Note de la fic :
Le Fugitif
Par : MassiveDynamic
Genre : Action, Réaliste
Statut : C'est compliqué
Chapitre 1 : Premier Jour
Publié le 17/11/2012 à 02:16:05 par MassiveDynamic
HS : Pour les quelques uns qui me connaissent, je reviens avec une fic réfléchie, et que je vous transmet en parralèle de l'écriture du roman "Bleu Méthylène", grosse réécriture et réadaptation de ma fic éponyme (ya du boulot ) Enjoy ! Vos commentaires me feront plaisir !
Ce chapitre est cours car il sert d'introduction !
Tu respires le même air chaque jour, mais plus le temps passe, plus il se détériore, et plus il te détruit. Toute chose est basée sur ce principe de destruction. Naître est quelque chose de naturel. La mort l'est également. Les êtres vivants dégénèrent et se dégradent. Je ne fais qu’accélérer leur anéantissement. Aujourd'hui, j'ai tué deux personnes. Je ne les connaissais pas. Je peine même à me remémorer leur visage. Et, au fond, cela importe peu. Personne ne se souviendra d'eux. Leur famille, leurs amis, oui, mais pendant combien de temps ? Y penseront-ils dans cinq ans, en se réveillant le matin ? Ils n'auront de pensée pour eux que pendant quelques moments d'absence, lors de quelques instants creux de leur journée, où le temps semblera s'être arrêté. Et une fois ces derniers morts, il n'y aura pas une seule âme pour clamer les avoir connu. Ce ne sont que des grains de sables dans une mer dorée absurde que le vent ne cesse d'emporter, empoisonnant l'air un peu plus à chaque bourrasque. J'ai tué deux personnes, et on me recherchera très vite pour leurs meurtres. Alors je roule. Je ne sais pas trop vers où je me dirige, pour l'instant, je fais cap vers le sud. Les informations vont vite se transmettre, alors j'essaie d'aller le plus loin possible, en évitant évidemment les aéroports ou bien les transports en communs. Il s'agit actuellement de fuir le plus loin possible avec ma voiture. Je ne connais pas vraiment le système policier dans le cadre d'un avis de recherche. Peut-être y aura-t-il des barrages routiers, et les caméras seront très sûrement surveillées. Je n'espère pas fuir tranquillement. A vrai dire, je ne sais même plus ce que je veux. Je suis juste devenu un marchand de mort qui vagabonde.
Le soleil est crépusculaire. Il parait tellement rayonnant, alors que d'ici quelques heures, ce sera à un autre astre de le remplacer. Pourtant il est là à resplendir, et des milliers de gens l'admirent probablement en ce moment même. Les heures passent, je reste concentré sur la route. Sans me distraire, j'écoute la radio. Ils parlent de moi. Ils évoquent un crime d'une violence inouïe. Les victimes de ce matin ne méritaient sans doute aucunement de perdre la vie, mais ils étaient sur ma route, et je devais me protéger. N'est-ce pas là l'instinct le plus inné de l'homme ? Tout faire pour sa survie ? Quoi qu'il en soit, la presse ne connait toujours pas mon identité. Je n'ai que quelques jours, quarante-huit heures tout au plus, ensuite, je ne jouirais plus de ma liberté. A vrai dire, être contraint à fuir, c'est déjà l'avoir plus ou moins perdue.
Je m'arrête quelques minutes sur une aire d'autoroute et fouille dans un sachet laissé sur les sièges arrières. J'avais pris soin de payer tout un tas de nourriture et de boissons au début de ma cavale afin de m'assurer plusieurs jours avec des vivres à portée de main. Je n'avais évidemment rien payé avec ma carte de crédit. Tout en liquide. Un simple sandwich usiné me sert de repas. Adossé à ma voiture, je profite de l'air, du calme, et du simple son des voitures qui défilent toutes sans but. Après quelques bouchées, je reçois un message sur mon téléphone.
"Tu fais quoi demain ? "
Ce message sonne comme un écho d'une ancienne vie. L'émetteur importe peu, tout cela n'existe plus. Je suis déjà à des centaines de kilomètres de ma ville, et il ne le sait même pas. Je suis encore l'ami drôle, le type qu'ils ont tous connu. Et je suis encore chez moi, à leurs yeux. Alors, ce que je fais demain... Rouler, encore. Jusqu'à atteindre la prochaine ville. Puis continuer. Jusqu'à ce que tombent les masques et que je devienne la bête immonde sur laquelle tout le monde souhaite mettre un visage.
Je reprends la route une fois la nuit tombée. J'avais passé plus de temps que prévu sur ce petit carré de béton en bordure d'autoroute, mais c'était probablement l'un de mes derniers instants de répits, alors je ne regrette pas de l'avoir un petit peu éternisé. Je préfère conduire de nuit. L'autoroute est dégagée, il n'y a pas beaucoup de monde, et je me sens apaisé. Cette sensation d'aller toujours plus loin me rend libre, alors que mes choix n'ont jamais été aussi restreints. Demain, j'irai dormir dans un petit hôtel, une fois arrivé en ville. Puis je réfléchirai à comment partir le plus loin possible le plus rapidement possible.
Ce chapitre est cours car il sert d'introduction !
Tu respires le même air chaque jour, mais plus le temps passe, plus il se détériore, et plus il te détruit. Toute chose est basée sur ce principe de destruction. Naître est quelque chose de naturel. La mort l'est également. Les êtres vivants dégénèrent et se dégradent. Je ne fais qu’accélérer leur anéantissement. Aujourd'hui, j'ai tué deux personnes. Je ne les connaissais pas. Je peine même à me remémorer leur visage. Et, au fond, cela importe peu. Personne ne se souviendra d'eux. Leur famille, leurs amis, oui, mais pendant combien de temps ? Y penseront-ils dans cinq ans, en se réveillant le matin ? Ils n'auront de pensée pour eux que pendant quelques moments d'absence, lors de quelques instants creux de leur journée, où le temps semblera s'être arrêté. Et une fois ces derniers morts, il n'y aura pas une seule âme pour clamer les avoir connu. Ce ne sont que des grains de sables dans une mer dorée absurde que le vent ne cesse d'emporter, empoisonnant l'air un peu plus à chaque bourrasque. J'ai tué deux personnes, et on me recherchera très vite pour leurs meurtres. Alors je roule. Je ne sais pas trop vers où je me dirige, pour l'instant, je fais cap vers le sud. Les informations vont vite se transmettre, alors j'essaie d'aller le plus loin possible, en évitant évidemment les aéroports ou bien les transports en communs. Il s'agit actuellement de fuir le plus loin possible avec ma voiture. Je ne connais pas vraiment le système policier dans le cadre d'un avis de recherche. Peut-être y aura-t-il des barrages routiers, et les caméras seront très sûrement surveillées. Je n'espère pas fuir tranquillement. A vrai dire, je ne sais même plus ce que je veux. Je suis juste devenu un marchand de mort qui vagabonde.
Le soleil est crépusculaire. Il parait tellement rayonnant, alors que d'ici quelques heures, ce sera à un autre astre de le remplacer. Pourtant il est là à resplendir, et des milliers de gens l'admirent probablement en ce moment même. Les heures passent, je reste concentré sur la route. Sans me distraire, j'écoute la radio. Ils parlent de moi. Ils évoquent un crime d'une violence inouïe. Les victimes de ce matin ne méritaient sans doute aucunement de perdre la vie, mais ils étaient sur ma route, et je devais me protéger. N'est-ce pas là l'instinct le plus inné de l'homme ? Tout faire pour sa survie ? Quoi qu'il en soit, la presse ne connait toujours pas mon identité. Je n'ai que quelques jours, quarante-huit heures tout au plus, ensuite, je ne jouirais plus de ma liberté. A vrai dire, être contraint à fuir, c'est déjà l'avoir plus ou moins perdue.
Je m'arrête quelques minutes sur une aire d'autoroute et fouille dans un sachet laissé sur les sièges arrières. J'avais pris soin de payer tout un tas de nourriture et de boissons au début de ma cavale afin de m'assurer plusieurs jours avec des vivres à portée de main. Je n'avais évidemment rien payé avec ma carte de crédit. Tout en liquide. Un simple sandwich usiné me sert de repas. Adossé à ma voiture, je profite de l'air, du calme, et du simple son des voitures qui défilent toutes sans but. Après quelques bouchées, je reçois un message sur mon téléphone.
"Tu fais quoi demain ? "
Ce message sonne comme un écho d'une ancienne vie. L'émetteur importe peu, tout cela n'existe plus. Je suis déjà à des centaines de kilomètres de ma ville, et il ne le sait même pas. Je suis encore l'ami drôle, le type qu'ils ont tous connu. Et je suis encore chez moi, à leurs yeux. Alors, ce que je fais demain... Rouler, encore. Jusqu'à atteindre la prochaine ville. Puis continuer. Jusqu'à ce que tombent les masques et que je devienne la bête immonde sur laquelle tout le monde souhaite mettre un visage.
Je reprends la route une fois la nuit tombée. J'avais passé plus de temps que prévu sur ce petit carré de béton en bordure d'autoroute, mais c'était probablement l'un de mes derniers instants de répits, alors je ne regrette pas de l'avoir un petit peu éternisé. Je préfère conduire de nuit. L'autoroute est dégagée, il n'y a pas beaucoup de monde, et je me sens apaisé. Cette sensation d'aller toujours plus loin me rend libre, alors que mes choix n'ont jamais été aussi restreints. Demain, j'irai dormir dans un petit hôtel, une fois arrivé en ville. Puis je réfléchirai à comment partir le plus loin possible le plus rapidement possible.
Commentaires
- SuperTramp
17/11/2012 à 10:44:41
Alors là chapeau, ton petit début "reflexion" te servant d'introdution est vraiment bien.
Les phrases sont bien tournées et je sent que cela va etre jouissif.
2 Petites remarques par ailleurs :
Pourquoi pas mettre une musique ?
Et pour la "prensation" des personnages, enfin du personnage actuel... viendra-t-elle un jour ? comment s'apelle -t-il ? Dans quel pays est il ?
C'est peut etre un choix de ta part de nous faire un début in medias res