donc pas sont point faible.
En temps normal, j'aurais visé les yeux, mais en l'occurrence, mon ennemi en était dépourvu. J'anticipai une attaque vers le flan droit, et me remettais en position de combat.
J'avais une petite idée, mais je devrais être rapide, très rapide. Je recommençai mon attaque au résultat pitoyable, cependant, au dernier moment, je déviai mon mouvement derrière moi. L'ombre se téléporta dans mon dos, et la lanterne qu'elle tenait éclata.
Tout se passa très vite : le liquide sombre s'évapora, la cape s'envola, le feu tomba sur le sol rugueux. Une voix haut-perché s'adressa à moi :
« -Tu es fort Matthieu, plus fort que je ne le pensais. Tu mérites amplement le titre de « Maître des morts ».
-Je ne vois pas de quel titre vous parlez, personne ne m'appelle comme ça.
-Tu as vaincu une Âmes, peu de gens en sont capables. Nous sommes peut-être considérés comme des monstres, mais nous savons reconnaître notre maître. Retiens bien cela : lorsque le désespoir et la peur t'envahiront, nous serons là, et nous t'aiderons »
La flamme s'éteignit alors dans un ricanement sadique. Je me tournai vers Yuro qui s'était matérialisé, et vis à son expression que lui non plus n'avait pas compris.
Au moins, nous avions un nouvel allié.
Le chemin continuait encore et encore, mais cette fois, c'était la phrase énigmatique que me tracassait. Elle ressemblait à une prophétie. Ce qui m'embêtait, c'était ce « nous », je ne voyais pas ce qu'il signifiait. À moins que les Âmes ne se regroupent. Pourtant, je les croyais solitaires. De plus, elles ne pouvaient vraisemblablement pas vaincre Skull Kid. Elles étaient selon moi trop faibles.
Tandis que mes réflexions s'égaraient, la lune éclairait la plaine, dans quelques temps elle ne serait plus.
Cela faisait longtemps, très longtemps que je marchais. Cependant, rien ne laissait penser que j'avais avancé. Le décor restait le même : désertique, immuable, asséché. Même l'horizon ne semblait pas se rapprocher. Elle restait inébranlablement plate et décevante.
En même temps, le désespoir et la faim m'assaillirent. Je me retrouvais donc soudainement submergé, pris en tenaille par mes deux pires ennemis. Je n'en reviendrais sûrement pas.
La sorcière avait peut-être raison : « Personne n'en revient. » J'allais mourir, lentement, douloureusement. Le bon côté des choses étant que je n'avais pas à réfléchir à ce que je ferais après. Après Termina.
Car au fond de moi, je le savais. Je savais que je ne pourrais rentrer chez moi et faire comme si de rien était. À la fin de cette aventure, mon visage sera altéré par la fatigue, la peur, la douleur et la magie. Mon comportement lui aussi aura changé. Mes amis ne me reconnaitront plus. Je ne pourrais me contenter des jeux vidéo, alors que j'avais éprouvé tant de sensations en sauvant le monde.
Le mauvais côté des choses, était que mes sucs gastrique m'imposait d'autres réflexions, pires : si mourir se résumait à se retrouver coincé dans un flacon, combien de temps devrais-je subir des expériences farfelues avant de disparaître pour de bon ?
Alors que je m'égarais dans les affres d'un débat intérieur, le sable se mit à vibrer autour de moi. D'abord doucement, puis avec de plus en plus d'insistance, comme si il me demandait quelque chose. En prenant en considération qu'il n'y avait pas de vent, je m'arrêtai pour l'examiner. Cette action paranormale pouvant être dangereuse, je restais quand même sur mes gardes.
Quand mon visage ne fut qu'à quelques centimètres des minéraux mouvant, six Leevers surgirent de leur couverture de grains sablonneux, manquant de peu de m'arracher la tête.
« -C'est malin, fit remarquer Yuro. À chaque fois qu'il y a un danger probable, il faut que tu mettes le nez dedans. Au moins je ne le subis pas, vu que tu te prends tout. Mais fais quand même attention : on a besoin de toi vivant. »
Revenant sur mon combat, je vis que les monstres s'étaient mis à tourner autour de moi en claquant des mandibules. Il était évidant qu'eux aussi avaient faim. Ce serait donc un combat à mort, il fallait manger, ou être mangé.
Profitant du fait qu'ils ne passaient pas à l'attaque, j'effectuai une rapide attaque circulaire, attaque qui deviendrait récurrente dans mes combats à un contre plusieurs.
Ce fut rapidement expédié, du moins je le crus. En effet, les créatures, pourtant d'habitude si rapides et vicieuses, étaient toutes décapitées. Cette facilité m’étonnait, mais je ne m'en plains pas.
C'est seulement une fois mon repas cuisiné - je n'avais pas le feu, je dus donc simplement enlever les viscères – et mangé que le vrai obstacle survint : deux mètres de haut sur un de large, violet sombre, c'était un gros Leevers. Plus rapide, endurant, et puissant que ses congénères, c'était une grosse proie pour un chasseur affamé tel que moi. Toutes les erreurs s'avèreraient mortelles. Seule la stratégie l'emporterait.
Je décidai de ne pas tenter le tout pour le tout, j'avais trop à perdre avec cette technique. Après un court lap de temps, il chargea. Au dernier moment, alors que mon ennemi était à quelques pas de moi, je sautai de côté, maintenant mon épée devant sa trajectoire.
Cette parade astucieuse, lui valu une esfilade au côté droit. Étant donné qu'elle marchait, je recommençai lors de sa deuxième attaque, puis de sa troisième. La bête, pas totalement bête d'ailleurs, voyant que je la dominais, tenta de fuir. Sans succès : je compris rapidement qu'elle déposait les armes, et, au risque de me faire tuer, je la fis passer de vie à trépas d'un coup vertical bien placé.
Mon repas, fut alors terminé par un met plus consistant, ce qui occupa mon appareil digestif.
La marche reprit, et la monotonie du voyage se perpétua. J'étais moins torturé, mais tout aussi impatient.
C'est alors, qu'au beau milieu de la nuit, elles apparurent. Silhouettes encapuchonnées, elles étaient vêtues d'une cape de voyage en lambeaux. Pour armes, elles portaient chacune une faux dans la main droite, et une lanterne remplit de flammes noires dans l'autre. Elles étaient constituées d'une matière aqueuse de couleur ténébreuse. C'étaient des Âmes.
Elles restèrent d'abord à l'écart, flottant solitairement.
Puis, l'une d'elles s'approcha un peu trop de la route, et me remarqua. J'essayai de m'esquiver discrètement, mais elle me suivait où que j'aille.
Je me résolu donc à l'affronter, la peur au ventre et l'estomac plein. Elle se rapprocha lentement, mais sûrement. Elle semblait prendre plaisir à me faire redouter cet affrontement, surtout qu'il ne serait pas aisé. « Personne n'en revient. » Cette phrase me hantait, j'allais devenir fou !
Il ne fallait pas que je perde courage, il ne faillait pas non plus que je sois téméraire. Le juste milieu serait dur à trouver, mais j'y arriverais.
Je regardai les étoiles qui brillaient avec force dans le firmament, et imaginais que chacune d'elles était une vie à sauver. Cette comparaison me fit reprendre contenance, et, hochant la tête, j'acceptai mon destin. Déterminé comme je l'étais, la victoire ne pouvait m'échapper.
Le seul obstacle qui me restait à surmonter, était que je ne connaissais pas le point faible de l'Âme. Si du moins il y en avait un exploitable, chose dont je doutais fortement.
Lorsque la créature fut à ma portée, je me fendis, la lame purificatrice en avant.
Au moment où le monstre allait être pourfendu, transpercé de part en part, anéanti rapidement et proprement, il disparu dans un claquement sec... pour réapparaître derrière moi.
Je n’eus pas le temps de saisir l'ampleur du danger, que la faux destructrice achevait sa course effrénée vers mon dos.
Pour mon plus grand plaisir, mon bouclier, toujours accroché au fourreau d'Excalibur, para l'attaque, me sauvant la vie par la même occasion. Suite à cet affront, je me retournai et réitérai mon assaut.
S’il échoua une fois encore, ce fut pour une autre raison : la Master Sword pénétra le corps qui flottait devant moi sans aucune difficulté. Il avait la consistance de l'eau, ce n'était donc pas sont point faible.
En temps normal, j'aurais visé les yeux, mais en l'occurrence, mon ennemi en était dépourvu. J'anticipai une attaque vers le flan droit, et me remettais en position de combat.
J'avais une petite idée, mais je devrais être rapide, très rapide. Je recommençai mon attaque au résultat pitoyable, cependant, au dernier moment, je déviai mon mouvement derrière moi. L'ombre se téléporta dans mon dos, et la lanterne qu'elle tenait éclata.
Tout se passa très vite : le liquide sombre s'évapora, la cape s'envola, le feu tomba sur le sol rugueux. Une voix haut-perché s'adressa à moi :
« -Tu es fort Matthieu, plus fort que je ne le pensais. Tu mérites amplement le titre de « Maître des morts ».
-Je ne vois pas de quel titre vous parlez, personne ne m'appelle comme ça.
-Tu as vaincu une Âmes, peu de gens en sont capables. Nous sommes peut-être considérés comme des monstres, mais nous savons reconnaître notre maître. Retiens bien cela : lorsque le désespoir et la peur t'envahiront, nous serons là, et nous t'aiderons »
La flamme s'éteignit alors dans un ricanement sadique. Je me tournai vers Yuro qui s'était matérialisé, et vis à son expression que lui non plus n'avait pas compris.
Au moins, nous avions un nouvel allié.
Le chemin continuait encore et encore, mais cette fois, c'était la phrase énigmatique que me tracassait. Elle ressemblait à une prophétie. Ce qui m'embêtait, c'était ce « nous », je ne voyais pas ce qu'il signifiait. À moins que les Âmes ne se regroupent. Pourtant, je les croyais solitaires. De plus, elles ne pouvaient vraisemblablement pas vaincre Skull Kid. Elles étaient selon moi trop faibles.
Tandis que mes réflexions s'égaraient, la lune éclairait la plaine, dans quelques temps elle ne serait plus.