Note de la fic :
Publié le 18/01/2012 à 21:42:28 par Scarou
Ça fait environ 2 mois que je sors avec elle. Je ne suis pas amoureux, elle si, je crois. Je n'ai jamais aussi bien menti.
Nous avons pu mélanger nos enveloppes corporelles.
J'avoue que cette expérience fut enrichissante.
Ressentir des pulsions de chaleur, c'était intéressant, certes, pas autant que dans un meurtre, mais les deux ont du bon.
Depuis le meurtre de Matthias, j'ai décidé de ne plus tuer, pour elle, pour cette fille. Et peut-être que je retrouverais un semblant de normalité, j'espère...
Ce soir je n'arrive pas à trouver le sommeil. Quelque chose me tracasse.
Il me manque quelque chose, et ce n'est pas un meurtre, mes pulsions ne m'ont pas prises. La volonté, le commun des mortels appelle ça la volonté.
Moi j'appelle ça la chance.
Je me lève, me frotte les yeux et regarde le réveil : 2h24 du matin.
Je ne dormirai pas, et je le sais.
Autant sortir. Je suis une créature de la nuit après tout.
Je mets mon jean noir, mon T-shirt de Gnarls Barkley avec Gnarls en rorschach dessus, sweat à capuche noir, mitaines/moufles noirs, bonnet noir, j'attache mes cheveux dans mon dos et je mets un col noir que je rabats sur mon nez, seuls mes yeux sont visibles.
Je déteste qu'on me voie la nuit.
Puis j'enfile mon manteau en toile noir, trop grand pour moi mais avec ma poche intérieur spéciale dans laquelle je peux facilement ranger un couteau.
Tout de noir vêtu, on dirait que je suis un sale adolescent gothique ou émo, je ne suis pas sensible aux insultes.
Je sors et je marche.
Dehors, personne.
Seulement un désert humain rassemblé en une vaste foule compacte, prête à me tomber dessus à la moindre opportunité, un nid d'araignées, un nuage de sauterelles, l'armée d’Attila, rien n'est pire que le vide dans les rues.
J'ai l'impression d'être la seule personne suspectée si quelque chose se passe.
J'aimerais qu'il y ait une foule pour que je puisse m'y fondre.
Perdu dans mes pensées, j'arrive devant chez Johana.
Ses parents ont monté leur affaire, ils sont souvent en voyage ensemble.
Je vois de la lumière à sa fenêtre.
Je ne connais pas le code de la porte en bas mais j'ai vraiment envie de la voir.
Je repère une gouttière qui me semble solide. Et à cette heure, personne ne me remarquera, les bonnes gens dorment.
J'entame ma petite grimpette, et j'arrive enfin au sommet. Enfin, au 2ème étage où vit Johana.
Je veux taper à la fenêtre mais je remarque qu'elle est ouverte.
Je rentre, à pas de loups, je veux lui faire peur.
J'entends des bruits qui proviennent de sa chambre.
Alors je marche lentement, silencieusement.
Il fait sombre dans sa chambre, et j'entends une voix grave, celle d'un mâle :
"-Qui est là ?!
-Hein ?! dit Johana"
Ils sont face à moi, couchés dans le même lit en un seul être.
Le mec se lève, et je réalise...que c'est Gabriel, oui, ce mec de ma classe à qui je n'avais jamais fait attention.
Maintenant il charge vers moi, il va me taper, je le planterais bien, mais ce n'est pas encore le moment. Je cours vers la cuisine, on peut sauter dans une ruelle avec des bennes à ordure d'ici.
Je m'élance par la fenêtre, saute...mais pas de poubelles en bas.
Alors j'essaye de me raccrocher à ce que je peux mais c'est peine perdue, je tombe.
Je m'écrase au sol, j'ai mal, mais rien de cassé je crois. J'ai fait du parkour un peu, je sais me réceptionner sans me casser quelque chose.
Je sais quoi faire désormais.
Ni elle ni lui ne m'ont vus.
Un plan commence à se mettre en place dans mon esprit qu'on définira de "fou".
Ils mourront, physiquement ou psychologiquement...
Nous avons pu mélanger nos enveloppes corporelles.
J'avoue que cette expérience fut enrichissante.
Ressentir des pulsions de chaleur, c'était intéressant, certes, pas autant que dans un meurtre, mais les deux ont du bon.
Depuis le meurtre de Matthias, j'ai décidé de ne plus tuer, pour elle, pour cette fille. Et peut-être que je retrouverais un semblant de normalité, j'espère...
Ce soir je n'arrive pas à trouver le sommeil. Quelque chose me tracasse.
Il me manque quelque chose, et ce n'est pas un meurtre, mes pulsions ne m'ont pas prises. La volonté, le commun des mortels appelle ça la volonté.
Moi j'appelle ça la chance.
Je me lève, me frotte les yeux et regarde le réveil : 2h24 du matin.
Je ne dormirai pas, et je le sais.
Autant sortir. Je suis une créature de la nuit après tout.
Je mets mon jean noir, mon T-shirt de Gnarls Barkley avec Gnarls en rorschach dessus, sweat à capuche noir, mitaines/moufles noirs, bonnet noir, j'attache mes cheveux dans mon dos et je mets un col noir que je rabats sur mon nez, seuls mes yeux sont visibles.
Je déteste qu'on me voie la nuit.
Puis j'enfile mon manteau en toile noir, trop grand pour moi mais avec ma poche intérieur spéciale dans laquelle je peux facilement ranger un couteau.
Tout de noir vêtu, on dirait que je suis un sale adolescent gothique ou émo, je ne suis pas sensible aux insultes.
Je sors et je marche.
Dehors, personne.
Seulement un désert humain rassemblé en une vaste foule compacte, prête à me tomber dessus à la moindre opportunité, un nid d'araignées, un nuage de sauterelles, l'armée d’Attila, rien n'est pire que le vide dans les rues.
J'ai l'impression d'être la seule personne suspectée si quelque chose se passe.
J'aimerais qu'il y ait une foule pour que je puisse m'y fondre.
Perdu dans mes pensées, j'arrive devant chez Johana.
Ses parents ont monté leur affaire, ils sont souvent en voyage ensemble.
Je vois de la lumière à sa fenêtre.
Je ne connais pas le code de la porte en bas mais j'ai vraiment envie de la voir.
Je repère une gouttière qui me semble solide. Et à cette heure, personne ne me remarquera, les bonnes gens dorment.
J'entame ma petite grimpette, et j'arrive enfin au sommet. Enfin, au 2ème étage où vit Johana.
Je veux taper à la fenêtre mais je remarque qu'elle est ouverte.
Je rentre, à pas de loups, je veux lui faire peur.
J'entends des bruits qui proviennent de sa chambre.
Alors je marche lentement, silencieusement.
Il fait sombre dans sa chambre, et j'entends une voix grave, celle d'un mâle :
"-Qui est là ?!
-Hein ?! dit Johana"
Ils sont face à moi, couchés dans le même lit en un seul être.
Le mec se lève, et je réalise...que c'est Gabriel, oui, ce mec de ma classe à qui je n'avais jamais fait attention.
Maintenant il charge vers moi, il va me taper, je le planterais bien, mais ce n'est pas encore le moment. Je cours vers la cuisine, on peut sauter dans une ruelle avec des bennes à ordure d'ici.
Je m'élance par la fenêtre, saute...mais pas de poubelles en bas.
Alors j'essaye de me raccrocher à ce que je peux mais c'est peine perdue, je tombe.
Je m'écrase au sol, j'ai mal, mais rien de cassé je crois. J'ai fait du parkour un peu, je sais me réceptionner sans me casser quelque chose.
Je sais quoi faire désormais.
Ni elle ni lui ne m'ont vus.
Un plan commence à se mettre en place dans mon esprit qu'on définira de "fou".
Ils mourront, physiquement ou psychologiquement...
Commentaires
- Scarou
18/01/2012 à 22:25:34
Note 5/5...Merci beaucoup, vraiment.
- KurtCobain
18/01/2012 à 22:14:54
A chaque fois que je lis, j'ai envie de connaitre la suite et c'est frustrant !
Tu fais vraiment chier ! - Scarou
18/01/2012 à 22:00:14
Je t'aime Droran :D
- Droran
18/01/2012 à 21:53:34
J'aime et j'augmente ma note. Suite