Note de la fic :
Publié le 06/10/2012 à 11:23:09 par Pronche
La planète bleue se trouvait actuellement dans le champ de vision d’Ethan, grossissant de plus en plus à mesure que la frégate avançait dans sa direction. Les deux autres personnes dans l’infirmerie l’avaient rejoint devant la baie vitrée, admirant ce monde qui les hébergeaient, leur ‘maison’. Ils restèrent tous silencieux, préférant siroter leurs bières pour deux d’entre eux. Le plus grand des trois finit sa canette en premier et la jeta dans la poubelle la plus proche avant de venir se repositionner à côté des deux autres. Anthony pivota légèrement la tête sur la droite, de façon à avoir Ethan dans son champ de vision et brisa le silence :
— Magnifique, n’est-ce pas ?
Ce dernier confirma d’un léger hochement de tête, ajoutant aussi un commentaire.
— Oui, c’est tout simplement…beau.
Le vaisseau traversa la haute atmosphère sans aucun problème, volant désormais au-dessus d’une immense étendue d’eau. Le soleil venait à peine de se lever, donnant une couleur rouge-orange clair au ciel et aux nuages qui le parsemaient. Ethan admirait la vue avec émerveillement, dans un silence paisible.
— Où est-ce que nous sommes actuellement ?, demanda-t-il.
— Nous survolons l’Océan Indien, en direction de la côte Ouest des Etats-Unis pour finalement nous arrêter à Seattle, répondit Claire, sur un ton neutre.
Le médecin s’installa à son bureau et de commença son rapport, créant par la même un dossier médical pour Ethan. Les minutes s’écoulèrent ainsi, le garçon et le capitaine discutèrent de tout et de rien. Anthony acceptait volontiers toutes les questions que le jeune homme lui posait, y allant même de son petit commentaire personnel vis-à-vis de certaines décisions militaires, politiques ou juridiques. Saranova regardait la scène avec attention, notant mentalement et informatiquement le comportement de chacun envers l’autre.
La frégate passa rapidement au-dessus de la Californie, tournant vers le Nord, en direction de la cité émeraude. Une heure plus tard, ils y arrivèrent. Le vaisseau passa lentement près du Space Needle, cette tour futuriste haute de 182 mètres dont le sommet ressemblait à une soucoupe volante, puis survola la bibliothèque centrale, celle uniquement faite de verre et d’acier, haute d’une dizaine d’étages et aux formes hétérogènes. Des dizaines de petits véhicules, semblables à des voitures, passèrent autour de l’Orion, veillant à ne pas entrer en collision avec l’énorme navire. Celui-ci se posa sur un grand espace où plusieurs autres monstres volants étaient arrimés. Plusieurs hangars faits de métal et de forme rectangulaire se dressaient à une centaine de mètres du vaisseau, probablement utilisés pour le stockage des véhicules en attente d’être réparés. Puis, plus loin, se trouvait un énorme bâtiment blanc, en forme de demi-cercle et séparé en deux parties sur la longueur par un couloir aux vitres transparentes.
— C’est quoi cette grande bâtisse blanche ?, s’interrogea Ethan, pointant du doigt l’étrange construction.
— C’est le centre administratif et militaire de l’Alliance. Les grandes pontes se réunissent dans ce bâtiment, répliqua le capitaine, avec un petit sourire aux lèvres, avant de continuer son speech. On devra aller là-bas pour t’obtenir tout tes papiers, te donnant ainsi une identité et nous en profiterons pour te faire engager dans l’armée.
Le garçon approuva d’un bref hochement de tête et ils quittèrent tous les trois l’infirmerie. Les couloirs de l’Orion arboraient une couleur bleue nuit sur les murs et le plafond tandis que le sol était d’un gris anthracite. D’autres personnes sortirent dans le corridor, prenant tous la même direction. Après quelques minutes de marche, ils arrivèrent à un sas de dépressurisation, séparant l’équipage du monde extérieur.
La porte, installée sur le côté gauche du vaisseau, était grande ouverte, ce qui permettait à aux gens d’en sortir plus facilement. Une fois dehors, les soldats furent accueillis par leurs collègues qui les saluèrent chaleureusement. Higgs en profita pour passer le bonjour à quelques amis avant que le trio ne prenne la direction du centre administratif.
Ethan se retourna et observa la taille de l’Orion, celui-ci avait la forme d’un dirigeable et mesurait près d’un demi-kilomètre de long sur cent mètres de large. Il restait la bouche ouverte pendant tout le trajet, émerveillé par ce qui l’entourait. Les questions continuèrent à fuser l’espace de plusieurs minutes jusqu’à ce qu’ils arrivent devant le quartier général de l’Alliance. L’amnésique écarquilla encore plus ses yeux envoyant l’énormité de la bâtisse qui s’était révélée être beaucoup plus grande que ce qu’il imaginait.
— Bon sang, j’aurais jamais cru que ça serait aussi étendu que ça. Il doit bien être deux à trois plus grand et long que la frégate.
Saranova lâcha un léger rire, visiblement amusée de la réaction du jeune homme.
— Ça fait toujours cet effet quand on le voit la première fois. On y va ?
— Les dames d’abord, dit Anthony, se penchant en avant et tendant son bras droit en direction de l’entrée, comme pour inviter la doctoresse à faire le premier pas.
Celle-ci ria à nouveau avant d’avancer, activant les portes automatiques qui s’ouvrirent rapidement.
— Il est toujours comme ça ?, demanda Ethan en pointant le sergent du doigt.
— Oui, c’est comme ça qu’on m’a éduqué. Et je compte bien t’apprendre la même chose ! Clair !?
— Ok, ok, j’ai compris.
Ethan leva les yeux au ciel et soupira. Finalement, ils arrivèrent au bureau des inscriptions. Claire parla à l’hôtesse qui s’y trouvait, expliquant la délicate situation dans laquelle ils étaient pendant que le jeune homme regardait tout autour de lui, observant et touchant chaque nouvel objet qui tombait sous ses yeux, ce qui lui valu une réprimande amicale de la part du capitaine. L’employé quitta la pièce pendant de longues minutes avant de revenir, indiquant d’un signe de tête que tout était bon. Durant les heures qui suivirent, Ethan passa plusieurs tests (physiques et psychologiques) ainsi qu’un examen médical qui le donnaient apte au service, avant de signer en bas de la feuille indiquant qu’il s’engageait pour les trois prochaines années. Le trio quitta le bâtiment en fin d’après-midi. Lorsqu’ils se retrouvèrent dans la rue située devant le QG, les deux militaires s’arrêtèrent brusquement et saluèrent la personne qui se trouvait devant eux et celle-ci le leur rendit.
— Amiral, dirent-ils, d’une même voix et baissant leurs mains droite en même temps.
Le bleu regarda à son tour la personne qui se dressait face à eux. Il s’agissait d’un homme, plutôt grand mais moins qu’Anthony, âgé d’une quarantaine d’année, aux cheveux bleu nuit coupés court et des yeux noirs qui pétillaient d’intelligence et de sagesse. Peu de rides marquaient son visage.
— Voila donc notre fameux passager mystère, ravi de pouvoir vous rencontrer. Je suis Ian Blanco, Amiral de l’Orion, dit-il, souriant et présentant sa main au garçon qui la serra.
— Tout le plaisir est pour moi, Amiral.
— J’espère vous voir bientôt à bord.
Le jeune homme fit un léger signe de tête affirmatif.
— En parlant de cela, je tiens à vous remercier pour l’offre que vous m’avez faite et que j’accepte. C’est rare de tomber sur des gens qui vous font une telle proposition sans peu de chose en retour. Encore une fois, merci.
— Ce n’est rien, je suis sûr que vous nous serez utile, d’une façon ou d’une autre. Veuillez m’excusez mais j’ai un débriefing à faire. Sur ce, bonne journée.
Ce sont sur ces mots que Blanco entra dans la bâtisse, laissant les trois personnes dans une rue presque déserte. Le trio reprit sa route, se dirigeant vers la base de Seattle.
_________________________
6 mois plus tard
La nuit était présente depuis un bon moment déjà, son manteau bleu nuit recouvrait le ciel. Une légère brise fraîche soufflait doucement, refroidissant encore plus le climat tempéré qui régnait dans la cité émeraude. Dans la base de l’armée de Seattle (qui servait aussi de centre de formation), une cinquantaine de soldats étaient regroupés dehors, tous alignés en rang de dix et presque collés les uns aux autres. Les vêtements qu’ils portaient se ressemblaient tous, un tee-shirt noir, un pantalon kaki et des bottes en cuir noir. La cour intérieure dans laquelle ils se trouvaient était uniquement éclairée par des projecteurs. Un homme de petite taille et de faible constitution se tenait devant eux, les mains derrière le dos et le regard observant attentivement les bleus. En observant sa veste et ses galons, on pouvait facilement deviner qu’il était colonel. Plusieurs autres militaires arrivèrent et se placèrent à ses côtés.
— Comme vous le savez, votre période de formation est actuellement terminée. Chaque personne qui se trouve à côté de moi va appeler plusieurs soldats pour qu’ils rejoignent la division à laquelle ils sont affectés, expliqua le petit homme avant de reculer de quelques pas et de laisser l’appel se faire.
Plusieurs minutes s’écoulèrent ainsi. Peu à peu, les rangs des recrues se vidèrent, laissant finalement Ethan seul avec l’Amiral Blanco. Ce dernier lui fit un petit sourire avant d’effectuer un signe de tête, indiquant à l’amnésique de le suivre. Le garçon obéit et pressa le pas, se retrouvant côte à côte avec son supérieur.
— Je sais que tu viens seulement de sortir d’une courte nuit de sommeil mais je dois t’envoyer en mission, accompagné d’Anthony bien sûr. Le briefing va bientôt commencer, les autres n’attendent plus que toi.
Ethan hocha de la tête en signe de compréhension et leva un sourcil, curieux du comportement de son chef. Celui-ci se permettait de tutoyer un simple soldat avec qui il n’avait discuté que très rarement au cours des derniers mois. Avec ça et le manque de repos à cause du réveil forcé à trois heures du matin, la journée promettait d’être très intéressante.
— Magnifique, n’est-ce pas ?
Ce dernier confirma d’un léger hochement de tête, ajoutant aussi un commentaire.
— Oui, c’est tout simplement…beau.
Le vaisseau traversa la haute atmosphère sans aucun problème, volant désormais au-dessus d’une immense étendue d’eau. Le soleil venait à peine de se lever, donnant une couleur rouge-orange clair au ciel et aux nuages qui le parsemaient. Ethan admirait la vue avec émerveillement, dans un silence paisible.
— Où est-ce que nous sommes actuellement ?, demanda-t-il.
— Nous survolons l’Océan Indien, en direction de la côte Ouest des Etats-Unis pour finalement nous arrêter à Seattle, répondit Claire, sur un ton neutre.
Le médecin s’installa à son bureau et de commença son rapport, créant par la même un dossier médical pour Ethan. Les minutes s’écoulèrent ainsi, le garçon et le capitaine discutèrent de tout et de rien. Anthony acceptait volontiers toutes les questions que le jeune homme lui posait, y allant même de son petit commentaire personnel vis-à-vis de certaines décisions militaires, politiques ou juridiques. Saranova regardait la scène avec attention, notant mentalement et informatiquement le comportement de chacun envers l’autre.
La frégate passa rapidement au-dessus de la Californie, tournant vers le Nord, en direction de la cité émeraude. Une heure plus tard, ils y arrivèrent. Le vaisseau passa lentement près du Space Needle, cette tour futuriste haute de 182 mètres dont le sommet ressemblait à une soucoupe volante, puis survola la bibliothèque centrale, celle uniquement faite de verre et d’acier, haute d’une dizaine d’étages et aux formes hétérogènes. Des dizaines de petits véhicules, semblables à des voitures, passèrent autour de l’Orion, veillant à ne pas entrer en collision avec l’énorme navire. Celui-ci se posa sur un grand espace où plusieurs autres monstres volants étaient arrimés. Plusieurs hangars faits de métal et de forme rectangulaire se dressaient à une centaine de mètres du vaisseau, probablement utilisés pour le stockage des véhicules en attente d’être réparés. Puis, plus loin, se trouvait un énorme bâtiment blanc, en forme de demi-cercle et séparé en deux parties sur la longueur par un couloir aux vitres transparentes.
— C’est quoi cette grande bâtisse blanche ?, s’interrogea Ethan, pointant du doigt l’étrange construction.
— C’est le centre administratif et militaire de l’Alliance. Les grandes pontes se réunissent dans ce bâtiment, répliqua le capitaine, avec un petit sourire aux lèvres, avant de continuer son speech. On devra aller là-bas pour t’obtenir tout tes papiers, te donnant ainsi une identité et nous en profiterons pour te faire engager dans l’armée.
Le garçon approuva d’un bref hochement de tête et ils quittèrent tous les trois l’infirmerie. Les couloirs de l’Orion arboraient une couleur bleue nuit sur les murs et le plafond tandis que le sol était d’un gris anthracite. D’autres personnes sortirent dans le corridor, prenant tous la même direction. Après quelques minutes de marche, ils arrivèrent à un sas de dépressurisation, séparant l’équipage du monde extérieur.
La porte, installée sur le côté gauche du vaisseau, était grande ouverte, ce qui permettait à aux gens d’en sortir plus facilement. Une fois dehors, les soldats furent accueillis par leurs collègues qui les saluèrent chaleureusement. Higgs en profita pour passer le bonjour à quelques amis avant que le trio ne prenne la direction du centre administratif.
Ethan se retourna et observa la taille de l’Orion, celui-ci avait la forme d’un dirigeable et mesurait près d’un demi-kilomètre de long sur cent mètres de large. Il restait la bouche ouverte pendant tout le trajet, émerveillé par ce qui l’entourait. Les questions continuèrent à fuser l’espace de plusieurs minutes jusqu’à ce qu’ils arrivent devant le quartier général de l’Alliance. L’amnésique écarquilla encore plus ses yeux envoyant l’énormité de la bâtisse qui s’était révélée être beaucoup plus grande que ce qu’il imaginait.
— Bon sang, j’aurais jamais cru que ça serait aussi étendu que ça. Il doit bien être deux à trois plus grand et long que la frégate.
Saranova lâcha un léger rire, visiblement amusée de la réaction du jeune homme.
— Ça fait toujours cet effet quand on le voit la première fois. On y va ?
— Les dames d’abord, dit Anthony, se penchant en avant et tendant son bras droit en direction de l’entrée, comme pour inviter la doctoresse à faire le premier pas.
Celle-ci ria à nouveau avant d’avancer, activant les portes automatiques qui s’ouvrirent rapidement.
— Il est toujours comme ça ?, demanda Ethan en pointant le sergent du doigt.
— Oui, c’est comme ça qu’on m’a éduqué. Et je compte bien t’apprendre la même chose ! Clair !?
— Ok, ok, j’ai compris.
Ethan leva les yeux au ciel et soupira. Finalement, ils arrivèrent au bureau des inscriptions. Claire parla à l’hôtesse qui s’y trouvait, expliquant la délicate situation dans laquelle ils étaient pendant que le jeune homme regardait tout autour de lui, observant et touchant chaque nouvel objet qui tombait sous ses yeux, ce qui lui valu une réprimande amicale de la part du capitaine. L’employé quitta la pièce pendant de longues minutes avant de revenir, indiquant d’un signe de tête que tout était bon. Durant les heures qui suivirent, Ethan passa plusieurs tests (physiques et psychologiques) ainsi qu’un examen médical qui le donnaient apte au service, avant de signer en bas de la feuille indiquant qu’il s’engageait pour les trois prochaines années. Le trio quitta le bâtiment en fin d’après-midi. Lorsqu’ils se retrouvèrent dans la rue située devant le QG, les deux militaires s’arrêtèrent brusquement et saluèrent la personne qui se trouvait devant eux et celle-ci le leur rendit.
— Amiral, dirent-ils, d’une même voix et baissant leurs mains droite en même temps.
Le bleu regarda à son tour la personne qui se dressait face à eux. Il s’agissait d’un homme, plutôt grand mais moins qu’Anthony, âgé d’une quarantaine d’année, aux cheveux bleu nuit coupés court et des yeux noirs qui pétillaient d’intelligence et de sagesse. Peu de rides marquaient son visage.
— Voila donc notre fameux passager mystère, ravi de pouvoir vous rencontrer. Je suis Ian Blanco, Amiral de l’Orion, dit-il, souriant et présentant sa main au garçon qui la serra.
— Tout le plaisir est pour moi, Amiral.
— J’espère vous voir bientôt à bord.
Le jeune homme fit un léger signe de tête affirmatif.
— En parlant de cela, je tiens à vous remercier pour l’offre que vous m’avez faite et que j’accepte. C’est rare de tomber sur des gens qui vous font une telle proposition sans peu de chose en retour. Encore une fois, merci.
— Ce n’est rien, je suis sûr que vous nous serez utile, d’une façon ou d’une autre. Veuillez m’excusez mais j’ai un débriefing à faire. Sur ce, bonne journée.
Ce sont sur ces mots que Blanco entra dans la bâtisse, laissant les trois personnes dans une rue presque déserte. Le trio reprit sa route, se dirigeant vers la base de Seattle.
_________________________
6 mois plus tard
La nuit était présente depuis un bon moment déjà, son manteau bleu nuit recouvrait le ciel. Une légère brise fraîche soufflait doucement, refroidissant encore plus le climat tempéré qui régnait dans la cité émeraude. Dans la base de l’armée de Seattle (qui servait aussi de centre de formation), une cinquantaine de soldats étaient regroupés dehors, tous alignés en rang de dix et presque collés les uns aux autres. Les vêtements qu’ils portaient se ressemblaient tous, un tee-shirt noir, un pantalon kaki et des bottes en cuir noir. La cour intérieure dans laquelle ils se trouvaient était uniquement éclairée par des projecteurs. Un homme de petite taille et de faible constitution se tenait devant eux, les mains derrière le dos et le regard observant attentivement les bleus. En observant sa veste et ses galons, on pouvait facilement deviner qu’il était colonel. Plusieurs autres militaires arrivèrent et se placèrent à ses côtés.
— Comme vous le savez, votre période de formation est actuellement terminée. Chaque personne qui se trouve à côté de moi va appeler plusieurs soldats pour qu’ils rejoignent la division à laquelle ils sont affectés, expliqua le petit homme avant de reculer de quelques pas et de laisser l’appel se faire.
Plusieurs minutes s’écoulèrent ainsi. Peu à peu, les rangs des recrues se vidèrent, laissant finalement Ethan seul avec l’Amiral Blanco. Ce dernier lui fit un petit sourire avant d’effectuer un signe de tête, indiquant à l’amnésique de le suivre. Le garçon obéit et pressa le pas, se retrouvant côte à côte avec son supérieur.
— Je sais que tu viens seulement de sortir d’une courte nuit de sommeil mais je dois t’envoyer en mission, accompagné d’Anthony bien sûr. Le briefing va bientôt commencer, les autres n’attendent plus que toi.
Ethan hocha de la tête en signe de compréhension et leva un sourcil, curieux du comportement de son chef. Celui-ci se permettait de tutoyer un simple soldat avec qui il n’avait discuté que très rarement au cours des derniers mois. Avec ça et le manque de repos à cause du réveil forcé à trois heures du matin, la journée promettait d’être très intéressante.