Note de la fic :
Publié le 17/01/2009 à 13:59:36 par hoho1234
-Psst ! Viens par ici.
Je me tourne et vois un homme en toge blanche.
-Suis moi ! dit-il.
N’ayant aucune envie de rester ici pour toujours, je décide de l’écouter. Il m’attrape le bras et m’emmène au fond du couloir. Arrivé au bout, il raffermit sa prise sur mon bras, et j’entendis le PAF ! Auquel je commençais à m’habituer.
En un battement de cil, nous nous retrouvons en plein dans un champs de blé. L’homme semble pressé et paniqué. Il paraît jeune, ou du moins ne fait pas son âge. Ses cheveux sont bruns, il arbore une fine moustache à la mode mousquetaire.
-Nous n’avons pas beaucoup de temps William.
Alors qu’il me parle il fixe sa montre à gousset.
-Dans moins d’une minute, le Conseil connaitra ton emplacement. Ecoutes moi bien, le Conseil et l’Ordre tout entier sont infiltrés, tu ne peux te fier à personne. Absolument personne. Le Grand Maître lui-même n’est pas hors de soupçons. Je ne peux pas te révéler mon identité, cela pourrait nous mettre en péril tous les deux. Fais ce qu’ils te disent mais restes sur tes gardes. Il te reste 34 secondes pour rejoindre le château. Nous devons nous séparer pour éviter tous soupçons.
L’Homme s’éloigne alors de moi.
-Mais comment ? Je n’y arriverai jamais ? Il m’a fallut des jours pour sortir d’une pièce !
-Tu y arriveras.
Il ferme alors ses yeux, son visage perd toutes expressions. Alors qu’il disparaît, un soupir flotte dans l’air, et j’en saisi les quelques bribes : « Souviens-toi : Le cœur est la clé ».
Honnêtement, je commence à me demander ce que c’est ce bordel. En l’espace de deux jours me voila embarquer dans une société secrète millénaire. Et en plus j’aurais un pouvoir incroyable. Je n’arrive toujours pas à y croire d’ailleurs.
Mais le temps presse, il doit me rester vingt secondes pour rejoindre le château. J’essaie de me concentrer sur le baiser que Pauline et moi avons entamé. Cette fois ci, cela ne semble pas fonctionner. J’éternue pour la dixième fois aujourd’hui. Il doit surement me rester une dizaine de secondes. Et soudain je fais le rapprochement entre mon éternuement et les moisissures du château. Je me concentre la dessus, et, dans un afflux d’adrénaline je sens le sol se dérober et je m’étale face contre terre sur un sol humide. L’odeur de moisie est là, j’ai réussi, me voila au château.
-Enfin te voila William.
Alors que je me relève, je vois le Grand Maitre en face de moi.
Il m’attrape et m’emmène dans une pièce adjacente. Sur une table se tient un véritable buffet.
La pièce est petite, la table en emplie la quasi-totalité.
-Manges et bois doucement William. Tu as soif non ?
-Oui Grand Maître.
-Bien je m’en vais quérir Noiray, il prendra soin de toi.
Après cette collation, Noiray m’emmène dans une salle très moderne, une sorte de grand gymnase.
-« C’est ici que je t’apprendrai à maîtriser ton pouvoir » me dit Noiray.
-Euh…mais je rentre quand chez moi dans tout ca ?
Il rit. Comment peut-il rire de mon désarroi ?
-Si l’on m’appelle Chevalier du Temps William, c’est que j’ai la capacité de voyager dans le temps. Vois tu, ce château appartient depuis toujours à notre Ordre. Il fut conçu par de très grands maîtres de notre art.
-Que voulez vous dire ?
-Eh bien, cet endroit est un trou spatio-temporel. Le temps ne s’écoule pas à l’intérieur de ses murs.
-Par les fenêtres, nous voyons pourtant le jour et la nuit se succéder.
-Ce sont des notions complexes William. La fenêtre constitue une ouverture sur une autre dimension temporelle. Le temps s’arrête pour nous mais pas pour les gens de l’extérieur. Néanmoins, si tu sortais, tu retournerai dans la dimension temporelle que tu as laissé.
J’étais donc prisonnier. Prisonnier du temps. Pour mes parents je n’avais pas disparu, ma vie c’était arrêté en un point d’orgue que je reprendrai à ma sortie. Personne ne serait jamais envoyé à ma recherche.
Le lendemain, nous débutions mon entraînement avec Noiray.
-William, il existe deux façons de se téléporter. Tu as déjà expérimenté la téléportation résultant d’une excitation, mais je ne pense pas que tu es employé la téléportation méditée. Celle où par le souvenir d’un élément particulier de l’endroit où tu veux te rendre, tu finis par t’y rendre.
Je comprends alors, que sans le savoir j’avais utilisé cette forme de téléportation l’autre jour avec l’homme du champ. Ne connaissant pas son nom, j’avais décidé de le nommer ainsi.
-Non Noiray jamais.
Je me dis qu’il était plus judicieux de mentir sur ce sujet.
A force d’entrainement, je parvenais peu à peu à maîtriser mon pouvoir. Je n’avais plus de contact avec les autres membres de l’Ordre. Noiray m’avait dit que le Grand Maître en avai décidé ainsi.
Noiray était très savant et m’avait expliqué l’organisation du monde, des mondes en réalité.
Il disait qu’avant l’apparition de l’Ordre, il existait des Détenteurs. Ceux-ci, inconscients de leur pouvoir causaient des troubles importants dans l’Espace Temps. Le monde alors unique s’était décliné en diverses versions, toutes plus ou moins différentes les unes des autres.
Il m’expliqua aussi ce que signifiait l’Aurore : Cela symbolise le jour de la formation de l’Ordre, où pour la première fois, deux Détenteurs conscients de leur pouvoir s’unirent et chassèrent les autres Détenteurs. Ils choisirent de conserver les mondes tels quels, il aurait été impossible de les rejoindre en un seul. Ils n’autorisaient cependant plus aucune perturbation de l’équilibre.
Noiray me dit que les mondes gravitaient autour d’un même axe, et s’en étaient décalés plus ou moins. Quand je lui demandai quel axe ? Il répondit que l’axe était l’Ordre lui-même. Le château créé par l’Ordre était le point zéro, autour duquel gravitait les autres mondes. Les Chevaliers, étaient responsable de la rotation des mondes, et corrigeaient les anomalies.
Je me demandais néanmoins quels anomalies ils pouvaient bien corriger s’il n’existait plus de Détenteur « sauvage ».
6h00. Noiray me réveille. Ces hommes se lèvent décidément trop tôt. L’air un peu gêné, Noiray prend la parole :
-Le Grand Maître demande à te voir William. Seul à seul.
.
Je me tourne et vois un homme en toge blanche.
-Suis moi ! dit-il.
N’ayant aucune envie de rester ici pour toujours, je décide de l’écouter. Il m’attrape le bras et m’emmène au fond du couloir. Arrivé au bout, il raffermit sa prise sur mon bras, et j’entendis le PAF ! Auquel je commençais à m’habituer.
En un battement de cil, nous nous retrouvons en plein dans un champs de blé. L’homme semble pressé et paniqué. Il paraît jeune, ou du moins ne fait pas son âge. Ses cheveux sont bruns, il arbore une fine moustache à la mode mousquetaire.
-Nous n’avons pas beaucoup de temps William.
Alors qu’il me parle il fixe sa montre à gousset.
-Dans moins d’une minute, le Conseil connaitra ton emplacement. Ecoutes moi bien, le Conseil et l’Ordre tout entier sont infiltrés, tu ne peux te fier à personne. Absolument personne. Le Grand Maître lui-même n’est pas hors de soupçons. Je ne peux pas te révéler mon identité, cela pourrait nous mettre en péril tous les deux. Fais ce qu’ils te disent mais restes sur tes gardes. Il te reste 34 secondes pour rejoindre le château. Nous devons nous séparer pour éviter tous soupçons.
L’Homme s’éloigne alors de moi.
-Mais comment ? Je n’y arriverai jamais ? Il m’a fallut des jours pour sortir d’une pièce !
-Tu y arriveras.
Il ferme alors ses yeux, son visage perd toutes expressions. Alors qu’il disparaît, un soupir flotte dans l’air, et j’en saisi les quelques bribes : « Souviens-toi : Le cœur est la clé ».
Honnêtement, je commence à me demander ce que c’est ce bordel. En l’espace de deux jours me voila embarquer dans une société secrète millénaire. Et en plus j’aurais un pouvoir incroyable. Je n’arrive toujours pas à y croire d’ailleurs.
Mais le temps presse, il doit me rester vingt secondes pour rejoindre le château. J’essaie de me concentrer sur le baiser que Pauline et moi avons entamé. Cette fois ci, cela ne semble pas fonctionner. J’éternue pour la dixième fois aujourd’hui. Il doit surement me rester une dizaine de secondes. Et soudain je fais le rapprochement entre mon éternuement et les moisissures du château. Je me concentre la dessus, et, dans un afflux d’adrénaline je sens le sol se dérober et je m’étale face contre terre sur un sol humide. L’odeur de moisie est là, j’ai réussi, me voila au château.
-Enfin te voila William.
Alors que je me relève, je vois le Grand Maitre en face de moi.
Il m’attrape et m’emmène dans une pièce adjacente. Sur une table se tient un véritable buffet.
La pièce est petite, la table en emplie la quasi-totalité.
-Manges et bois doucement William. Tu as soif non ?
-Oui Grand Maître.
-Bien je m’en vais quérir Noiray, il prendra soin de toi.
Après cette collation, Noiray m’emmène dans une salle très moderne, une sorte de grand gymnase.
-« C’est ici que je t’apprendrai à maîtriser ton pouvoir » me dit Noiray.
-Euh…mais je rentre quand chez moi dans tout ca ?
Il rit. Comment peut-il rire de mon désarroi ?
-Si l’on m’appelle Chevalier du Temps William, c’est que j’ai la capacité de voyager dans le temps. Vois tu, ce château appartient depuis toujours à notre Ordre. Il fut conçu par de très grands maîtres de notre art.
-Que voulez vous dire ?
-Eh bien, cet endroit est un trou spatio-temporel. Le temps ne s’écoule pas à l’intérieur de ses murs.
-Par les fenêtres, nous voyons pourtant le jour et la nuit se succéder.
-Ce sont des notions complexes William. La fenêtre constitue une ouverture sur une autre dimension temporelle. Le temps s’arrête pour nous mais pas pour les gens de l’extérieur. Néanmoins, si tu sortais, tu retournerai dans la dimension temporelle que tu as laissé.
J’étais donc prisonnier. Prisonnier du temps. Pour mes parents je n’avais pas disparu, ma vie c’était arrêté en un point d’orgue que je reprendrai à ma sortie. Personne ne serait jamais envoyé à ma recherche.
Le lendemain, nous débutions mon entraînement avec Noiray.
-William, il existe deux façons de se téléporter. Tu as déjà expérimenté la téléportation résultant d’une excitation, mais je ne pense pas que tu es employé la téléportation méditée. Celle où par le souvenir d’un élément particulier de l’endroit où tu veux te rendre, tu finis par t’y rendre.
Je comprends alors, que sans le savoir j’avais utilisé cette forme de téléportation l’autre jour avec l’homme du champ. Ne connaissant pas son nom, j’avais décidé de le nommer ainsi.
-Non Noiray jamais.
Je me dis qu’il était plus judicieux de mentir sur ce sujet.
A force d’entrainement, je parvenais peu à peu à maîtriser mon pouvoir. Je n’avais plus de contact avec les autres membres de l’Ordre. Noiray m’avait dit que le Grand Maître en avai décidé ainsi.
Noiray était très savant et m’avait expliqué l’organisation du monde, des mondes en réalité.
Il disait qu’avant l’apparition de l’Ordre, il existait des Détenteurs. Ceux-ci, inconscients de leur pouvoir causaient des troubles importants dans l’Espace Temps. Le monde alors unique s’était décliné en diverses versions, toutes plus ou moins différentes les unes des autres.
Il m’expliqua aussi ce que signifiait l’Aurore : Cela symbolise le jour de la formation de l’Ordre, où pour la première fois, deux Détenteurs conscients de leur pouvoir s’unirent et chassèrent les autres Détenteurs. Ils choisirent de conserver les mondes tels quels, il aurait été impossible de les rejoindre en un seul. Ils n’autorisaient cependant plus aucune perturbation de l’équilibre.
Noiray me dit que les mondes gravitaient autour d’un même axe, et s’en étaient décalés plus ou moins. Quand je lui demandai quel axe ? Il répondit que l’axe était l’Ordre lui-même. Le château créé par l’Ordre était le point zéro, autour duquel gravitait les autres mondes. Les Chevaliers, étaient responsable de la rotation des mondes, et corrigeaient les anomalies.
Je me demandais néanmoins quels anomalies ils pouvaient bien corriger s’il n’existait plus de Détenteur « sauvage ».
6h00. Noiray me réveille. Ces hommes se lèvent décidément trop tôt. L’air un peu gêné, Noiray prend la parole :
-Le Grand Maître demande à te voir William. Seul à seul.
.
Commentaires
- Pseudo supprimé
30/04/2009 à 10:56:55
Sweet
- neilujjulien
17/01/2009 à 17:10:42
Sweet