Note de la fic :
Publié le 17/11/2012 à 23:45:14 par MassiveDynamic
Hs : Merci au com de SuperTramp
Petite musique d'ambiance qui colle au texte pour ceux qui veulent !
&feature=related
J'arpentais les routes qui se croisaient et s'étalaient à perte de vue depuis maintenant deux jours. Je croisais bien quelques villes par-ci par-là, mais j'évitais de m'y attarder. J'y prenais juste les journeaux gratuits afin d'éplucher les articles me concernant. Les policiers avaient des pistes, mais ils demeuraient dans le flou. Pour l'instant. Tant que mes seuls crimes connus sont ceux de hier, ces deux personnes mortes pour rien, pour l'absurde, alors les relier à moi relève de l'improbable. Mais d'autres cadavres remonteront bien vite à la surface. Et avant de devoir me confronter à ma propre réalité, je préfère me concentrer sur mes objectifs actuels. J'avais retiré mille euros en liquide sur lesquels je comptais pour fuir rapidement vers un autre pays d'Europe. J'essayais donc de gérer mon budget au mieux, en ne faisant que des dépenses strictement nécessaires. Et même si mon compte en banque contenait encore plusieurs milliers d'euros d'économie, je préférais éviter toute transaction, car une fois que mon identité sera connue de tous, ils me localiseront plus rapidement. La journée était passée très rapidement. Il faut dire que mon trajet avait été linéaire, une ligne droite presque constante, avec pour seule compagnie quelques cds qui tournaient en boucle. La nuit tombait, et je venais de rejoindre un petit village près de Toulouse. En arrivant dans le village, je me suis directement dirigé vers un hotel. Dormir sur le siège arrière de mon véhicule, je n'en pouvais plus.
Je rentre dans l'hotel. Etrangement, je m'attendais à quelque chose de plus...rustique. En vérité, le bâtiment est très moderne. Il dispose même d'un bar. Un luxe que je n'espérais pas, vu la petite superficie du village. Et pourtant, c'est un lieu très fréquenté. Beaucoup de gens vaquent à leurs occupations. Ce doit être un endroit de passage, par lequel s'arrêtent tous les voyageurs. Je m'installe au comptoir du bar et leur commande un verre de vin. Une fois servi, je prête un oeil attentif aux informations diffusées à la télévision juste au dessus de ma tête. Je tends l'oreille, mais n'entends rien d'intéressant. Du moins, rien qui ne se rapporte à moi. Et bien, après tout, je ne suis pas le centre du monde. Mais être en cavale, forcément, cela rend un peu paranoïaque. Pourtant, je ne suis qu'un inconnu ici, parmi d'autres anonymes. En lorgnant un peu de gauche à droite, je remarque une jeune blonde, probablement la vingtaine, seule. Je fais glisser mon verre sur le comptoir jusqu'à elle, puis m'installe sur le tabouret à côté d'elle.
- C'est une étrange journée, dis-je, les yeux fixés sur les étagères derrière le bar, remplies d'alcool.
- Non, pas vraiment. C'est une journée comme les autres, avec les mêmes déceptions, me répond-t-elle, le regard traçant également vers ces mêmes étagères.
- Un problème amoureux ? Dis-je en tournant cette fois ma tête vers elle.
Elle boit. Du rouge, tout comme moi. Jusqu'à la dernière goutte.
- On peut dire ça, oui. Ca n'a plus d'importance.
Ses yeux se remplissent. Des larmes cherchent à se libérer. Ses mains serrent le verre. Elle semble désespérée. J'ingurgite rapidement mon premier verre puis en commande un deuxième pour elle et moi. Fatigué de l'appeler "elle", je préfère, moi aussi, à l'image de ceux qui cherchent vengeance pour des crimes absurdes, placer un nom sur ce visage.
- Tout a de l'importance. Et cela doit être plutôt grave pour que quelqu'un comme vous se retrouve dans un endroit pareil, en plein village, et seule. Oh, et, je m'appelle Bélias.
- Je vous retourne la question. Prudence.
- Je dois me méfier de vous ?
Elle laisse s'échapper un petit rire. Son visage crispé s'était un peu détendu. Elle semblait plus sereine, l'espace de quelques secondes.
- Allez savoir. Non, Prudence, c'est mon prénom.
Je souris à mon tour, un peu bêtement. C'est vrai que j'avais passé mes derniers jours à faire la mou. Je fais osciller mon verre à pied en le secouant légèrement en son milieu, tout en la fixant.
- Je ne dois pas être le premier à faire le quiproquo ! Quoi qu'il en soit, Prudence, j'ai décidé de quitter mes attaches. Je compte me rendre à Toulouse demain, mais à vrai dire, je ne sais pas où je vais.
Elle semble appliquer un peu plus son regard vers le mien. J'ai probablement capté son attention.
- Vous fuyez quelque chose ? Me demande-t-elle, intriguée, d'une voix cependant posée.
- Non, pas nécessairement, je pars juste un moment.
- Mais vous portez une alliance. Si vous ne fuyez pas quelque chose, vous devez bien fuir quelqu'un.
Une alliance est effectivement glissée autour de mon doigt avec lequel j'appliquais avec attention de petites pressions sur la tige en verre du... verre...
- Et vous n'en avez pas, vous attendiez donc quelqu'un.
Elle sourit, puis porte le vin à sa bouche.
- Cessons de nous renvoyer la balle. J'attendais quelqu'un, oui, mais je ne souhaite plus le voir arriver. C'est très long et compliqué, la seule chose que vous devez savoir, c'est qu'effectivement, je suis seule, actuellement. Et je ne sais pas non plus où aller. J'avais des projets, mais ils se sont effondré en l'espace de quelques jours. Il a fallu deux couchers de soleil pour que tout change. Et pourtant, c'est une journée comme les autres. Elle ne fait que m'apporter un lot de malheurs, mais pour le reste, tout est à l'identique. Le changement dépend du point de vue.
Son regard s'est à nouveau focalisé sur les alcools reposant sur les étagères. Prudence semble marquée, mais elle se contrôle très bien. Peu importe ce qu'elle a pu traverser, elle parait aussi vagabonde que moi, actuellement.
- Les choses prennent parfois des proportions innatendues. Je ne suis pas marié, mais je comptais l'être très bientôt. Je ne fuis pas mon mariage, ni ma fiancée. Je pars, tout simplement. Comme vous l'avez dit, des choses se sont effondrées, et je ne peux pas recoller les morceaux. Je ne veux pas, d'ailleurs. J'ai jeté un rideau sur le passé, j'ai recouvert de noir tout ce qui se trouve derrière moi, et à présent, je ne fais qu'avancer. L'itinéraire est parfois abstrait, mais il ne s'arrête jamais. Et il ne me fera jamais reculer. Je peux stagner périodiquement, mais le progrès demeurera ma motivation première. De ce fait, aucune journée ne peut être comme les autres. Car chaque jour qui passe est remplacé par le suivant. Il n'y a de réel que ce qui s'écrit au moment présent. Ce qui le précède n'a pas d'importance.
Prudence parait transportée. Son teint a légèrement rosé, et quant à ses émotions, elle semble partagée entre la joie et la tristesse. Elle se tourne légèrement, ôtant ses jambes de sous le comptoir du bar pour les rapprocher des miennes. Et, à nouveau, son regard avait quitté l'alcool. Je suis son nouvel apéritif.
- Vous abandonnez votre passé ? Je ne pense pas, vous dites en faire abstraction, mais vous le fuyez. Qu'à cela ne tienne, vous êtes libre de vos actes. Ce que vous avez vécu ne m'intéresse pas vraiment, j'ai moi-même une vie ponctuée par des drames, et je n'en fais pas l'étallage, je ne vous demanderai donc pas de vider votre sac. En revanche, quant à votre destination, si vous n'avez aucune attache, je ne peux que vous conseiller l'Espagne.
L'Espagne... J'y ai fait un voyage, il y a plusieurs années. Cela reste l'une des expériences les plus enrichissantes de ma vie. Je sais déjà comment ma cavale se terminera, donc effectivement, pourquoi ne pas l'écouter et mettre le cap vers cette destination ? Au moins, j'y passerai des instants de rêve. Mais sa voix vient interrompre mes pensées.
- Enfin, l'Espagne, ou n'importe quel autre pays, pourvu que vous ayez de l'argent ! Vous n'êtes pas parti sur un coup de tête, quand même ?
Comment lui répondre... J'avais assez d'argent pour subvenir à mes besoins pendant quelques mois, mais une vie de vagabond ne serait évidemment pas viable, à terme. De toute façon, j'estimais la durée de ma fuite à quelques semaines tout au plus, avant d'être traqué sans relâche. Quant à mon départ, on ne pourrait pas vraiment appeler cela un coup de tête. C'était surtout le geste le plus sensé à ma disposition. Je bois mon fond de verre puis lui répond.
- Cela pourrait paraître en être un. Mais c'est plus complique que cela. Je devais juste partir, voilà tout. Et puis, de vous à moi, quelle importance ?
Je lui lance un sourire franc. Elle me le rend en me dévorant du regard. Je pousse un un gros soupir puis règle l'addition. Le voyage m'avait épuisé. Je lui demande si elle est là pour la nuit, elle me dit que non, du moins, ça n'était pas prévu. Mais les choses se bousculent. A présent, cette journée, à ses yeux, n'est plus une journée habituelle. Elle m'avait rencontré.
Petite musique d'ambiance qui colle au texte pour ceux qui veulent !
&feature=related
J'arpentais les routes qui se croisaient et s'étalaient à perte de vue depuis maintenant deux jours. Je croisais bien quelques villes par-ci par-là, mais j'évitais de m'y attarder. J'y prenais juste les journeaux gratuits afin d'éplucher les articles me concernant. Les policiers avaient des pistes, mais ils demeuraient dans le flou. Pour l'instant. Tant que mes seuls crimes connus sont ceux de hier, ces deux personnes mortes pour rien, pour l'absurde, alors les relier à moi relève de l'improbable. Mais d'autres cadavres remonteront bien vite à la surface. Et avant de devoir me confronter à ma propre réalité, je préfère me concentrer sur mes objectifs actuels. J'avais retiré mille euros en liquide sur lesquels je comptais pour fuir rapidement vers un autre pays d'Europe. J'essayais donc de gérer mon budget au mieux, en ne faisant que des dépenses strictement nécessaires. Et même si mon compte en banque contenait encore plusieurs milliers d'euros d'économie, je préférais éviter toute transaction, car une fois que mon identité sera connue de tous, ils me localiseront plus rapidement. La journée était passée très rapidement. Il faut dire que mon trajet avait été linéaire, une ligne droite presque constante, avec pour seule compagnie quelques cds qui tournaient en boucle. La nuit tombait, et je venais de rejoindre un petit village près de Toulouse. En arrivant dans le village, je me suis directement dirigé vers un hotel. Dormir sur le siège arrière de mon véhicule, je n'en pouvais plus.
Je rentre dans l'hotel. Etrangement, je m'attendais à quelque chose de plus...rustique. En vérité, le bâtiment est très moderne. Il dispose même d'un bar. Un luxe que je n'espérais pas, vu la petite superficie du village. Et pourtant, c'est un lieu très fréquenté. Beaucoup de gens vaquent à leurs occupations. Ce doit être un endroit de passage, par lequel s'arrêtent tous les voyageurs. Je m'installe au comptoir du bar et leur commande un verre de vin. Une fois servi, je prête un oeil attentif aux informations diffusées à la télévision juste au dessus de ma tête. Je tends l'oreille, mais n'entends rien d'intéressant. Du moins, rien qui ne se rapporte à moi. Et bien, après tout, je ne suis pas le centre du monde. Mais être en cavale, forcément, cela rend un peu paranoïaque. Pourtant, je ne suis qu'un inconnu ici, parmi d'autres anonymes. En lorgnant un peu de gauche à droite, je remarque une jeune blonde, probablement la vingtaine, seule. Je fais glisser mon verre sur le comptoir jusqu'à elle, puis m'installe sur le tabouret à côté d'elle.
- C'est une étrange journée, dis-je, les yeux fixés sur les étagères derrière le bar, remplies d'alcool.
- Non, pas vraiment. C'est une journée comme les autres, avec les mêmes déceptions, me répond-t-elle, le regard traçant également vers ces mêmes étagères.
- Un problème amoureux ? Dis-je en tournant cette fois ma tête vers elle.
Elle boit. Du rouge, tout comme moi. Jusqu'à la dernière goutte.
- On peut dire ça, oui. Ca n'a plus d'importance.
Ses yeux se remplissent. Des larmes cherchent à se libérer. Ses mains serrent le verre. Elle semble désespérée. J'ingurgite rapidement mon premier verre puis en commande un deuxième pour elle et moi. Fatigué de l'appeler "elle", je préfère, moi aussi, à l'image de ceux qui cherchent vengeance pour des crimes absurdes, placer un nom sur ce visage.
- Tout a de l'importance. Et cela doit être plutôt grave pour que quelqu'un comme vous se retrouve dans un endroit pareil, en plein village, et seule. Oh, et, je m'appelle Bélias.
- Je vous retourne la question. Prudence.
- Je dois me méfier de vous ?
Elle laisse s'échapper un petit rire. Son visage crispé s'était un peu détendu. Elle semblait plus sereine, l'espace de quelques secondes.
- Allez savoir. Non, Prudence, c'est mon prénom.
Je souris à mon tour, un peu bêtement. C'est vrai que j'avais passé mes derniers jours à faire la mou. Je fais osciller mon verre à pied en le secouant légèrement en son milieu, tout en la fixant.
- Je ne dois pas être le premier à faire le quiproquo ! Quoi qu'il en soit, Prudence, j'ai décidé de quitter mes attaches. Je compte me rendre à Toulouse demain, mais à vrai dire, je ne sais pas où je vais.
Elle semble appliquer un peu plus son regard vers le mien. J'ai probablement capté son attention.
- Vous fuyez quelque chose ? Me demande-t-elle, intriguée, d'une voix cependant posée.
- Non, pas nécessairement, je pars juste un moment.
- Mais vous portez une alliance. Si vous ne fuyez pas quelque chose, vous devez bien fuir quelqu'un.
Une alliance est effectivement glissée autour de mon doigt avec lequel j'appliquais avec attention de petites pressions sur la tige en verre du... verre...
- Et vous n'en avez pas, vous attendiez donc quelqu'un.
Elle sourit, puis porte le vin à sa bouche.
- Cessons de nous renvoyer la balle. J'attendais quelqu'un, oui, mais je ne souhaite plus le voir arriver. C'est très long et compliqué, la seule chose que vous devez savoir, c'est qu'effectivement, je suis seule, actuellement. Et je ne sais pas non plus où aller. J'avais des projets, mais ils se sont effondré en l'espace de quelques jours. Il a fallu deux couchers de soleil pour que tout change. Et pourtant, c'est une journée comme les autres. Elle ne fait que m'apporter un lot de malheurs, mais pour le reste, tout est à l'identique. Le changement dépend du point de vue.
Son regard s'est à nouveau focalisé sur les alcools reposant sur les étagères. Prudence semble marquée, mais elle se contrôle très bien. Peu importe ce qu'elle a pu traverser, elle parait aussi vagabonde que moi, actuellement.
- Les choses prennent parfois des proportions innatendues. Je ne suis pas marié, mais je comptais l'être très bientôt. Je ne fuis pas mon mariage, ni ma fiancée. Je pars, tout simplement. Comme vous l'avez dit, des choses se sont effondrées, et je ne peux pas recoller les morceaux. Je ne veux pas, d'ailleurs. J'ai jeté un rideau sur le passé, j'ai recouvert de noir tout ce qui se trouve derrière moi, et à présent, je ne fais qu'avancer. L'itinéraire est parfois abstrait, mais il ne s'arrête jamais. Et il ne me fera jamais reculer. Je peux stagner périodiquement, mais le progrès demeurera ma motivation première. De ce fait, aucune journée ne peut être comme les autres. Car chaque jour qui passe est remplacé par le suivant. Il n'y a de réel que ce qui s'écrit au moment présent. Ce qui le précède n'a pas d'importance.
Prudence parait transportée. Son teint a légèrement rosé, et quant à ses émotions, elle semble partagée entre la joie et la tristesse. Elle se tourne légèrement, ôtant ses jambes de sous le comptoir du bar pour les rapprocher des miennes. Et, à nouveau, son regard avait quitté l'alcool. Je suis son nouvel apéritif.
- Vous abandonnez votre passé ? Je ne pense pas, vous dites en faire abstraction, mais vous le fuyez. Qu'à cela ne tienne, vous êtes libre de vos actes. Ce que vous avez vécu ne m'intéresse pas vraiment, j'ai moi-même une vie ponctuée par des drames, et je n'en fais pas l'étallage, je ne vous demanderai donc pas de vider votre sac. En revanche, quant à votre destination, si vous n'avez aucune attache, je ne peux que vous conseiller l'Espagne.
L'Espagne... J'y ai fait un voyage, il y a plusieurs années. Cela reste l'une des expériences les plus enrichissantes de ma vie. Je sais déjà comment ma cavale se terminera, donc effectivement, pourquoi ne pas l'écouter et mettre le cap vers cette destination ? Au moins, j'y passerai des instants de rêve. Mais sa voix vient interrompre mes pensées.
- Enfin, l'Espagne, ou n'importe quel autre pays, pourvu que vous ayez de l'argent ! Vous n'êtes pas parti sur un coup de tête, quand même ?
Comment lui répondre... J'avais assez d'argent pour subvenir à mes besoins pendant quelques mois, mais une vie de vagabond ne serait évidemment pas viable, à terme. De toute façon, j'estimais la durée de ma fuite à quelques semaines tout au plus, avant d'être traqué sans relâche. Quant à mon départ, on ne pourrait pas vraiment appeler cela un coup de tête. C'était surtout le geste le plus sensé à ma disposition. Je bois mon fond de verre puis lui répond.
- Cela pourrait paraître en être un. Mais c'est plus complique que cela. Je devais juste partir, voilà tout. Et puis, de vous à moi, quelle importance ?
Je lui lance un sourire franc. Elle me le rend en me dévorant du regard. Je pousse un un gros soupir puis règle l'addition. Le voyage m'avait épuisé. Je lui demande si elle est là pour la nuit, elle me dit que non, du moins, ça n'était pas prévu. Mais les choses se bousculent. A présent, cette journée, à ses yeux, n'est plus une journée habituelle. Elle m'avait rencontré.
Commentaires
- Daz
18/11/2012 à 18:34:15
Honnetement j'adore
Le texte est très bien et les réflexions faites ( je parle des deux chapitres) sont très bien structurées.
Hate de voir la suite - SuperTramp
18/11/2012 à 17:55:12
J'étais son nouvel apéritif .
Un peu plus de détail une nouvelle rencontre et une musique , le texte toujours à la hauteur !
Le seul bémole est la longévité du dialogue qui aurait pu etre interrompu par un petit évenement histoire de nous laisser reposer un peu mais dans l'esenmble je ne suis pas déçu