Note de la fic :
Nouvelles Nirvanesques sous produits illicites
Par : Nirvana
Genre : No-Fake, Réaliste
Statut : C'est compliqué
Chapitre 1 : L'ordre des drogués
Publié le 10/06/2012 à 23:07:56 par Nirvana
Ils étaient-là, ils me fixaient. Je savais très bien ce qu’ils voulaient, c’était limpide pour moi, les autres ne se doutaient de rien ! Absolument rien ! Mais nous le savions, eux et moi, nous le savions pourquoi ils étaient là.
Autour de nous, il y avait une ambiance bonne enfant, on se faisait tourner des joins, un fond de rap flottait dans l’air, comme si la musique imprégnait la scène. L’air était doux, il devait être 23h, ou quelque chose comme ça. La plupart des gens étaient assis autour d’une table, mais pas moi, non. J’avais un point de vue large de tout ce qui se passait, je voyais tout le monde, c’est ce qui me les a fait remarquer. Eux. Ils n’étaient pas là au début, ils venaient d’arriver, ils se sont installés, nous les avons salués, quoi de plus normal ? Nous aurions dû les rejeter ? Qui pouvait se douter de qui ils étaient après tout ? Même moi, je n’avais rien vu venir. Mais je les avais compris, je les avais vu depuis mon point de vue extérieur, je les fixais. Je voyais très bien qu’ils s’en étaient rendus compte que je les avais repérés. Combien de fois ça avait pu leur arriver ? A voir leurs têtes, jamais. J’avais découvert un secret mondial. Une sorte de secte qui, bien caché derrière ces conneries quasi éteintes de Franc-maçonneries, et de temple solaire, avait su se faire discrète, évoluer dans l’ombre, prendre de l’importance, recruter les bons membres, devenir influent...
J’avais décidé de les nommer l’ordre des drogués. L’ordre des drogués. Ce sont des gens qui arrivent au milieu des soirées entre amis, bien sûr, ils n’arrivent pas à l’improviste, ils sont invités au préalable par un de vos amis qui aussi fait partie de cet ordre. Je n’avais pas réussi à savoir quel intérêt pour mon ami concerné, peut-être le rite de passage pour faire partie de l’ordre , ou bien plutôt un remboursement entre membres, ils avaient déjà invité mon ami à une de leur soirée, il était donc dans l’obligation de les réinviter, une sorte de tradition dans l’ordre. Les raisons pouvaient être multiples, le résultat restait le même. Ils étaient assis à notre table, en train de fumer notre herbe, de boire nos bouteilles, d’écouter notre musique, de profiter de nos discours comiques et blagues potaches, de respirer notre air ! Ça vous semble égoïste ? Réfléchissez plutôt… Qui va se soucier de deux inconnus qui viennent d’arriver, invité par un de vos amis en plus, qui se fument un pétard discrètement pendant que tout le monde est déjà défoncé au possible. Lorsqu’on est défoncé, tout nous semble normal. Tout nous semble le plus normal possible. Et pourquoi pas ? Pourquoi ça ne le serait pas ? Dans un moment pareil, votre réflexion est ailleurs. Normal ou pas, vous décidez de vous-même que rien ne cloche, cela vous évite de réfléchir.
Mais pas cette fois, leur plan… Leur plan n’a pas marché. Ils n’ont pas réussi à s’incruster comme si de rien n’était, sur le coup de fil d’un ami, profiter d’un peu de ganja gratuitement. Bien entendu, je les avais laissés fumer. Je n’allais pas m’insurger contre Eux, renverser chaises et tables et leur dire de laisser tranquille notre herbe. Au bout du premier qu’ils avaient fait à trois, les deux nouveaux arrivants, et l’ami qui les avaient invités. Mes amis les avaient rejoints autour de cette table. Je restais sur mon perchoir. Mais pas un perchoir comme on l’entend. Non, y a juste ma tête qui était perché, mon corps était lui assis sur une marche, derrière moi la chambre d’un ami, devant moi la terrasse, avec la table, mes amis, et Eux. Vous devez vous dire que je suis fou. Oh croyez-moi, sur le moment, j’ai dû le penser une centaine de fois. Mais vous n’avez pas vu ce que j’ai vu.
Vous savez un ordre à besoin de gens intelligents pour ne pas être repéré, au début, j’étais crédule et influencé, je pensais qu’ils avaient des télépathes avec Eux. Pas tous, ce serait impossible, mais des gens capables de sentir que leur plan allait être découvert, et d’aiguiller les personnes sur un autre sujet. Si on lit les pensées des gens, c’est simple de les rediriger vers un autre sujet, non ?
Dans l’immédiat, cette idée était la plus improbable. Mais ensuite, tout était plus logique. On a pas besoin de lire dans les pensées de gens. Il suffit d’être intelligent. Selon ce que vous dites, faites, vos expressions faciales, vos mouvements… On peut deviner aisément a quoi vous penser pour peu qu’on vous connait. Mais là, ils ne me connaissaient pas. Alors, je pouvais supposer qu’ils avaient étudiés ce sujet. Et là. Là. C’était possible. Un ordre qui forme ses membres a comprendre les réactions des gens afin de les rediriger vers un sujet plus tranquille pour qu’Eux puissent profiter encore de la soirée gratuitement !
Je n’apporte aucune preuve ? Lisez. J’étais assis tranquillement, l’un d’Eux me propose le join. Alors que je n’étais pas du tout dans le groupe qui fumait. Il était la personne qui pouvait voir qu’on se doutait de quelque chose. Il me propose un join pour me foutre en l’air. Me déconcentrer. Je le sais. Comme je sais que lorsqu’on m’a regardé en me demandant si j’allais bien, c’était pour dire que c’était moi le malade. Que j’imaginais une histoire improbable. Lorsqu’on est venu me chercher aux chiottes pour me dire qu’on en faisait un autre, tout ça pour que je vienne avec Eux, que je me dise qu’ils sont sympas, qu’ils font tourner. Mais, je ne mordrai pas à votre appât. J’ai compris qui vous étiez. Et je n’oublierai pas. Je n’oublierai jamais.
Et si l’ordre des drogués était là ? Dans l’ombre ? Pourquoi j’aurais tort et vous raison ? Sous pretexte que moi, j’ai des idées quand je suis défoncé, et que vous, sain d’esprit, vous n’y avez pas pensé, alors ce serait faux ? Réfléchissez et regardez à deux fois.
Autour de nous, il y avait une ambiance bonne enfant, on se faisait tourner des joins, un fond de rap flottait dans l’air, comme si la musique imprégnait la scène. L’air était doux, il devait être 23h, ou quelque chose comme ça. La plupart des gens étaient assis autour d’une table, mais pas moi, non. J’avais un point de vue large de tout ce qui se passait, je voyais tout le monde, c’est ce qui me les a fait remarquer. Eux. Ils n’étaient pas là au début, ils venaient d’arriver, ils se sont installés, nous les avons salués, quoi de plus normal ? Nous aurions dû les rejeter ? Qui pouvait se douter de qui ils étaient après tout ? Même moi, je n’avais rien vu venir. Mais je les avais compris, je les avais vu depuis mon point de vue extérieur, je les fixais. Je voyais très bien qu’ils s’en étaient rendus compte que je les avais repérés. Combien de fois ça avait pu leur arriver ? A voir leurs têtes, jamais. J’avais découvert un secret mondial. Une sorte de secte qui, bien caché derrière ces conneries quasi éteintes de Franc-maçonneries, et de temple solaire, avait su se faire discrète, évoluer dans l’ombre, prendre de l’importance, recruter les bons membres, devenir influent...
J’avais décidé de les nommer l’ordre des drogués. L’ordre des drogués. Ce sont des gens qui arrivent au milieu des soirées entre amis, bien sûr, ils n’arrivent pas à l’improviste, ils sont invités au préalable par un de vos amis qui aussi fait partie de cet ordre. Je n’avais pas réussi à savoir quel intérêt pour mon ami concerné, peut-être le rite de passage pour faire partie de l’ordre , ou bien plutôt un remboursement entre membres, ils avaient déjà invité mon ami à une de leur soirée, il était donc dans l’obligation de les réinviter, une sorte de tradition dans l’ordre. Les raisons pouvaient être multiples, le résultat restait le même. Ils étaient assis à notre table, en train de fumer notre herbe, de boire nos bouteilles, d’écouter notre musique, de profiter de nos discours comiques et blagues potaches, de respirer notre air ! Ça vous semble égoïste ? Réfléchissez plutôt… Qui va se soucier de deux inconnus qui viennent d’arriver, invité par un de vos amis en plus, qui se fument un pétard discrètement pendant que tout le monde est déjà défoncé au possible. Lorsqu’on est défoncé, tout nous semble normal. Tout nous semble le plus normal possible. Et pourquoi pas ? Pourquoi ça ne le serait pas ? Dans un moment pareil, votre réflexion est ailleurs. Normal ou pas, vous décidez de vous-même que rien ne cloche, cela vous évite de réfléchir.
Mais pas cette fois, leur plan… Leur plan n’a pas marché. Ils n’ont pas réussi à s’incruster comme si de rien n’était, sur le coup de fil d’un ami, profiter d’un peu de ganja gratuitement. Bien entendu, je les avais laissés fumer. Je n’allais pas m’insurger contre Eux, renverser chaises et tables et leur dire de laisser tranquille notre herbe. Au bout du premier qu’ils avaient fait à trois, les deux nouveaux arrivants, et l’ami qui les avaient invités. Mes amis les avaient rejoints autour de cette table. Je restais sur mon perchoir. Mais pas un perchoir comme on l’entend. Non, y a juste ma tête qui était perché, mon corps était lui assis sur une marche, derrière moi la chambre d’un ami, devant moi la terrasse, avec la table, mes amis, et Eux. Vous devez vous dire que je suis fou. Oh croyez-moi, sur le moment, j’ai dû le penser une centaine de fois. Mais vous n’avez pas vu ce que j’ai vu.
Vous savez un ordre à besoin de gens intelligents pour ne pas être repéré, au début, j’étais crédule et influencé, je pensais qu’ils avaient des télépathes avec Eux. Pas tous, ce serait impossible, mais des gens capables de sentir que leur plan allait être découvert, et d’aiguiller les personnes sur un autre sujet. Si on lit les pensées des gens, c’est simple de les rediriger vers un autre sujet, non ?
Dans l’immédiat, cette idée était la plus improbable. Mais ensuite, tout était plus logique. On a pas besoin de lire dans les pensées de gens. Il suffit d’être intelligent. Selon ce que vous dites, faites, vos expressions faciales, vos mouvements… On peut deviner aisément a quoi vous penser pour peu qu’on vous connait. Mais là, ils ne me connaissaient pas. Alors, je pouvais supposer qu’ils avaient étudiés ce sujet. Et là. Là. C’était possible. Un ordre qui forme ses membres a comprendre les réactions des gens afin de les rediriger vers un sujet plus tranquille pour qu’Eux puissent profiter encore de la soirée gratuitement !
Je n’apporte aucune preuve ? Lisez. J’étais assis tranquillement, l’un d’Eux me propose le join. Alors que je n’étais pas du tout dans le groupe qui fumait. Il était la personne qui pouvait voir qu’on se doutait de quelque chose. Il me propose un join pour me foutre en l’air. Me déconcentrer. Je le sais. Comme je sais que lorsqu’on m’a regardé en me demandant si j’allais bien, c’était pour dire que c’était moi le malade. Que j’imaginais une histoire improbable. Lorsqu’on est venu me chercher aux chiottes pour me dire qu’on en faisait un autre, tout ça pour que je vienne avec Eux, que je me dise qu’ils sont sympas, qu’ils font tourner. Mais, je ne mordrai pas à votre appât. J’ai compris qui vous étiez. Et je n’oublierai pas. Je n’oublierai jamais.
Et si l’ordre des drogués était là ? Dans l’ombre ? Pourquoi j’aurais tort et vous raison ? Sous pretexte que moi, j’ai des idées quand je suis défoncé, et que vous, sain d’esprit, vous n’y avez pas pensé, alors ce serait faux ? Réfléchissez et regardez à deux fois.
Commentaires
- Citizen1245
16/04/2013 à 10:47:30
Eux
Je me rappelle bien être un peu comme "eux" - AfghanPlusGanja
11/06/2012 à 19:39:42
J'aime bien
Sinon bien la dépersonnalisation ? - Droran
11/06/2012 à 18:51:45
C'est spécial. Franchement pas mal, mais spécial, on sent que les idée sont là mais que tout s'emmêle dans le récit.. Tu es clean lorsque tu écris ?
J'ai voté 5, j'attends la suite avec impatience ! - Oncheste
11/06/2012 à 08:33:26
Pourquoi pas...mais je crois pas que le genre "No-fake" convienne à ta fic.