Note de la fic :
Dead Space: L'artefact d'origine
Par : Spyko
Genre : Action, Science-Fiction
Statut : C'est compliqué
Chapitre 21
Publié le 13/02/2012 à 19:32:53 par Spyko
« T'es vraiment sûr de ton coup Matt? »
« Maintenant que tu le dis, non, mais est-ce qu'on a le choix? »
« Si seulement on avait des armes plus puissantes... »
« Va falloir se contenter du train. »
Encouragés par les hurlements de la créature, nous nous élançâmes sur les rails. Progresser au milieu des morceaux métalliques qui jonchaient la voie et des trous béants offrant une chute de plusieurs mètres s'avéra être un véritable calvaire. En comparaison, le nécromorph semblait voler tellement notre propre vitesse était réduite. La chose se rapprochant dangereusement, notre seul espoir de survie finit par être un ensemble de wagons retournés qui gisaient aléatoirement en travers du passage ou pendaient à moitié par-dessus les barrières.
Marcher au plafond de l'une des voitures fut une expérience assez déroutante au début, surtout lorsque les sièges s'étalaient au-dessus de nos têtes. Des cadavres étaient encore attachés à leur fauteuil et rajoutaient ainsi une touche macabre à la scène. Lorsque la repoussante face de notre poursuivant apparut à l'une des fenêtres, nous hâtâmes le pas pour rejoindre un autre compartiment.
Ce fut lorsque nous traversâmes le léger espace à découvert entre les deux voitures que celle que nous venions de quitter se souleva brutalement à la verticale, nous offrant un court vol plané vers l'intérieur de l'autre wagon. L'attache qui les reliait se brisa et notre sympathique nécromorph l'éleva entièrement au-dessus de lui, puis se plia en arrière, comme pour prendre de l'élan. Ce qui était le cas.
L'immense amas de métal s'abattit sur notre abri, broyant littéralement deux bon tiers de la rame sous sa masse. Il s'en fallut d'un cheveu que nous connaissions le même sort. Malheureusement, la créature ne sembla pas se contenter de ça et nous encaissâmes un autre dur choc qui arracha toute la partie déjà écrasée, laissant un magnifique passage pour notre poursuivant. Dave était allé embrasser la vitre au second coup et je dus donc l'aider à se relever, sonné qu'il était par cette rencontre brutale.
Le troisième wagon fut traversé en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, et la voie grinça de manière inquiétante lorsque le pilon de fer s'abattit une nouvelle fois. Hélas, arrivé dans la partie suivante, nous n'eûmes pas le temps d'en traverser la moitié avant qu'il ne se soulève à la diagonale, nous précipitant contre la porte arrière. Le souffle coupé, je l'ouvrait pour que sauter dans la voiture suivante, suivit de David.
Bien mal nous en pris.
Cette rame là pendait mollement au-dessus de la route, seulement retenue par ses collègues, qui eux-mêmes subissaient un traitement violent. Avant d'avoir réalisé mon erreur, je glissais sur le plancher vers la porte, qui donnait un petit aperçu de la chute qui m'attendait. De désespoir, je griffai le sol pour espérer m'accrocher à quelque chose. Lorsque mes doigts se fermèrent sur une ceinture, je manquai de lâcher prise sur le champ, tant l'arrêt brutal me brûla la paume. David, qui avait eu plus de chance, tâchait de descendre les sièges pour me rejoindre et m'aider.
« Tiens bon, j'arrive. »
« Si tu pouvais faire vite, je suis pas sur que ce truc soit habitué à avoir un poids mort... »
« Et moi je suis pas habitué à escalader un train qui se fait secouer comme un palmier, donc bon... »
« J'ai compris, mais fait vite, répondis-je faiblement. »
Au fur et à mesure que je descendais de quelques centimètres, je sentais la reliure de ma corde de fortune m'entailler légèrement la chair. Le sang finit par se faufiler entre mes doigts serrés pour aller imprégner la ceinture. Un choc plus violent faillit me faire connaître les joies de la chute libre. Le nécromorph avait apparemment décidé de se faire les muscles sur notre wagon.
Après un temps qui me parut infini, je sentis que Dave m'agrippais. Je lâchai mon aide et tentai de me hisser, aidé par mon coéquipier.
Un bras massif traversa le métal, et s'agita légèrement, comme s'il essayait d'attraper quelque chose. Cette collision soudaine ajoutée à ma main rendue glissante par le sang qui s'en échappait fit que Dave me lâcha complètement et se retrouva lui-même accroché au bras d'un des cadavres qui décoraient les sièges.
Je parvins à saisir l'attache qui reliait normalement deux wagons et restai là, à me balancer au-dessus du vide.
« Génial... Et maintenant? »
« Si cette saloperie voulait bien se calmer, répondit-il d'une voix étouffée par l'effort qu'il faisait pour se maintenir, je pourrais t'aider à remonter, mais ça risque d'être coton. »
« Prends ton temps. J'adore imiter l'asticot au bout d'un hameçon. »
« Epargne moi tes métaphores et contente toi de t'accrocher, ok? enchaina t-il, agacé. »
« Bon bah je vais compter les cadavres en attendant que tu lâches ton nouvel ami »
« T'as finis un peu? »
Laissant sa question sans réponse, je tentai de grimper de quelques décimètres pour au moins avoir un position un minimum plus stable. Ma tentative se résolvant par une descente de plusieurs centimètres, je laissais tomber et me contentais de gigoter pour changer de main. Le wagon fut secoué une nouvelle fois, et ma tête cogna douloureusement contre un morceau de métal. Déterminé à rester accroché à mon attache coute que coute, je me concentrai sur cet unique objectif.
« Daaaaaaaaaaviiiiiiiiiid! »
« C'est bon, j'y suis presque. T'es où? »
« A trois centimètres et demi d'une mort certaine, pourquoi? »
« J'y crois pas, t'es accroché à dix mètres au-dessus du sol et tout ce que tu trouves à faire, c'est de sortir tes blagues à deux balles? »
« On s'occupe comme on peut, mais si tu préfères que je me mette à hurler... »
« Je m'en passerais. »
Soudain, pour une raison mystérieuse, le wagon commença à monter lentement, augmentant la distance entre moi et le sol. Bientôt, je dépassai les rails en hauteur, et je vis également notre agréable créature perchée sur une rame, qui soulevait la notre.
« Oh... Problème. »
« Tu peux m'expliquer pourquoi on monte d'un coup? fit mon coéquipier d'une voix qui laissait entendre qu'il ne voulait pas connaitre la réponse. »
« Tu veux vraiment les détails? »
« Je vois... Et il fait quoi? »
« Ben, disons que je vais pas tarder à être suspendu dans l'autre sens s'il continue à nous soulever comme ça. »
Ce qu'il ne se gêna pas de faire. Le sol laissa place au ciel tandis que le wagon se retournait dans le sens de la hauteur, formant un pilier de métal vacillant. Profitant des appuis que m'offrait ce changement de sens, je parvins à me hisser par-dessus le bord pour rejoindre l'intérieur. La créature se plia à nouveau en arrière, et notre abri fit de même.
« Attends... Il va pas faire ça! hurla David »
« Faut croire que si. Tu crois que ces ceintures sont assez solides? »
« Je sais pas, et j'ai pas l'intention de tester, faut qu'on sorte de là! »
« Je te suis. »
Nous nous laissâmes glisser jusqu'à la moitié, endroit où j'ouvrais la trappe qui se trouvait sur le toit. Je m'y faufilai puis aidai Dave à faire de même, et nous nous retrouvâmes en équilibre précaire, tandis que le nécromorph brandissait le wagon comme une batte, près à l'envoyer aussi loin que possible. Oubliant toute logique, je sautai de ce futur projectile pour m'agripper à un tas de ferrailles qui avait jadis été un train complet.
« Allez Dave, saute! »
« J'arrive, j'arrive. »
La voiture se déroba sous ses pieds et son saut se transforma en quelque chose à mi-chemin entre le vol plané et la chute, pendant que le compartiment apprenait à voler. Il se rétama sur les rails et manqua de glisser dans l'un des trous qui parsemaient la voie. Je me laissai tomber à ses cotés, près à courir pour échapper à la créature.
Cependant, celle-ci ne poussa qu'un couinement qui aurait pu être interprété par de la détresse, avant de se carapater. Cherchant la cause de cet abandon je regardai autour de nous et découvrit de quoi il s'agissait.
Le wagon avait percuté de plein fouet un bâtiment qui bordait les rails, brisant totalement la façade, et plus encore. L'immeuble vacilla un instant sur ses bases, avant de s'effondrer sur la voie. Elle ne résista pas au choc. Un à un, les piliers qui la surélevaient par rapport à la route cédèrent, et tout commença à s'affaisser, en une vague destructrice qui s'avançait vers nous.
« Et là, on fait quoi? »
« On saute. »
Il me jeta un regard effrayé.
« Je te demande pardon? »
« Y a pas trente-six solutions tu sais? »
« Donc t'es en train de me proposer de sauter je sais pas où? »
« On pourrait peut-être en reparler plus tard tu crois pas? »
« J'aime pas ça... »
« Moi non plus, mais on a pas le choix. T'es prêt? »
« A faire quoi!? »
« Go! »
Je me mis à courir comme un fou furieux vers l'effondrement, entrainant un David récalcitrant à mes cotés. Je remarquai que quelques morceaux de voie s'effondraient aléatoirement soit en s'écroulant directement, soit en basculant sur le coté, vers les bâtiment. Un bon moyen pour s'en sortir, dans le cas où on tomberait sur la bonne parcelle. Une chance sur dix, plus ou moins. Arrivé à une dizaine de mètres du dernier morceau de rails, je m'arrêtai. Je regardai sur les cotés, et tirai des balles sur les vitres, en brisant un maximum à notre hauteur. Je sentais Dave trembler comme une feuille, et je l'entendais demander en continu ce que je foutais.
La vague s'approchait de plus en plus.
Une chance sur dix.
En espérant que ce soit la bonne...
« Maintenant que tu le dis, non, mais est-ce qu'on a le choix? »
« Si seulement on avait des armes plus puissantes... »
« Va falloir se contenter du train. »
Encouragés par les hurlements de la créature, nous nous élançâmes sur les rails. Progresser au milieu des morceaux métalliques qui jonchaient la voie et des trous béants offrant une chute de plusieurs mètres s'avéra être un véritable calvaire. En comparaison, le nécromorph semblait voler tellement notre propre vitesse était réduite. La chose se rapprochant dangereusement, notre seul espoir de survie finit par être un ensemble de wagons retournés qui gisaient aléatoirement en travers du passage ou pendaient à moitié par-dessus les barrières.
Marcher au plafond de l'une des voitures fut une expérience assez déroutante au début, surtout lorsque les sièges s'étalaient au-dessus de nos têtes. Des cadavres étaient encore attachés à leur fauteuil et rajoutaient ainsi une touche macabre à la scène. Lorsque la repoussante face de notre poursuivant apparut à l'une des fenêtres, nous hâtâmes le pas pour rejoindre un autre compartiment.
Ce fut lorsque nous traversâmes le léger espace à découvert entre les deux voitures que celle que nous venions de quitter se souleva brutalement à la verticale, nous offrant un court vol plané vers l'intérieur de l'autre wagon. L'attache qui les reliait se brisa et notre sympathique nécromorph l'éleva entièrement au-dessus de lui, puis se plia en arrière, comme pour prendre de l'élan. Ce qui était le cas.
L'immense amas de métal s'abattit sur notre abri, broyant littéralement deux bon tiers de la rame sous sa masse. Il s'en fallut d'un cheveu que nous connaissions le même sort. Malheureusement, la créature ne sembla pas se contenter de ça et nous encaissâmes un autre dur choc qui arracha toute la partie déjà écrasée, laissant un magnifique passage pour notre poursuivant. Dave était allé embrasser la vitre au second coup et je dus donc l'aider à se relever, sonné qu'il était par cette rencontre brutale.
Le troisième wagon fut traversé en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, et la voie grinça de manière inquiétante lorsque le pilon de fer s'abattit une nouvelle fois. Hélas, arrivé dans la partie suivante, nous n'eûmes pas le temps d'en traverser la moitié avant qu'il ne se soulève à la diagonale, nous précipitant contre la porte arrière. Le souffle coupé, je l'ouvrait pour que sauter dans la voiture suivante, suivit de David.
Bien mal nous en pris.
Cette rame là pendait mollement au-dessus de la route, seulement retenue par ses collègues, qui eux-mêmes subissaient un traitement violent. Avant d'avoir réalisé mon erreur, je glissais sur le plancher vers la porte, qui donnait un petit aperçu de la chute qui m'attendait. De désespoir, je griffai le sol pour espérer m'accrocher à quelque chose. Lorsque mes doigts se fermèrent sur une ceinture, je manquai de lâcher prise sur le champ, tant l'arrêt brutal me brûla la paume. David, qui avait eu plus de chance, tâchait de descendre les sièges pour me rejoindre et m'aider.
« Tiens bon, j'arrive. »
« Si tu pouvais faire vite, je suis pas sur que ce truc soit habitué à avoir un poids mort... »
« Et moi je suis pas habitué à escalader un train qui se fait secouer comme un palmier, donc bon... »
« J'ai compris, mais fait vite, répondis-je faiblement. »
Au fur et à mesure que je descendais de quelques centimètres, je sentais la reliure de ma corde de fortune m'entailler légèrement la chair. Le sang finit par se faufiler entre mes doigts serrés pour aller imprégner la ceinture. Un choc plus violent faillit me faire connaître les joies de la chute libre. Le nécromorph avait apparemment décidé de se faire les muscles sur notre wagon.
Après un temps qui me parut infini, je sentis que Dave m'agrippais. Je lâchai mon aide et tentai de me hisser, aidé par mon coéquipier.
Un bras massif traversa le métal, et s'agita légèrement, comme s'il essayait d'attraper quelque chose. Cette collision soudaine ajoutée à ma main rendue glissante par le sang qui s'en échappait fit que Dave me lâcha complètement et se retrouva lui-même accroché au bras d'un des cadavres qui décoraient les sièges.
Je parvins à saisir l'attache qui reliait normalement deux wagons et restai là, à me balancer au-dessus du vide.
« Génial... Et maintenant? »
« Si cette saloperie voulait bien se calmer, répondit-il d'une voix étouffée par l'effort qu'il faisait pour se maintenir, je pourrais t'aider à remonter, mais ça risque d'être coton. »
« Prends ton temps. J'adore imiter l'asticot au bout d'un hameçon. »
« Epargne moi tes métaphores et contente toi de t'accrocher, ok? enchaina t-il, agacé. »
« Bon bah je vais compter les cadavres en attendant que tu lâches ton nouvel ami »
« T'as finis un peu? »
Laissant sa question sans réponse, je tentai de grimper de quelques décimètres pour au moins avoir un position un minimum plus stable. Ma tentative se résolvant par une descente de plusieurs centimètres, je laissais tomber et me contentais de gigoter pour changer de main. Le wagon fut secoué une nouvelle fois, et ma tête cogna douloureusement contre un morceau de métal. Déterminé à rester accroché à mon attache coute que coute, je me concentrai sur cet unique objectif.
« Daaaaaaaaaaviiiiiiiiiid! »
« C'est bon, j'y suis presque. T'es où? »
« A trois centimètres et demi d'une mort certaine, pourquoi? »
« J'y crois pas, t'es accroché à dix mètres au-dessus du sol et tout ce que tu trouves à faire, c'est de sortir tes blagues à deux balles? »
« On s'occupe comme on peut, mais si tu préfères que je me mette à hurler... »
« Je m'en passerais. »
Soudain, pour une raison mystérieuse, le wagon commença à monter lentement, augmentant la distance entre moi et le sol. Bientôt, je dépassai les rails en hauteur, et je vis également notre agréable créature perchée sur une rame, qui soulevait la notre.
« Oh... Problème. »
« Tu peux m'expliquer pourquoi on monte d'un coup? fit mon coéquipier d'une voix qui laissait entendre qu'il ne voulait pas connaitre la réponse. »
« Tu veux vraiment les détails? »
« Je vois... Et il fait quoi? »
« Ben, disons que je vais pas tarder à être suspendu dans l'autre sens s'il continue à nous soulever comme ça. »
Ce qu'il ne se gêna pas de faire. Le sol laissa place au ciel tandis que le wagon se retournait dans le sens de la hauteur, formant un pilier de métal vacillant. Profitant des appuis que m'offrait ce changement de sens, je parvins à me hisser par-dessus le bord pour rejoindre l'intérieur. La créature se plia à nouveau en arrière, et notre abri fit de même.
« Attends... Il va pas faire ça! hurla David »
« Faut croire que si. Tu crois que ces ceintures sont assez solides? »
« Je sais pas, et j'ai pas l'intention de tester, faut qu'on sorte de là! »
« Je te suis. »
Nous nous laissâmes glisser jusqu'à la moitié, endroit où j'ouvrais la trappe qui se trouvait sur le toit. Je m'y faufilai puis aidai Dave à faire de même, et nous nous retrouvâmes en équilibre précaire, tandis que le nécromorph brandissait le wagon comme une batte, près à l'envoyer aussi loin que possible. Oubliant toute logique, je sautai de ce futur projectile pour m'agripper à un tas de ferrailles qui avait jadis été un train complet.
« Allez Dave, saute! »
« J'arrive, j'arrive. »
La voiture se déroba sous ses pieds et son saut se transforma en quelque chose à mi-chemin entre le vol plané et la chute, pendant que le compartiment apprenait à voler. Il se rétama sur les rails et manqua de glisser dans l'un des trous qui parsemaient la voie. Je me laissai tomber à ses cotés, près à courir pour échapper à la créature.
Cependant, celle-ci ne poussa qu'un couinement qui aurait pu être interprété par de la détresse, avant de se carapater. Cherchant la cause de cet abandon je regardai autour de nous et découvrit de quoi il s'agissait.
Le wagon avait percuté de plein fouet un bâtiment qui bordait les rails, brisant totalement la façade, et plus encore. L'immeuble vacilla un instant sur ses bases, avant de s'effondrer sur la voie. Elle ne résista pas au choc. Un à un, les piliers qui la surélevaient par rapport à la route cédèrent, et tout commença à s'affaisser, en une vague destructrice qui s'avançait vers nous.
« Et là, on fait quoi? »
« On saute. »
Il me jeta un regard effrayé.
« Je te demande pardon? »
« Y a pas trente-six solutions tu sais? »
« Donc t'es en train de me proposer de sauter je sais pas où? »
« On pourrait peut-être en reparler plus tard tu crois pas? »
« J'aime pas ça... »
« Moi non plus, mais on a pas le choix. T'es prêt? »
« A faire quoi!? »
« Go! »
Je me mis à courir comme un fou furieux vers l'effondrement, entrainant un David récalcitrant à mes cotés. Je remarquai que quelques morceaux de voie s'effondraient aléatoirement soit en s'écroulant directement, soit en basculant sur le coté, vers les bâtiment. Un bon moyen pour s'en sortir, dans le cas où on tomberait sur la bonne parcelle. Une chance sur dix, plus ou moins. Arrivé à une dizaine de mètres du dernier morceau de rails, je m'arrêtai. Je regardai sur les cotés, et tirai des balles sur les vitres, en brisant un maximum à notre hauteur. Je sentais Dave trembler comme une feuille, et je l'entendais demander en continu ce que je foutais.
La vague s'approchait de plus en plus.
Une chance sur dix.
En espérant que ce soit la bonne...