Note de la fic :
Publié le 31/01/2012 à 00:55:07 par Conan
Nous sommes le 17 décembre 2011 et il est 9 heures.
Anto quitte son hôtel situé en face de la Gare du Nord vers laquelle il se rend, sac de sport jeté sur le dos et billets pour Amsterdam en poche. Sur place il prendra rendez-vous avec des contacts de Bob qui lui permettront de quitter l'Europe depuis la Hollande, avant qu'un mandat d'arrêt international ne soit lancé contre lui.
Une course contre la montre est engagée depuis l'arrestation de Bob et la mort de Requin. Au cas où Bob parlerait, Anto a fait changer l'horaire de son billet de train pour prendre celui de 9 heures 20 au lieu de celui de 13 heures. Un petit tour d'avance.
Il pénètre dans le hall de la gare et composte ses billets à une borne. La place est bondée, des milliers de voyageurs courent et déambulent, traînant sacs, bagages et familles.
Voyant qu'il lui reste une vingtaine de minutes, Anto s'installe à un bar et commande un café. Machinalement, il prend le journal posé au coin du comptoir et l'ouvre. A sa grande surprise, il découvre une photo de son ami Ulrich en première page.
Assassiné. La veille au soir par deux hommes d'origine Serbe qui ont été déférés. Anto, pâle, a un renvoi. Sans attendre son café, il se dirige vers les toilettes de la gare, moribond.
Arrivé dans la pièce carrelée du sol au plafond, il vérifie que personne d'autre n'est présent pour s'enfermer dans une cabine de toilettes et sortir sa petite fiole contenant une dose de cocaïne qu'il sniffe.
Assis sur la cuvette des chiottes, il reste là trente secondes, la tête posée contre le mur, les yeux fermés. Il reprend peu à peu sa respiration.
Avant de sortir il s'essuie le nez du revers de la main et renifle comme il a l'habitude de le faire après chaque shoot. Il ouvre un robinet et se passe un peu d'eau sur le visage en chuchotant.
« Tout va bien... Tout va bien... Du calme... Le train sera là dans quinze minutes. Quinze petites minutes. »
Il recouvre ses esprits, son cerveau se calme, Anto s’apaise.
Quand il relève la tête pour se regarder dans le miroir, un homme se tient debout derrière lui, une capuche sur la tête. Il tient une arme, un Colt 45, qu'il braque contre la nuque d'Anto qui se retourne lentement.
L’Arabe le regarde fixement. Le regard sombre et déterminé à venger Youssef, Moussa et tous les autres. Le canon de son arme frôle l'arcade d'Anto.
Anto sait que cela ne servirait à rien de parler. Plus un mot. Plus un bruit. Plus un geste. Le silence. Total.
Puis le déclic. La détonation. La tête d'Anto fracasse le miroir derrière lui, enduisant le mur de sang.
Anto retombe en avant de tout son poids. L’Arabe tire une deuxième fois, dans le dos, puis repart. Le bruit de ses pas sur le carrelage s'éloigne peu à peu.
Anto, face ensanglantée contre terre, les yeux grands ouverts, gît sur ce même carrelage, tâché par une large flaque de sang.
Voilà. Ainsi s'achève cette fic, malgré un temps d'attente assez long, un site pour le moins "secoué" et une importante baisse d'affluence, j'ai tenu à terminer cette histoires et donner une fin à mes lecteurs, notamment Yankee-Six, Droran et C4mel qui sont les seuls à avoir posté des commentaires, ce qui m'a tout de même motivé.
Je n'aurai certainement pas le temps ni l'occasion de poster une nouvelle fic dans les mois qui viennent, mais pas d'inquiétudes, mon cerveau déborde encore et toujours de nouvelles idées et quand elles se retrouveront sur un papier (ou un Document Word) vous serez les premiers à le savoir!
Merci encore.
Anto quitte son hôtel situé en face de la Gare du Nord vers laquelle il se rend, sac de sport jeté sur le dos et billets pour Amsterdam en poche. Sur place il prendra rendez-vous avec des contacts de Bob qui lui permettront de quitter l'Europe depuis la Hollande, avant qu'un mandat d'arrêt international ne soit lancé contre lui.
Une course contre la montre est engagée depuis l'arrestation de Bob et la mort de Requin. Au cas où Bob parlerait, Anto a fait changer l'horaire de son billet de train pour prendre celui de 9 heures 20 au lieu de celui de 13 heures. Un petit tour d'avance.
Il pénètre dans le hall de la gare et composte ses billets à une borne. La place est bondée, des milliers de voyageurs courent et déambulent, traînant sacs, bagages et familles.
Voyant qu'il lui reste une vingtaine de minutes, Anto s'installe à un bar et commande un café. Machinalement, il prend le journal posé au coin du comptoir et l'ouvre. A sa grande surprise, il découvre une photo de son ami Ulrich en première page.
Assassiné. La veille au soir par deux hommes d'origine Serbe qui ont été déférés. Anto, pâle, a un renvoi. Sans attendre son café, il se dirige vers les toilettes de la gare, moribond.
Arrivé dans la pièce carrelée du sol au plafond, il vérifie que personne d'autre n'est présent pour s'enfermer dans une cabine de toilettes et sortir sa petite fiole contenant une dose de cocaïne qu'il sniffe.
Assis sur la cuvette des chiottes, il reste là trente secondes, la tête posée contre le mur, les yeux fermés. Il reprend peu à peu sa respiration.
Avant de sortir il s'essuie le nez du revers de la main et renifle comme il a l'habitude de le faire après chaque shoot. Il ouvre un robinet et se passe un peu d'eau sur le visage en chuchotant.
« Tout va bien... Tout va bien... Du calme... Le train sera là dans quinze minutes. Quinze petites minutes. »
Il recouvre ses esprits, son cerveau se calme, Anto s’apaise.
Quand il relève la tête pour se regarder dans le miroir, un homme se tient debout derrière lui, une capuche sur la tête. Il tient une arme, un Colt 45, qu'il braque contre la nuque d'Anto qui se retourne lentement.
L’Arabe le regarde fixement. Le regard sombre et déterminé à venger Youssef, Moussa et tous les autres. Le canon de son arme frôle l'arcade d'Anto.
Anto sait que cela ne servirait à rien de parler. Plus un mot. Plus un bruit. Plus un geste. Le silence. Total.
Puis le déclic. La détonation. La tête d'Anto fracasse le miroir derrière lui, enduisant le mur de sang.
Anto retombe en avant de tout son poids. L’Arabe tire une deuxième fois, dans le dos, puis repart. Le bruit de ses pas sur le carrelage s'éloigne peu à peu.
Anto, face ensanglantée contre terre, les yeux grands ouverts, gît sur ce même carrelage, tâché par une large flaque de sang.
Voilà. Ainsi s'achève cette fic, malgré un temps d'attente assez long, un site pour le moins "secoué" et une importante baisse d'affluence, j'ai tenu à terminer cette histoires et donner une fin à mes lecteurs, notamment Yankee-Six, Droran et C4mel qui sont les seuls à avoir posté des commentaires, ce qui m'a tout de même motivé.
Je n'aurai certainement pas le temps ni l'occasion de poster une nouvelle fic dans les mois qui viennent, mais pas d'inquiétudes, mon cerveau déborde encore et toujours de nouvelles idées et quand elles se retrouveront sur un papier (ou un Document Word) vous serez les premiers à le savoir!
Merci encore.