Certes, c’était bien gentil de faire le bôgosse ténébreux , le mec insensible qui s’en va sans se retourner et tout et tout mais voilà…

QU’EST-CE QUE JE FOUS MAINTENANT ?!?!

La météo s’était aggravée, il n’y avait plus personne à la réception et j’avais tellement froid…
J’hésitai à y retourner, ça entacherait mon charisme genre :

- Coucou, je peux avoir une couverture siouplait ?
-
-
- Casse-toi gros nul…
- Bouhouhou…

Mauvaise idée, je n’étais d’ailleurs pas très friand d’affronter sa réaction après ce que je venais de faire.
Je retournai alors misérablement, mais en héros, à ma Punto pour y passer la nuit.

Je tentai de faire un de ces pliages origami sur moi-même pour m’ajuster à la longueur de la banquette arrière, mais rien n’y fît…

J’étais donc assis là, couvert par ma seule veste, à écouter la pluie s’abattre sur mon pare-brise, sans pouvoir mettre le chauffage car ça aurait nécessité de l’essence.

Allais-je mourir ce soir ? En défendant la galanterie et le romantisme dont Victor était le chef de file ? (Qui ne sait pas ça ? Lolilol)

Tout était sombre, si sombre…