Note de la fic :
Le destin d'un agent.
Par : LabyrinthZone
Genre : Horreur
Statut : C'est compliqué
Chapitre 11 : Headshot.
Publié le 02/11/2012 à 20:51:45 par LabyrinthZone
Quelques minutes après mon arrivée dans ce monde me craignant, je ressentais comme une seconde naissance. Le fait d'être immortel ne me déplaisait pas trop. Pas même me nourrir de chair humaine; il faut dire que c'était la seule chose que je pouvais avaler.
Je titubais au bout de quelques instants & tombais au sol. Ironie du sort, au même endroit que quelques jours plutôt, lorsque j'étais humain. Je ne sentais pas la douleur, non. Pourquoi étais-je tombé dans ce cas ? Sans doute car le sol était glissant. & vu que je marchais pied nus, que la plante de mes pieds était pourrie & que la peau se décomposait, j'ai dû m'en arracher une bonne partie & glisser dessus.
C'était incroyable tout de même, que je puisse réfléchir alors que j'étais désormais un zombie. Sans doute une des évolutions du virus C. A moins que ce ne soit l'infection due au Plaga qui me maintenait en vie... Les cellules de ce parasite étant endormies dans mon corps. Etrange quand même...J'avais neutralisé des milliers de zombies, de personnes parasitées, & maintenant me voilà zombie parasité...Comme quoi, mon destin était scellé d'avance...
Je tournais au détour d'un couloir. Face à moi se trouvaient deux hommes qui me tournaient le dos, armés. Je m'approchais lentement d'eux : l'un était petit & costaud, le second, grand & maigre. J'agrippais les hanches du grand gaillard, & lui mordais la nuque. Je lui arrachais la peau avec mes dents pourries, il hurlait à s'en percer les tympans & se briser la voix. Son collègue se tournait vers moi, je lâchais prise : une effusion de sang émanait de sa plaie béante, tandis que j'avalais le dernier morceau de sa chair chaude de vie. Le gaillard me tirait dessus, sur les jambes, mais cela ne me faisait rien. Tout au plus, des trous, mais étant donné que seul mon cerveau fonctionnait & que le sang n'était plus irrigué, je n'avais pas mal. J'avançais du plus vite que je pouvais & me jetais de tout mon corps sur lui, le plaquant ainsi au sol. J'essayais de le mordre au nez, partie visible la plus croquante qui soit. Il me frappait au visage, m'enfonçant les joues dans ma mâchoire. J'en profitais pour lui mordre son poing, lui ouvrant plusieurs doigts. Le sang qui coulait en moi réveillait mon instinct le plus bestial qui soit, & ma force en était ainsi décuplée.
Je saisissais le bras de l'homme de ma main droite, & lui plongeais mes doigts griffus de la main gauche au niveau de son épaule, lui arrachant ainsi un cri de douleur. La chair qui s'était incrustée sous mes ongles glissait alors dans ma bouche grande ouverte, le sang dégoulinant sur ma gorge. L'homme était tétanisé. Je plantais à plusieurs reprises ma main au même endroit, lui tirant le bras avec l'autre, jusqu'à le lui arracher. L'homme se vidait de son sang, & je pouvais enfin voir la dégradation de couleur sur un visage humain. Cela me rendait encore plus puissant. Je jouissais intérieurement, & le faisais voir extérieurement en poussant un horrible râle suraigu. L'homme était encore en vie. Je plongeais le bras à l'intérieur de sa plaire, lui arrachant un de ses derniers sons. Je touchais le coeur, le palpais : il était encore battant, chaud, se doutant que j'allais l'enlever de son propriétaire. Chose que je faisais dans la seconde en tirant lentement, laissant le pauvre homme souffrir de plus en plus.
Lorsqu'il était arraché, je le serrais fort & le laissais exploser, afin de boire le sang qui s'en écoulait. Maintenant, j'étais rassasié.
Ah non, j'avais oublié son collègue, encore en vie. Je m'approchais de lui, lui mordais à plusieurs reprises les jambes, à divers endroits; il se vidait de partout, ainsi.
Je me relevais, titubant, me tenant au mur. Je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait. J'étais un zombie, pourquoi étais-je si mal à l'aise, comme si j'étais malade ? L'horrible goût humain me montait à la tête & je vomissais tout mon repas au sol, crachant les tripes, la peau, le sang, tout ce que j'avais avalé auparavant.
Ainsi donc les zombies ont éternellement faim parce qu'ils vomissent ce qu'ils mangeaient... Après tout, cela expliquerait bien des choses...
Mon périple continuait ainsi à travers les couloirs sombres de cette bâtisse; il devait faire nuit, à présent. Je traversais maintes salles, corridors, en croisant quelques personnes qui, au lieu de me serrer la main ou me saluer, criaient en tentant de s'échapper de mon emprise.
Après plusieurs longues minutes de balade, je me trouvais dans la grande salle qui faisait office d'entrée. J'étais dans les escaliers la surplombant. Le chemin le plus court ? Sauter dans le vide. Chose que je faisais. Je me réceptionnais au sol, non sans y laisser quelques plumes...Ou plutôt un doigt qui s'était décroché.
Je m'avançais en traînant ma jambe droite meurtrie qui me ralentissais; la porte n'était qu'à une quinzaine de mètres...Allez, plus que douze...Encore un effort...Dix...J'y étais presque...huit...
Une alarme cinglante retentissait soudainement, m'assourdissant au passage. Lorsque je me relevais, je voyais des troupes de force d'élite se déployer tout autour de moi. Un nombre important de soldats m'entouraient sur tout le périmètre de cet endroit, m'empêchant ainsi d'ouvrir la porte du salut. Je me préparais à subir un assaut violant, mais rien ne se produisait. J'avançais alors d'un pas...Deux... Lorsque un homme rompait le cercle. Sous la surprise, je reculais de plusieurs mètres. Face à moi ce tenait un homme, au regard si féroce, si puissant, que nul être sur Terre ne pourrait lui résister. Je le scrutais avec mes deux yeux.
Il devait mesurer dans les un mètre quatre-vingt. Il était brun,les cheveux coupés courts, plutôt costaud -surmusclé en fait-, avec une barbe de quelques jours. La détermination qu'il arborait me laissait de marbre. J'étais figé comme une statue. Sa tenue me laissait penser qu'il venait d'une armée.
Son arme était pointée sur moi, si bien que je devinais que cet homme était un tireur d'élite.
Lorsque j'apercevais l'écusson du BSAA, je comprenais à qui j'avais affaire. Alors comme ça, j'allais mourir ici, alors que je ne demandais qu'à être libre...?
Soudain, l'homme prenait la parole, rompant le bruit que les soldats faisaient avec leurs Rangers bien cirées en bougeant leurs pieds, se positionnant de façon parfaite.
-T'en fais pas, ceux que t'as infectés sont morts, je les ai tués. Je t'ai suivi jusqu'ici & j'ai déclenché l'alarme au moment où tu as franchi la porte menant à cette pièce. Tu ne sortiras pas d'ici vivant. Je suis désolé, vraiment. Tu as été l'un des meilleurs agents au monde qui puisse exister, mais aussi un ami pour moi. J'ai vu ta transformation au fur & à mesure. Cette présence que tu sentais derrière la porte, c'était moi. Mais il a fallu d'un moment d'inattention seulement pour que tu puisses sortir. J'ai pas pu sauver ces gens. Parce que tu sais quoi ? Ces personnes étaient déjà destinées à mourir. Elles étaient condamnées & devaient périr dans la journée. Elles étaient sous morphine & ne ressentaient pas la douleur. & je préférais te voir ici plus longtemps, en espérant que tu redeviennes humain, même si c'était peu probable. Maintenant je sais que ça n'arrivera jamais & que je devrais te tuer. Oui Leon. Leon Scott Kennedy. Ton destin s'achève ici & maintenant. Il me suffit d'une balle, d'une seule, pour te tuer & faire de toi un souvenir sur cette planète. Merci de tous nous avoir servis. t'as été un type formidable.
Au fait...Ma soeur, Claire, te remercie de l'avoir sauvée de Raccoon City. C'est terminé, Leon.
L'homme qui se trouvait en face de moi me visait le front, pile entre les deux yeux. J'esquivais sur le côté, il tirait, la balle m'avait atteint au crâne.
Je titubais au bout de quelques instants & tombais au sol. Ironie du sort, au même endroit que quelques jours plutôt, lorsque j'étais humain. Je ne sentais pas la douleur, non. Pourquoi étais-je tombé dans ce cas ? Sans doute car le sol était glissant. & vu que je marchais pied nus, que la plante de mes pieds était pourrie & que la peau se décomposait, j'ai dû m'en arracher une bonne partie & glisser dessus.
C'était incroyable tout de même, que je puisse réfléchir alors que j'étais désormais un zombie. Sans doute une des évolutions du virus C. A moins que ce ne soit l'infection due au Plaga qui me maintenait en vie... Les cellules de ce parasite étant endormies dans mon corps. Etrange quand même...J'avais neutralisé des milliers de zombies, de personnes parasitées, & maintenant me voilà zombie parasité...Comme quoi, mon destin était scellé d'avance...
Je tournais au détour d'un couloir. Face à moi se trouvaient deux hommes qui me tournaient le dos, armés. Je m'approchais lentement d'eux : l'un était petit & costaud, le second, grand & maigre. J'agrippais les hanches du grand gaillard, & lui mordais la nuque. Je lui arrachais la peau avec mes dents pourries, il hurlait à s'en percer les tympans & se briser la voix. Son collègue se tournait vers moi, je lâchais prise : une effusion de sang émanait de sa plaie béante, tandis que j'avalais le dernier morceau de sa chair chaude de vie. Le gaillard me tirait dessus, sur les jambes, mais cela ne me faisait rien. Tout au plus, des trous, mais étant donné que seul mon cerveau fonctionnait & que le sang n'était plus irrigué, je n'avais pas mal. J'avançais du plus vite que je pouvais & me jetais de tout mon corps sur lui, le plaquant ainsi au sol. J'essayais de le mordre au nez, partie visible la plus croquante qui soit. Il me frappait au visage, m'enfonçant les joues dans ma mâchoire. J'en profitais pour lui mordre son poing, lui ouvrant plusieurs doigts. Le sang qui coulait en moi réveillait mon instinct le plus bestial qui soit, & ma force en était ainsi décuplée.
Je saisissais le bras de l'homme de ma main droite, & lui plongeais mes doigts griffus de la main gauche au niveau de son épaule, lui arrachant ainsi un cri de douleur. La chair qui s'était incrustée sous mes ongles glissait alors dans ma bouche grande ouverte, le sang dégoulinant sur ma gorge. L'homme était tétanisé. Je plantais à plusieurs reprises ma main au même endroit, lui tirant le bras avec l'autre, jusqu'à le lui arracher. L'homme se vidait de son sang, & je pouvais enfin voir la dégradation de couleur sur un visage humain. Cela me rendait encore plus puissant. Je jouissais intérieurement, & le faisais voir extérieurement en poussant un horrible râle suraigu. L'homme était encore en vie. Je plongeais le bras à l'intérieur de sa plaire, lui arrachant un de ses derniers sons. Je touchais le coeur, le palpais : il était encore battant, chaud, se doutant que j'allais l'enlever de son propriétaire. Chose que je faisais dans la seconde en tirant lentement, laissant le pauvre homme souffrir de plus en plus.
Lorsqu'il était arraché, je le serrais fort & le laissais exploser, afin de boire le sang qui s'en écoulait. Maintenant, j'étais rassasié.
Ah non, j'avais oublié son collègue, encore en vie. Je m'approchais de lui, lui mordais à plusieurs reprises les jambes, à divers endroits; il se vidait de partout, ainsi.
Je me relevais, titubant, me tenant au mur. Je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait. J'étais un zombie, pourquoi étais-je si mal à l'aise, comme si j'étais malade ? L'horrible goût humain me montait à la tête & je vomissais tout mon repas au sol, crachant les tripes, la peau, le sang, tout ce que j'avais avalé auparavant.
Ainsi donc les zombies ont éternellement faim parce qu'ils vomissent ce qu'ils mangeaient... Après tout, cela expliquerait bien des choses...
Mon périple continuait ainsi à travers les couloirs sombres de cette bâtisse; il devait faire nuit, à présent. Je traversais maintes salles, corridors, en croisant quelques personnes qui, au lieu de me serrer la main ou me saluer, criaient en tentant de s'échapper de mon emprise.
Après plusieurs longues minutes de balade, je me trouvais dans la grande salle qui faisait office d'entrée. J'étais dans les escaliers la surplombant. Le chemin le plus court ? Sauter dans le vide. Chose que je faisais. Je me réceptionnais au sol, non sans y laisser quelques plumes...Ou plutôt un doigt qui s'était décroché.
Je m'avançais en traînant ma jambe droite meurtrie qui me ralentissais; la porte n'était qu'à une quinzaine de mètres...Allez, plus que douze...Encore un effort...Dix...J'y étais presque...huit...
Une alarme cinglante retentissait soudainement, m'assourdissant au passage. Lorsque je me relevais, je voyais des troupes de force d'élite se déployer tout autour de moi. Un nombre important de soldats m'entouraient sur tout le périmètre de cet endroit, m'empêchant ainsi d'ouvrir la porte du salut. Je me préparais à subir un assaut violant, mais rien ne se produisait. J'avançais alors d'un pas...Deux... Lorsque un homme rompait le cercle. Sous la surprise, je reculais de plusieurs mètres. Face à moi ce tenait un homme, au regard si féroce, si puissant, que nul être sur Terre ne pourrait lui résister. Je le scrutais avec mes deux yeux.
Il devait mesurer dans les un mètre quatre-vingt. Il était brun,les cheveux coupés courts, plutôt costaud -surmusclé en fait-, avec une barbe de quelques jours. La détermination qu'il arborait me laissait de marbre. J'étais figé comme une statue. Sa tenue me laissait penser qu'il venait d'une armée.
Son arme était pointée sur moi, si bien que je devinais que cet homme était un tireur d'élite.
Lorsque j'apercevais l'écusson du BSAA, je comprenais à qui j'avais affaire. Alors comme ça, j'allais mourir ici, alors que je ne demandais qu'à être libre...?
Soudain, l'homme prenait la parole, rompant le bruit que les soldats faisaient avec leurs Rangers bien cirées en bougeant leurs pieds, se positionnant de façon parfaite.
-T'en fais pas, ceux que t'as infectés sont morts, je les ai tués. Je t'ai suivi jusqu'ici & j'ai déclenché l'alarme au moment où tu as franchi la porte menant à cette pièce. Tu ne sortiras pas d'ici vivant. Je suis désolé, vraiment. Tu as été l'un des meilleurs agents au monde qui puisse exister, mais aussi un ami pour moi. J'ai vu ta transformation au fur & à mesure. Cette présence que tu sentais derrière la porte, c'était moi. Mais il a fallu d'un moment d'inattention seulement pour que tu puisses sortir. J'ai pas pu sauver ces gens. Parce que tu sais quoi ? Ces personnes étaient déjà destinées à mourir. Elles étaient condamnées & devaient périr dans la journée. Elles étaient sous morphine & ne ressentaient pas la douleur. & je préférais te voir ici plus longtemps, en espérant que tu redeviennes humain, même si c'était peu probable. Maintenant je sais que ça n'arrivera jamais & que je devrais te tuer. Oui Leon. Leon Scott Kennedy. Ton destin s'achève ici & maintenant. Il me suffit d'une balle, d'une seule, pour te tuer & faire de toi un souvenir sur cette planète. Merci de tous nous avoir servis. t'as été un type formidable.
Au fait...Ma soeur, Claire, te remercie de l'avoir sauvée de Raccoon City. C'est terminé, Leon.
L'homme qui se trouvait en face de moi me visait le front, pile entre les deux yeux. J'esquivais sur le côté, il tirait, la balle m'avait atteint au crâne.