Note de la fic :
Publié le 16/09/2011 à 02:09:08 par Conan
Nous sommes le 20 novembre 2011. Il est une heure du matin et Ulrich se réveille dans une chambre d'hôpital. Un chauve avec une sale gueule dort sur un fauteuil à coté du lit. Ce chauve à sale gueule, c'est Anto, l'un des meilleurs amis d'Ulrich. Ulrich réveille Anto. Anto gueule de sa voix rauque et cassée quand il voit que son ami émerge. Il ameute les infirmières et tous les patients du coin qui tiennent sur leurs pattes.
-Oh putain, Ulrich! Bordel de merde ramenez-vous, il se réveille! Putain, comment ça marche ce bouton d'appel de merde?
Les cheveux châtains et mi-longs d'Ulrich ont laissé la place à un crane rasé semblable à celui d'Anto, avec autant de cicatrices, certes très récentes, mais sans tatouage. Il est totalement désorienté.
-Merde, je suis où? Qu'est-ce qu'il se passe?
Une infirmière le rassure en vérifiant l'ordinateur auquel est relié le rescapé.
-Vous avez été victime d'un accident de la route, quand les secours sont arrivés vous étiez déjà inconscient. Vous ne vous en êtes sorti qu'avec une légère contusion à la tête et quelques hématomes aux jambes. Vous êtes un vrai miraculé
Nous sommes le 27 novembre 2011. Ulrich sort de l'hôpital en boitant, accompagné d'Anto qui ne l'a pas quitté d'une semelle pendant son séjour.
-Comment t'as fait pour tenir sept jours sans ta came? Lui demande Ulrich en entrant dans la Golf d'Anto tunnée des jantes à l'antenne.
Anto fouille dans la poche de son jogging et en sort une fiole qu'il agite devant Ulrich en riant avant de la décapsuler, la mettre dans son pif et sniffer.
-Ça va finir par te tuer ce truc... Regrette Ulrich en regardant le ciel.
-Jusqu'à présent ça t'emmerdait pas d'en dealer mon salaud. Rétorque Anto avec sa voix toujours aussi bizarre.
-Déjà je deale pas, je transporte. Puis justement. J'me demande si je ferais pas mieux d'arrêter.
Anto, qui allait tourner la clé de contact, s'arrête et regarde Ulrich :
-T'es pas sérieux?
-Si, putain j'aurais pu y rester.
-C'est ça, et on fait comment pour le fric? J'te signale que t'es le seul mec avec qui je bosse maintenant, si j'avais pas été là pour te présenter des mecs et assurer tes arrières pendant les deals tu serais encore en train de faire le mariole chez les bobos.
-Justement, où t'étais quand j'me suis fait rentrer dedans?
-Qu'est-ce que ça aurait changé putain! Y'aurait juste eu un connard en plus par terre, point barre.
-Je suis sûr que c'est les Yougos qui sont derrière tout ça, et ils me lâcheront pas avant de m'avoir définitivement buté.
-Arrêtes avec tes putain de Yougos. J'le connais Radovan, et c'est pas le genre à faire des embrouilles. En plus tu veux même pas me dire pourquoi ça fait des mois que tu les as au cul.
-C'est personnel.
Anto démarre la voiture et sort du parking.
-C'est ça, personnel mon cul. Bon, on se fait une bouffe?
-Non, là j'ai surtout envie de rentrer chez moi me reposer un peu.
Une dizaine de minutes après, Anto se gare devant l'immeuble Haussmanien d'Ulrich. Quand celui-ci descend, Anto lui demande :
-Hé, et ce soir on fait quoi? Tu veux aller au Carpe Diem?
-Je veux surtout passer une nuit dans mon lit. Je suis complètement à la ramasse et je marche comme un canard.
-Ça va, ça va, pas la peine de gueuler.
Anto repart, tous pots pétants.
Ulrich tape un code pour entrer dans le hall, ignore la concierge qui le bombarde de questions sur son état depuis sa loge, et monte à son appartement au troisième étage. En entrant, il se rend compte qu'il a été mis à sac. Tous les meubles sont ouverts et renversés, toutes les affaires éparpillées dans les 70 mètres carrés.
-Enfoirés...
-Oh putain, Ulrich! Bordel de merde ramenez-vous, il se réveille! Putain, comment ça marche ce bouton d'appel de merde?
Les cheveux châtains et mi-longs d'Ulrich ont laissé la place à un crane rasé semblable à celui d'Anto, avec autant de cicatrices, certes très récentes, mais sans tatouage. Il est totalement désorienté.
-Merde, je suis où? Qu'est-ce qu'il se passe?
Une infirmière le rassure en vérifiant l'ordinateur auquel est relié le rescapé.
-Vous avez été victime d'un accident de la route, quand les secours sont arrivés vous étiez déjà inconscient. Vous ne vous en êtes sorti qu'avec une légère contusion à la tête et quelques hématomes aux jambes. Vous êtes un vrai miraculé
Nous sommes le 27 novembre 2011. Ulrich sort de l'hôpital en boitant, accompagné d'Anto qui ne l'a pas quitté d'une semelle pendant son séjour.
-Comment t'as fait pour tenir sept jours sans ta came? Lui demande Ulrich en entrant dans la Golf d'Anto tunnée des jantes à l'antenne.
Anto fouille dans la poche de son jogging et en sort une fiole qu'il agite devant Ulrich en riant avant de la décapsuler, la mettre dans son pif et sniffer.
-Ça va finir par te tuer ce truc... Regrette Ulrich en regardant le ciel.
-Jusqu'à présent ça t'emmerdait pas d'en dealer mon salaud. Rétorque Anto avec sa voix toujours aussi bizarre.
-Déjà je deale pas, je transporte. Puis justement. J'me demande si je ferais pas mieux d'arrêter.
Anto, qui allait tourner la clé de contact, s'arrête et regarde Ulrich :
-T'es pas sérieux?
-Si, putain j'aurais pu y rester.
-C'est ça, et on fait comment pour le fric? J'te signale que t'es le seul mec avec qui je bosse maintenant, si j'avais pas été là pour te présenter des mecs et assurer tes arrières pendant les deals tu serais encore en train de faire le mariole chez les bobos.
-Justement, où t'étais quand j'me suis fait rentrer dedans?
-Qu'est-ce que ça aurait changé putain! Y'aurait juste eu un connard en plus par terre, point barre.
-Je suis sûr que c'est les Yougos qui sont derrière tout ça, et ils me lâcheront pas avant de m'avoir définitivement buté.
-Arrêtes avec tes putain de Yougos. J'le connais Radovan, et c'est pas le genre à faire des embrouilles. En plus tu veux même pas me dire pourquoi ça fait des mois que tu les as au cul.
-C'est personnel.
Anto démarre la voiture et sort du parking.
-C'est ça, personnel mon cul. Bon, on se fait une bouffe?
-Non, là j'ai surtout envie de rentrer chez moi me reposer un peu.
Une dizaine de minutes après, Anto se gare devant l'immeuble Haussmanien d'Ulrich. Quand celui-ci descend, Anto lui demande :
-Hé, et ce soir on fait quoi? Tu veux aller au Carpe Diem?
-Je veux surtout passer une nuit dans mon lit. Je suis complètement à la ramasse et je marche comme un canard.
-Ça va, ça va, pas la peine de gueuler.
Anto repart, tous pots pétants.
Ulrich tape un code pour entrer dans le hall, ignore la concierge qui le bombarde de questions sur son état depuis sa loge, et monte à son appartement au troisième étage. En entrant, il se rend compte qu'il a été mis à sac. Tous les meubles sont ouverts et renversés, toutes les affaires éparpillées dans les 70 mètres carrés.
-Enfoirés...