Note de la fic :
Timefact: Le secret des Temps
Par : Royce
Genre : Science-Fiction, Fantastique
Statut : C'est compliqué
Chapitre 4
Publié le 01/01/2013 à 17:22:42 par Royce
« Un peu de silence, j'aimerai dormir ! » S'écria John, le lendemain matin.
Le téléphone sonnait, posé sur le meuble à côté du lit. Par la fenêtre de la chambre, un pâle rayon de soleil cherchait péniblement à traverser les nuages. Un temps mitigé, mais au moins il ne pleuvait pas.
La chambre était grande, avec deux étagères contenants une belle collection de livres, à côté d'un bureau de travail bien rangé sur lequel il n'y avait pas même un crayon. Les murs étaient peints en bleu clair sur lesquels étaient affichés diverse posters, d'animaux, de sport et surtout de plages paradisiaques. Le sol était un parquais en bois recouvert d'un tapis aux motifs anciens.
La chambre donnait sur une autre salle, une grande salle contenant des fossiles d'un côté, de l'autre étaient présentés fièrement une dizaine d'uniformes napoléoniens, la période historique préférée de Jonathan.
Ross aimait ce genre de collections, contrastant avec la modernité de sa technologie comportant une chaine Hi fi, deux ordinateurs portables et une télévision écran plat HD tout équipé. Tout cet attirail représentait plutôt bien la personnalité du scientifique, à la fois moderne et à la tendance régulière à se tourner vers le passé que ce soit pour de simples souvenirs ou pour de l'archéologie.
Jonathan se leva difficilement, chercha son téléphone portable avant de répondre :
-« Allo ? » dit-il en baillant
-« John, enfin rentré ! C'est parfait, dépêche toi de venir nous rejoindre on est à la forêt de Dean, près du fleuve Wye, tu nous retrouveras ! A toute... »
John n'eut pas le temps de répondre que le son du répondeur résonna. On venait de lui raccrocher à la figure.
Celle qui venait de l'appeler aussi précipitamment était son amie Lisa Clever.
Une jeune femme brune de 27 ans, aux yeux marron chocolat. C'était une femme vive, énergique et surtout sportive ce qui constituait sa principale activité en dehors de son travail en tant que responsable de gestion et conservation des milieux boisés. Tous deux s'appréciaient beaucoup, ils étaient plus que des amis bien que leur relation n'ait jamais été amoureuse. John et Lisa se connaissaient depuis près de 10 ans déjà.
Le déjeuner fut bref, bien qu'il fallu trois bonnes tasses à café au scientifique pour retrouver tout son esprit.
-« Allons-y ! » S'exclama-t-il pour lui-même au moment de partir rejoindre son amie après s'être habillé précipitamment. Il ne prit même pas le temps de se regarder dans le miroir l'espace d'une minute.
Il ne put également pas dire si cela était dû aux trois grandes tasses de café mais le rythme de percussions lui revint dans les oreilles jusqu'à sa voiture avant de s'évanouir à nouveau comme s'il n'y avait rien eu.
Après une bonne demi-heure de route, Jonathan y arriva enfin.
Il marcha pendant encore un long moment avant d'arriver à destination.
Le ciel était toujours gris, Ross avait devant lui la fameuse rivière Wye. Une falaise se dressait sur sa gauche et la forêt s'étendait à perte de vue tout autour de lui. En ce début de mois de juillet, les arbres étaient bien verts.
-« A te voilà enfin toi ! Ce n'est pas trop tôt ! » S'exclama Lisa en lui sautant au cou.
Elle était accompagnée d'un homme d'une quarantaine d'années portant l'uniforme d'un employé du parc, grand, très mince, aux cheveux noirs.
Lisa était vêtue d'un jean, elle portait un t-shirt vert clair ainsi qu'une simple veste d'un vert plus foncé, le tout parfaitement assorti à la couleur de ses yeux.
Ils s'échangèrent un sourire puis elle reprit :
-« Suis moi, j'ai quelque chose de spécial à te montrer. »
Elle parcouru plusieurs centaines de mètres dans la forêt avant de s'arrêter brusquement, marchant à sa suite John se stoppa net, interloqué.
Devant eux se dressait une statue en pierre d'environ3 mètresde haut. Ce n'était pas vraiment une statue, on aurait plutôt dit un totem. C'était une roche brunâtre, presque noire. Le visage du totem leur parut familier : une arcade sourcilière proéminente, un nez long et épaté au niveau des narines. Une simple fente représentait la bouche. De grandes oreilles rudimentaires étaient également sculptées. Enfin, la forme de la tête était cylindrique. Le totem était identique à ceux de l'île de Pâques. Que faisait-il ici, en Angleterre ?
-« Ce n'est pas tout. » affirma Lisa.
Elle s'avança vers le totem se pencha sur le sol et paru regarder quelque chose.
-« Viens voir ! » Lui dit-elle.
Méfiant, Jonathan s'approcha, scruta le sol et aperçu une étrange marque.
On aurait dit une empreinte. Une étrange empreinte à quatre doigts.
-« Tu reconnais ce genre de trace ? » Lui demanda-t-elle
-« A première vu, ca ressemble à une empreinte de reptile, mais elle n'a que quatre doigts. C'est étrange. Il y en a d'autres ? »
-« Une dizaine, dans les environs. »
-« Tu entends ce bruit ? » demanda Ross
Les 4 battements de tambours frappaient à nouveau.
-« Oui je l'entends, mais qu'est ce que c'est ? » se demanda son amie
-« Ils me suivent depuis mon retour dans l'avion, mais apparemment je ne suis pas le seul à l'entendre, c'est étrange. »
Un orage éclata, rapidement suivi d'une forte pluie.
-« Il est temps d'y aller ! » S'exclama l'employé.
-« On y va ! » Lui répondit Lisa.
Ils se dépêchèrent de retourner au centre le temps que la pluie cesse et surtout pour trouver une explication à ce qu'ils venaient de voir.
Le téléphone sonnait, posé sur le meuble à côté du lit. Par la fenêtre de la chambre, un pâle rayon de soleil cherchait péniblement à traverser les nuages. Un temps mitigé, mais au moins il ne pleuvait pas.
La chambre était grande, avec deux étagères contenants une belle collection de livres, à côté d'un bureau de travail bien rangé sur lequel il n'y avait pas même un crayon. Les murs étaient peints en bleu clair sur lesquels étaient affichés diverse posters, d'animaux, de sport et surtout de plages paradisiaques. Le sol était un parquais en bois recouvert d'un tapis aux motifs anciens.
La chambre donnait sur une autre salle, une grande salle contenant des fossiles d'un côté, de l'autre étaient présentés fièrement une dizaine d'uniformes napoléoniens, la période historique préférée de Jonathan.
Ross aimait ce genre de collections, contrastant avec la modernité de sa technologie comportant une chaine Hi fi, deux ordinateurs portables et une télévision écran plat HD tout équipé. Tout cet attirail représentait plutôt bien la personnalité du scientifique, à la fois moderne et à la tendance régulière à se tourner vers le passé que ce soit pour de simples souvenirs ou pour de l'archéologie.
Jonathan se leva difficilement, chercha son téléphone portable avant de répondre :
-« Allo ? » dit-il en baillant
-« John, enfin rentré ! C'est parfait, dépêche toi de venir nous rejoindre on est à la forêt de Dean, près du fleuve Wye, tu nous retrouveras ! A toute... »
John n'eut pas le temps de répondre que le son du répondeur résonna. On venait de lui raccrocher à la figure.
Celle qui venait de l'appeler aussi précipitamment était son amie Lisa Clever.
Une jeune femme brune de 27 ans, aux yeux marron chocolat. C'était une femme vive, énergique et surtout sportive ce qui constituait sa principale activité en dehors de son travail en tant que responsable de gestion et conservation des milieux boisés. Tous deux s'appréciaient beaucoup, ils étaient plus que des amis bien que leur relation n'ait jamais été amoureuse. John et Lisa se connaissaient depuis près de 10 ans déjà.
Le déjeuner fut bref, bien qu'il fallu trois bonnes tasses à café au scientifique pour retrouver tout son esprit.
-« Allons-y ! » S'exclama-t-il pour lui-même au moment de partir rejoindre son amie après s'être habillé précipitamment. Il ne prit même pas le temps de se regarder dans le miroir l'espace d'une minute.
Il ne put également pas dire si cela était dû aux trois grandes tasses de café mais le rythme de percussions lui revint dans les oreilles jusqu'à sa voiture avant de s'évanouir à nouveau comme s'il n'y avait rien eu.
Après une bonne demi-heure de route, Jonathan y arriva enfin.
Il marcha pendant encore un long moment avant d'arriver à destination.
Le ciel était toujours gris, Ross avait devant lui la fameuse rivière Wye. Une falaise se dressait sur sa gauche et la forêt s'étendait à perte de vue tout autour de lui. En ce début de mois de juillet, les arbres étaient bien verts.
-« A te voilà enfin toi ! Ce n'est pas trop tôt ! » S'exclama Lisa en lui sautant au cou.
Elle était accompagnée d'un homme d'une quarantaine d'années portant l'uniforme d'un employé du parc, grand, très mince, aux cheveux noirs.
Lisa était vêtue d'un jean, elle portait un t-shirt vert clair ainsi qu'une simple veste d'un vert plus foncé, le tout parfaitement assorti à la couleur de ses yeux.
Ils s'échangèrent un sourire puis elle reprit :
-« Suis moi, j'ai quelque chose de spécial à te montrer. »
Elle parcouru plusieurs centaines de mètres dans la forêt avant de s'arrêter brusquement, marchant à sa suite John se stoppa net, interloqué.
Devant eux se dressait une statue en pierre d'environ3 mètresde haut. Ce n'était pas vraiment une statue, on aurait plutôt dit un totem. C'était une roche brunâtre, presque noire. Le visage du totem leur parut familier : une arcade sourcilière proéminente, un nez long et épaté au niveau des narines. Une simple fente représentait la bouche. De grandes oreilles rudimentaires étaient également sculptées. Enfin, la forme de la tête était cylindrique. Le totem était identique à ceux de l'île de Pâques. Que faisait-il ici, en Angleterre ?
-« Ce n'est pas tout. » affirma Lisa.
Elle s'avança vers le totem se pencha sur le sol et paru regarder quelque chose.
-« Viens voir ! » Lui dit-elle.
Méfiant, Jonathan s'approcha, scruta le sol et aperçu une étrange marque.
On aurait dit une empreinte. Une étrange empreinte à quatre doigts.
-« Tu reconnais ce genre de trace ? » Lui demanda-t-elle
-« A première vu, ca ressemble à une empreinte de reptile, mais elle n'a que quatre doigts. C'est étrange. Il y en a d'autres ? »
-« Une dizaine, dans les environs. »
-« Tu entends ce bruit ? » demanda Ross
Les 4 battements de tambours frappaient à nouveau.
-« Oui je l'entends, mais qu'est ce que c'est ? » se demanda son amie
-« Ils me suivent depuis mon retour dans l'avion, mais apparemment je ne suis pas le seul à l'entendre, c'est étrange. »
Un orage éclata, rapidement suivi d'une forte pluie.
-« Il est temps d'y aller ! » S'exclama l'employé.
-« On y va ! » Lui répondit Lisa.
Ils se dépêchèrent de retourner au centre le temps que la pluie cesse et surtout pour trouver une explication à ce qu'ils venaient de voir.