Note de la fic :
Publié le 06/05/2012 à 00:11:33 par Conan
Les pas de l'Araignée résonnent sur les pavés brillants sur lesquels se reflètent les lumières arc-en-ciel du Paris nocturne.
L?Opéra Garnier semble faire tâche au milieu de ces immeubles modernes, emmaillotés de néons, de centaines de panneaux multicolores et animés, de flash. Tout surbrille, tout est illuminé, tout est beau. Rouge écarlate, bleu électrique, vert pomme, jaune fluorescent, on nous fait miroiter les plus belles choses que porte la Terre et au-delà. Des milliers de personnes se retrouvent sur la grande place malgré la fraîcheur du soir. L'ombre de l'Araignée passe et se faufile à travers la foule tel un fantôme, ne laissant derrière elle que la traînée de sa veste en cuir réfléchissant les spectres alentours.
Il marche d'un pas pressé et boiteux, pauvre fou perdu dans un monde de fous. Il s'arrête devant la terrasse d'un café net, comme une voiture qui pile d'un coup sec. Il reste quelques secondes devant le grand café animé de tout son monde, seul son ½il bouge et analyse la moindre personne dans son mince champ de vision. Il le voit, assis en terrasse, en train de boire un café, ce petit homme rond à lunettes, le col de sa chemise attaché jusqu'en haut du cou, comme pour se protéger du monde qui l'entoure. L'araignée reprend sa progression comme il s'est arrêté pour aller se planter devant cet homme qui lève ses yeux craintifs sur lui. Il le fixe pendant quelques secondes, pour enfin lâcher un « assied-toi ».
Comme si il n'attendait que ça, le grand chauve prend une chaise et s'assoit.
-Tu as ce que je t'ai demandé ? Lui demande-t-il de sa voix rauque, ses deux mains épaisses posées à plat sur la table, le poitrail gonflé et l?½il fixe.
-Oui. Sous la table, je ne voudrais pas qu'on nous voie, tu comprends. Lui dit l'homme en fouillant dans sa sacoche, ses yeux graves se baladant de droite à gauche et de gauche à droite.
-Je comprends. Rétorque-t-il en ramenant lentement ses mains vers lui pour les glisser à couvert.
Quelques secondes plus tard, ses mains émergent, tenant un objet s'apparentant à un bracelet de force noir à l'intérieur duquel est fixé un bouton poussoir et quatre pochettes du diamètre d'une pièce d'un euro et de la longueur d'un stylo.
-Une simple pression sur le bouton par le biais de la main et du poignet permet de vider une seringue. Le petit système que j'ai bricolé fait que chaque dose peut-être libérée individuellement. Quand les quatre ont été utilisées, tu n'a qu'a recharger et mettre d'autres seringues.
-Bien. Ça m'a l'air correct. Dit l'Araignée en se levant. Il observe l'homme quelques secondes avant de lui tendre la main.
-Merci, Louis.
-De rien. En cas de besoin, n'hésite pas à m'appeler. Mais si je peux me permettre, tu prends beaucoup trop de risques, et si...
-Tu ne peux pas te permettre. Merci, Louis.
Il repart en boitant vers la foule qui ne désempli pas et s'engouffre dans une bouche de métro, ni vu ni connu.
L?Opéra Garnier semble faire tâche au milieu de ces immeubles modernes, emmaillotés de néons, de centaines de panneaux multicolores et animés, de flash. Tout surbrille, tout est illuminé, tout est beau. Rouge écarlate, bleu électrique, vert pomme, jaune fluorescent, on nous fait miroiter les plus belles choses que porte la Terre et au-delà. Des milliers de personnes se retrouvent sur la grande place malgré la fraîcheur du soir. L'ombre de l'Araignée passe et se faufile à travers la foule tel un fantôme, ne laissant derrière elle que la traînée de sa veste en cuir réfléchissant les spectres alentours.
Il marche d'un pas pressé et boiteux, pauvre fou perdu dans un monde de fous. Il s'arrête devant la terrasse d'un café net, comme une voiture qui pile d'un coup sec. Il reste quelques secondes devant le grand café animé de tout son monde, seul son ½il bouge et analyse la moindre personne dans son mince champ de vision. Il le voit, assis en terrasse, en train de boire un café, ce petit homme rond à lunettes, le col de sa chemise attaché jusqu'en haut du cou, comme pour se protéger du monde qui l'entoure. L'araignée reprend sa progression comme il s'est arrêté pour aller se planter devant cet homme qui lève ses yeux craintifs sur lui. Il le fixe pendant quelques secondes, pour enfin lâcher un « assied-toi ».
Comme si il n'attendait que ça, le grand chauve prend une chaise et s'assoit.
-Tu as ce que je t'ai demandé ? Lui demande-t-il de sa voix rauque, ses deux mains épaisses posées à plat sur la table, le poitrail gonflé et l?½il fixe.
-Oui. Sous la table, je ne voudrais pas qu'on nous voie, tu comprends. Lui dit l'homme en fouillant dans sa sacoche, ses yeux graves se baladant de droite à gauche et de gauche à droite.
-Je comprends. Rétorque-t-il en ramenant lentement ses mains vers lui pour les glisser à couvert.
Quelques secondes plus tard, ses mains émergent, tenant un objet s'apparentant à un bracelet de force noir à l'intérieur duquel est fixé un bouton poussoir et quatre pochettes du diamètre d'une pièce d'un euro et de la longueur d'un stylo.
-Une simple pression sur le bouton par le biais de la main et du poignet permet de vider une seringue. Le petit système que j'ai bricolé fait que chaque dose peut-être libérée individuellement. Quand les quatre ont été utilisées, tu n'a qu'a recharger et mettre d'autres seringues.
-Bien. Ça m'a l'air correct. Dit l'Araignée en se levant. Il observe l'homme quelques secondes avant de lui tendre la main.
-Merci, Louis.
-De rien. En cas de besoin, n'hésite pas à m'appeler. Mais si je peux me permettre, tu prends beaucoup trop de risques, et si...
-Tu ne peux pas te permettre. Merci, Louis.
Il repart en boitant vers la foule qui ne désempli pas et s'engouffre dans une bouche de métro, ni vu ni connu.
Commentaires
- Yankee-Six
06/05/2012 à 12:29:20
Je confirme : :sweet:
- Droran
06/05/2012 à 10:15:53
Quelle ambiance, génial ! :sweet: