Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Viking Brutality


Par : [Dawell]
Genre : Fantastique, Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 2


Publié le 26/10/2012 à 21:11:13 par [Dawell]

Arrivé à l'entrée du village, Amalrik n'arrivait plus à tenir debout, sa jambe n'arrêtait pas de le faire souffrir, il devait sa hâter de rejoindre la forge de son père au plus vite. Il traversa le faubourg du village, puis aperçu au loin les lâches qui avaient voulu sa peau. Certains étaient étonné de le voir debout et en vie, tandis que d'autres jubilaient de la souffrance qu'il endurait. Amalrik ralenti le pas et les fixa tous, un par un, comme pour leur faire comprendre qu'ils ne sont rien sans leur leader Gatar.


Les gardes et les autres habitants ne prêtaient pas attention à Amalrik , de toute façon, peu de personnes sont vertueuse dans ce coin du Dallendrin. Tout en faisant lui-même ce triste constat, il savait que sa place n'était pas ici, mais il ne pouvait décemment pas abandonner son père, il était sa seule famille, mais aussi la personne en laquelle il avait le plus de respect.


Lorsqu'il vit au loin la forge, il tenta désespérément de forcer l'allure. Son père le vit marcher péniblement au loin, et comprit alors ce qu'il lui était arrivé :


- Bon sang Amalrik dans quoi t'es-tu encore embarqué, lui demanda t'il alarmé par l'état dans lequel il se trouvait.
- J'ai juste voulu remettre le butin qu'un voleur avait subtilisé dans l'étal de Gart, rien de ...
- Je te l'ai déjà dit plusieurs fois, ne te mêle pas des affaires des autres, ici la vie est puante, et misérable, être vertueux et bienveillants ne t'apportera rien.
- Tu m'as toujours dit qu'avoir de l'honneur est quelque chose que l'on doit faire évoluer, grandir, lui annonça Amalrik étonné que son père cherche à lui montrer qu'il avait tort.
- Si tu voulais faire preuve d'honneur mieux valait trancher la tête de ce brigand ! La prochaine fois garde toi d'avoir de bonnes intentions.


Abasourdi par les paroles de son père, Amalrik ne chercha pas à éveiller un conflit, il regagna sa chambre dans la maison qui était juste à coté de la modeste forge de son père. Il s'appelait Bultar, peu loquace, mais très travailleur et méticuleux, partagé entre l'amour, et la haine envers son fils, il a toujours voulu lui faire comprendre que ses intentions chevaleresque et honorable, sont incompatibles avec le mode de vie de ce village. Il aimait son fils, mais sa naissance avait scellé le sort de douce et tendre, qui mourut en donnant la vie ...


Bultar alla rejoindre son fils, il était allongé sur son lit, épuise de l'épreuve qu'il avait traversé. Il examina la jambe de son fils, il attrapa un parchemin et un bout de charbon taillé pour dessiner ce qui allait servir d'atèle à Amalrik. Il ne lui restait plus qu'a voir si cela pouvait être réalisable, mais d'abord, il avait une affaire à régler ...
Il se leva et marcha d'un pas décidé en direction du commerce de Gart, le père de Gatar.


- Gart ! Sors de ton trou à rat et viens me voir ! Assis derrière le comptoir de son étal, Gart ne leva pas un cil, et continuait de regarder dans le vide.
- Regarde-moi droit dans les yeux pourceau ! Jura Bultar, ces mots interpelèrent Gart qui s'enquit de dire :


- Que veux-tu ? Ca fait des lustres que tu n'es pas sorti de ta forge, et tu viens ici même pour jouer les roublards ...
- Ecoute, je te demande une chose, laisse mon fils tranquille, tu sais bien qu'il est tout le contraire d'un voleur !
Hé ! Baisse d'un ton camarade, ton morveux n'a fait que récolter ce qu'il a semé.
- Il allait remettre ce qui avait été volé à sa place ...
- C'est faux père, il ment j'ai vu Amalrik voler de la nourriture ! Assura Gatar, qui était juste derrière son père.
- Ferme la, je parle à ton père, il ne faudrait pas qu'il oublie qui de nous deux valait quelque chose quand nous étions jeune, dit-il d'un air moqueur. Gart avait l'espace d'un instant le regard honteux, et quelques passants, restèrent interpellé par l'altercation de ces deux bougres. Il se retourna face à Bultar et lui dit :
- Je pensais que tu ne devais plus jamais en parler ...
- Sinon quoi ? Tu vas me défier ? Non tu préfère assurer ta vengeance en envoyant ton bâtard de gosse tabasser mon fils, je te préviens pour la dernière fois, si ton fils fait quoi que ce soit, je viens te fendre le crâne et je t'arrache les couilles pour les donner à bouffer au cochon, c'est clair ?
Gatar se contenta d?acquiescer , et lorsqu'il eut fini de lui parler, Bultar s'en alla.


- Un jour mon fils, on l'aura ce salaud, on les aura tout les deux.


Commentaires