Mon père est un aviateur qui décide un jour d’acheter un vieil avion au marché noir et de le retaper. Il y passe ses jours et ses nuits. L’avion est installé en équilibre précaire sur une plateforme en bois, le long d’une falaise. Notre manoir est perché sur le haut de la falaise qui domine une vallée de sapins aussi fins que gigantesques.

Mais voilà qu’un jour, mon père et moi nous retrouvons poursuivis par des tanks. Nous sommes dans une petite voiture blanche miteuse, une deux chevaux carrée. Nous tentons désespérément de semer nos adversaires. Pour leur échapper, nous roulons sur l’étroite planche de bois sur laquelle repose l’avion. Notre poursuivant s’engage sur la plateforme. C’est alors qu’un autre tank arrive en face, à l’autre bout de la planche. Ne pouvant supporter un tel poids, les planches se gondolent puis la plateforme bascule et nous emporte tous.

Je parviens à m’extirper de la deux-chevaux, et avise un des immenses sapins en dessous de moi. Je vise du mieux que je peux, me préparant à un choc violent. Peu avant l’impact, je ferme les yeux et j’attends, anxieuse, que la cime me fouette et que les épines m’écorchent. Mais j’arrive tout en douceur à m’accrocher. A la fois surprise et rassurée, je jauge la distance qui me sépare du sol. Je constate avec horreur que je suis incapable d’apercevoir la base du tronc. Il faut que je descende, me dis-je. Alors, je saute sur l’arbre d’à côté, puis sur le suivant, choisissant à chaque fois un arbre plus petit.

Finalement, je me retrouve au pied de la falaise. Une main géante fait alors son apparition, tendue vers moi comme si elle attendait ma propre main. Je me rends compte que cette main secourable appartient à un ami, dont je ne parviens pas à définir l’identité. Il veut que je remonte. A l’instant même où je touche sa main, je me réveille.

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Le texte et court et je m'en excuse, il n'offre pas énormément de matière.