Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

La route du pouvoir.


Par : hoho1234
Genre : Fantastique
Statut : C'est compliqué



Chapitre 2


Publié le 16/01/2009 à 12:31:13 par hoho1234

Tut tut tut tut. AAaaaaaaaa.
6h30, l'heure de se lever. j'habite plutôt loin du lycée, et comme il n'y a pas de bus, je suis forcé de m'y rendre à pieds.
En chemin, je ne peux pas m'empêcher de penser à l'étrange incident d'hier après midi, où une heure s'est pratiquement volatilisée. J'ai du perdre la notion du temps. Voila la seule conclusion à laquelle j'étais parvenue.

J'arrive au lycée, je me dirige directement vers mes amis. Ils parlent de World of Warcraft...pour changer. Je reconnais que WoW est un bon jeu, mais en parler IRL je trouve ca ridicule.
Nous n'avons pas pour habitude de côtoyer des filles, et pourtant, ce matin, Pauline, une fille de ma classe attirante, de petite taille, à la poitrine bien fourni, au cheveux bruns descendants jusqu'aux épaules, aux yeux marrons et à la bouche finement dessinée s'avance vers moi.
-Bonjour William
-euh.. Bonjour Pauline
A cet instant, elle m'attrape la nuque et tout en s'élevant sur la pointe des pieds me fait une bise bien appuyée.
-Ca te dirait de bosser l'Histoire chez moi tout à l'heure ?
-Ecoute euh, je crois ne rien avoir de prévu(je le sais pertinemment, mais je tente de me donner un peu de contenance)
Elle se retourne en lançant un "d'accord à tout à l'heure", suivi d'un regard complice. elle n'a même pas attendu que je finisse ma phrase :( bizarre.
Mes amis n'ont rien vu de ce qui s'était passé. Heureusement, sinon je serais déjà assailli de questions.
Nicolas : "Mais bien sur que si cyril drood heal s'est 10 fois plus cheaté que pala vindicte".
Je décide de les laisser à leur débat passionnant et entre dans la salle de cours.
S'ensuit une journée inintéressante de cours scientifiques. Entrecoupé d'intervention de mes amis.
-"Pssst william, dis lui toi, mage sa défonce fufu pas vrai ?"
Alors que 16h00 Sonne, je rencontre Pauline à la sortie. Tout timide que je suis, je n'ose lui adresser la parole.
-J'habite tout près de chez toi William tu sais ?
-...Ah euh non je savais pas. super !"
On marche jusque chez elle, sans trop parler.
-Elle est belle ta maison. Sympa ta chambre.
Ma gorge se noue je suis vraiment mal à l'aise.
Heureusement, Pauline à l'air sure d'elle, et lorsqu'on se met à travailler l'Histoire, l'atmosphère se détend, et je peux enfin parler de sujets que je maîtrise sans être effrayé.
Une fois notre travail terminé, je lui dis que je m'en vais. Ca semble la perturber. Elle m'accompagne jusqu'à la porte. Ne sachant que faire, j'agite ma main comme un idiot pour lui dire au revoir.
-Au revoir William…
Je me retourne et m'en vais d'un pas ferme. Je ne veux pas rester une seconde de plus face à mon échec. Une fois éloigné je m'écris "Merde !" en serrant le poing. Je m'aperçois alors que Pauline m'a entendu. J'entends ses pas pressés derrière moi. Lorsqu'elle arrive à ma hauteur, je me retourne. Le silence est alors très intense.
-Tu as oublié quelque chose.
-Ah euh, mon stylo plume. Merci.
Quel idiot, moi qui pensais qu'elle revenait comme dans un film pour m'embrasser passionnément.
-On se voit toujours demain ?
-Bien sur...on est dans la même classe.
Je rougis. J'ai vraiment une mauvaise répartie.
-A plus !
Elle se retourne, prête à partir.
-Pauline
-Oui
-Je, en fait...'fin..tu vois
Oh et puis après tout laissons les mots où ils sont. Je n'ai rien à perdre.
Je m'approche d'elle, lui touche délicatement les épaules. Et lorsqu'elle sourit, je comprends que je dois me lancer, j'approche doucement ma tête de la sienne. Nos lèvres vont se toucher. Ce moment est incroyable. L'électricité se dégageant avant le baiser est spectaculaire. Mes pensées se troublent, je ne sais plus à quoi je pense, j'avance juste ma tête doucement.

PAF !

J'ai froid, j'ouvre les yeux, Pauline a disparu, je suis seul dans une pièce très sombre. Au bout de 5 mn, mon abasourdissement s'évanouit, je réalise que la posture que j'adopte sur le moment : les deux bras pliés comme si je tenais quelqu'un et la tête penché vers l'avant n'est plus de mise.
Mes yeux s'habituent peu à peu à l'obscurité. Devant moi, se tient une sorte de petit entrée d'air. Je m'en approche et observe l'autre côté. Oh mon Dieu ! Il y a des millier d'hommes de l'autre côté, 100 mètres plus bas. Ils brandissent des armes. Et cette entrée d’air ne peut être qu’une meurtrière. Que m'arrive t-il ? Je m'assieds, mes jambes ne veulent plus me porter, je n'arrive pas à me concentrer, à comprendre ce qui se passe. Mon esprit se..


PAF !


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