Note de la fic :
Le sang est écarlate
Par : Scarou
Genre : Polar, Réaliste
Statut : Abandonnée
Chapitre 3 : Progeria solaire
Publié le 27/12/2011 à 12:36:26 par Scarou
Ça y est, je l'ai tué, je me suis débarrassé de son corps, j'ai nettoyé mon couteau avec de la solution hydroalcoolique et de l'eau de javel... Bon voyage Matthias.
"Et maintenant ?" vous me direz...Et bien j'attends que les choses se tassent et j'attends de trouver une prochaine victime.
C'est aussi simple que ça.
Ma faim est tassée, quelqu'un la fait monter en moi, je tue ce quelqu'un, ma faim est tassée et je recommence.
J'ai appelé ce cycle le cycle de la Progeria Solaire...
Pourquoi l'avoir appelé comme ça alors que je ne connais pas la signification de ces termes ?
L'année dernière, vers le mois de septembre, j'avais la plus horrible prof de Français que l'on puisse avoir, enfin, je crois, ça doit être pour ça que personne ne l'as plus vue du jour au lendemain.
Un jour alors que je restait dans mon état de léthargie au fond de la classe, pensant quel serait le modus operandi parfait pour tuer quelqu'un sans que les flics sachent qui a fait le coup, sachant que je n'avais jamais tué, je passais mon temps à refouler.
La prof immergea du fond de mes pensées jusqu'à la réalité pour me dire :
"-Archie ! Je peux savoir ce que tu fais ?!
-Bah heu...Rien.
-C'est bien ce que je te reproches ! Passe me voir à la fin du cours !"
J'avais français en dernière heure, jusqu'à 18h30...
Le cours se passa à une vitesse...inexistante.
"-Vous vouliez me voir madame ? lui demandais-je d'un air assez peu assuré
-Oui ! Que fais tu en cours depuis..."
Elle parlais mais je ne pouvais m'empêcher de fixer ses protubérances mammaires. Ce que ses seins pouvaient m'absorber. Ils tombaient presque jusqu'au bas de son ventre...Elle me sermonnait et je regardais ses nichons pendre comme deux grosses figues pourrissantes.
De temps en temps je lâchais un "Oui oui" ou un "Hmmhm" jusqu'au moment ou mes oreilles perçurent un "Et ta chère mère ne peut-elle pas prendre du temps pour toi ?".
Un silence se fit...Quand je croisais ses yeux. Ils étaient bleus, cernés, comme tous ces dépressifs de profs.
Je la haïssait.
A cette époque j'étais conscient de haïr la terre entière, mais je n'avais jamais concentré la haine sur une seule personne.
Aussitôt rentré chez moi, je cherchais son nom sur les pages blanches.
Mlle.K, pas étonnant qu'il n'y en ai qu'une (pas étonnant non plus qu'elle ne soit que "mademoiselle")
J'avais son adresse et son numéro de téléphone. Cela me suffisait amplement.
J'attrapais l'ancien couteau de chasse qui avait appartenu à un des membres de ma famille, ma mère avait pour habitude de l'aiguiser quand elle était trop bourrée.
Je n'avais pas réfléchit qu'il aurait fallu se débarrasser du corps, effacer mes preuves.
Je voulais juste tuer ma prof ce soir.
Elle habitait en banlieue de Paris, dans le 95, ces villes de bourges en pleine campagne.
Petit tour sur google maps, elle habitait dans une petite maison dans un charmant petit lotissement.
Bien isolée...parfait.
Je prenais le train, il était 19h12 à ma montre.
Après avoir pris, train, bus puis avoir marché bien 20 minutes, j'y arrivais...Sa maison.
Entourée de haies, avec un portail si simple à escalader...On se croirait dans un lotissment digne de Tim Burton.
Je passe par dessus le grillage.
Evidemment je ne savais pas encore crocheter les serrures. Mon premier meurtre...
Il n'y avait aucune caméras, ce qui m'étonna, quand je pris consience que même si il y en avait eu une, j'avais ma cagoule et qu'il faisait nuit, sachant que les bourgeois ne dépensent pas en caméras infrarouges hors de prix.
Je fis le tour par le jardin quand, par cette porte-fenêtre, je l'aie vue.
Elle était de dos, assise dans son canapé, juste en face de sa télévision. Aucun son n'émanait de la pièce, ça devait être une sorte de vitre insonorisée ou je ne sais quoi. Son énorme chignon noir de cinquantenaire dressée au dessus de son visage ridé d'une femme qui fut jadis belle.
Elle buvait du Jack Daniels...Prof.
Le téléphone était posé sur une table ornée d'un bouquet de fleurs tout juste fanées, une table en marbre, ce qui me fait penser qu'elle et moi avons un petit air de famille.
Je me voyais sourire dans le reflet de la vitre.
J'approchais, couteau à la main, mais elle ne m'entendit pas
J'enlevais ma cagoule et commençait à donner des petits coups de couteau sur la vitre. Au début ils étaient inperçeptibles.
Puis j'en mis un assez franc ce qui provoqua un petit éclat dans le verre.
Mlle.K sursauta, se retourna et mis bien 10 secondes avant d'intentifier qui j'étais et ce que je faisais.
Quand je vis la panique naître dans ses yeux, je me souviens que je sentis une érection naître entre mes deux jambes.
J'ouvrais d'un grand coup la porte vitrée que je refermais aussitôt derrière moi, ne quittant pas Mlle.K des yeux, elle a ce stupide réflexe d'éteindre sa télévision.
"-Archie ! Que..qu'est-ce que tu fais ici ?!
-Madame, soyez franche avec moi
*elle recule vers le téléphone*
-Qu...quoi ?!
-LÂCHEZ CE PUTAIN DE TELEPHONE ET ACCEPTEZ DE MOURIR CE SOIR !"
Ces mots sortirent tout seuls de ma bouche, toute cette haine...
Quinze ans de haine finalement vidés sur une seule et même personne.
Je me suis jetté sur elle, j'ai vu un cri commencer à naître dans sa bouche, alors mon couteau traversa le bas de sa macheoire et traversa sa bouche et perça son palais jusqu'à sa boîte crânienne
Je voyais un bout de la lame dans sa bouche. Son cerveau était perforé.
Je l'aie tuée...
J'enlève le couteau de la macheoire de ma professeur et un rire guttural nâquit de ma bouche.
Comme un soulagement, comme si l'ironie d'avoir décidé du destin d'une personne qui décidait du mien dégageait quelque chose de drôle.
Je pris consience des conséquences.
Il fallait que je me débarrasse de toutes les traces qui pourraient permettre de remonter jusqu'à la théorie d'un assassinat.
Je fit les cents pas autour du cadavre de ma prof quand je pensais...Le gaz.
Je couru jusqu'à la cuisine et j'allumais à fond toutes les valves du gaz.
Je trouvais aussi trois bombonnes de gaz dans le garage.
Tout les valves étaient ainsi allumées, mais un autre problème se présenta à moi...
Comment tout allumer ? Sans exploser avec je veux dire.
Je courais partout au premier étage, cherchant un moyen d'allumer cette scène de crime quand j'entendis comme un gémissement, une plainte...comme si un bébé pleurait.
Je montais au deuxième étage, j'entrais dans la chambre de droite et je le vis, ce petit bébé, si fragile, enfant d'une mère alcoolique, qui pleurait pour avec une gorgée sur les énormes seins de sa mère...
Ses seins gorgés d'alcool.
Mon irruption dans la chambre eu pour effet de le calmer, il me regardait avec ses yeux ronds.
Son destin ne devait pas être gâché par le décès de sa mère alcoolique et divorcée.
Je ne voulais pas qu'il devienne comme moi.
L'enfant avait dans sa chambre deux choses.
Une minuterie en prise, une sorte de rallonge qui déclanchait au bout d'un temps donné un appareil électique pour simuler une présence quand on s'absente qui était posé sur... un livre sur la progeria.
Sans doute sa mère qui s'inquiétait car elle avait du se bourrer la gueule en portant son fils.
La progéria est une maladie qui cause une viellissement hyper important sur les cellules des enfants.
Je referme la porte de sa chambre, et il se remet à pleurer...Je te soulagerais petit.
Ma vue est trouble, le gaz doit être bien répendu dans toute la maison.
Je branche la rallonge sur le secteur et la rellie sur la télévision. Je mets le déclenchement à 10 minutes.
Dans 10 minutes la télévision s'allumera, étant une télévision cathodique, une légère couche d'électricité statique qui n'est finalement que des milliards d'étincelles microscopiques qui allumeront le gaz, et ainsi toute cette maison, ne sera plus qu'un immense tas de cendres, de chaires calcinées et de décombres.
Je sors en prenant soin de refermer la porte fenêtre.
Aucune emprunte digitale, aucun cheveu, aucune trace...tout sera calciné.
Toute cette maison ne sera plus qu'une immense fleur de feu un court instant.
Je me mets loin dans la rue et j'attends.
Je pense à cet enfant quand je pense que cette boule de feu ne sera qu'un soleil naissant et disparaissant.
Une progeria solaire. Ce sera ta progeria solaire petit.
Un souffle chaud arrive sur moi, une immense lumière rouge embrase le ciel, c'est bizarre mais je trouve ça beau...
"Et maintenant ?" vous me direz...Et bien j'attends que les choses se tassent et j'attends de trouver une prochaine victime.
C'est aussi simple que ça.
Ma faim est tassée, quelqu'un la fait monter en moi, je tue ce quelqu'un, ma faim est tassée et je recommence.
J'ai appelé ce cycle le cycle de la Progeria Solaire...
Pourquoi l'avoir appelé comme ça alors que je ne connais pas la signification de ces termes ?
L'année dernière, vers le mois de septembre, j'avais la plus horrible prof de Français que l'on puisse avoir, enfin, je crois, ça doit être pour ça que personne ne l'as plus vue du jour au lendemain.
Un jour alors que je restait dans mon état de léthargie au fond de la classe, pensant quel serait le modus operandi parfait pour tuer quelqu'un sans que les flics sachent qui a fait le coup, sachant que je n'avais jamais tué, je passais mon temps à refouler.
La prof immergea du fond de mes pensées jusqu'à la réalité pour me dire :
"-Archie ! Je peux savoir ce que tu fais ?!
-Bah heu...Rien.
-C'est bien ce que je te reproches ! Passe me voir à la fin du cours !"
J'avais français en dernière heure, jusqu'à 18h30...
Le cours se passa à une vitesse...inexistante.
"-Vous vouliez me voir madame ? lui demandais-je d'un air assez peu assuré
-Oui ! Que fais tu en cours depuis..."
Elle parlais mais je ne pouvais m'empêcher de fixer ses protubérances mammaires. Ce que ses seins pouvaient m'absorber. Ils tombaient presque jusqu'au bas de son ventre...Elle me sermonnait et je regardais ses nichons pendre comme deux grosses figues pourrissantes.
De temps en temps je lâchais un "Oui oui" ou un "Hmmhm" jusqu'au moment ou mes oreilles perçurent un "Et ta chère mère ne peut-elle pas prendre du temps pour toi ?".
Un silence se fit...Quand je croisais ses yeux. Ils étaient bleus, cernés, comme tous ces dépressifs de profs.
Je la haïssait.
A cette époque j'étais conscient de haïr la terre entière, mais je n'avais jamais concentré la haine sur une seule personne.
Aussitôt rentré chez moi, je cherchais son nom sur les pages blanches.
Mlle.K, pas étonnant qu'il n'y en ai qu'une (pas étonnant non plus qu'elle ne soit que "mademoiselle")
J'avais son adresse et son numéro de téléphone. Cela me suffisait amplement.
J'attrapais l'ancien couteau de chasse qui avait appartenu à un des membres de ma famille, ma mère avait pour habitude de l'aiguiser quand elle était trop bourrée.
Je n'avais pas réfléchit qu'il aurait fallu se débarrasser du corps, effacer mes preuves.
Je voulais juste tuer ma prof ce soir.
Elle habitait en banlieue de Paris, dans le 95, ces villes de bourges en pleine campagne.
Petit tour sur google maps, elle habitait dans une petite maison dans un charmant petit lotissement.
Bien isolée...parfait.
Je prenais le train, il était 19h12 à ma montre.
Après avoir pris, train, bus puis avoir marché bien 20 minutes, j'y arrivais...Sa maison.
Entourée de haies, avec un portail si simple à escalader...On se croirait dans un lotissment digne de Tim Burton.
Je passe par dessus le grillage.
Evidemment je ne savais pas encore crocheter les serrures. Mon premier meurtre...
Il n'y avait aucune caméras, ce qui m'étonna, quand je pris consience que même si il y en avait eu une, j'avais ma cagoule et qu'il faisait nuit, sachant que les bourgeois ne dépensent pas en caméras infrarouges hors de prix.
Je fis le tour par le jardin quand, par cette porte-fenêtre, je l'aie vue.
Elle était de dos, assise dans son canapé, juste en face de sa télévision. Aucun son n'émanait de la pièce, ça devait être une sorte de vitre insonorisée ou je ne sais quoi. Son énorme chignon noir de cinquantenaire dressée au dessus de son visage ridé d'une femme qui fut jadis belle.
Elle buvait du Jack Daniels...Prof.
Le téléphone était posé sur une table ornée d'un bouquet de fleurs tout juste fanées, une table en marbre, ce qui me fait penser qu'elle et moi avons un petit air de famille.
Je me voyais sourire dans le reflet de la vitre.
J'approchais, couteau à la main, mais elle ne m'entendit pas
J'enlevais ma cagoule et commençait à donner des petits coups de couteau sur la vitre. Au début ils étaient inperçeptibles.
Puis j'en mis un assez franc ce qui provoqua un petit éclat dans le verre.
Mlle.K sursauta, se retourna et mis bien 10 secondes avant d'intentifier qui j'étais et ce que je faisais.
Quand je vis la panique naître dans ses yeux, je me souviens que je sentis une érection naître entre mes deux jambes.
J'ouvrais d'un grand coup la porte vitrée que je refermais aussitôt derrière moi, ne quittant pas Mlle.K des yeux, elle a ce stupide réflexe d'éteindre sa télévision.
"-Archie ! Que..qu'est-ce que tu fais ici ?!
-Madame, soyez franche avec moi
*elle recule vers le téléphone*
-Qu...quoi ?!
-LÂCHEZ CE PUTAIN DE TELEPHONE ET ACCEPTEZ DE MOURIR CE SOIR !"
Ces mots sortirent tout seuls de ma bouche, toute cette haine...
Quinze ans de haine finalement vidés sur une seule et même personne.
Je me suis jetté sur elle, j'ai vu un cri commencer à naître dans sa bouche, alors mon couteau traversa le bas de sa macheoire et traversa sa bouche et perça son palais jusqu'à sa boîte crânienne
Je voyais un bout de la lame dans sa bouche. Son cerveau était perforé.
Je l'aie tuée...
J'enlève le couteau de la macheoire de ma professeur et un rire guttural nâquit de ma bouche.
Comme un soulagement, comme si l'ironie d'avoir décidé du destin d'une personne qui décidait du mien dégageait quelque chose de drôle.
Je pris consience des conséquences.
Il fallait que je me débarrasse de toutes les traces qui pourraient permettre de remonter jusqu'à la théorie d'un assassinat.
Je fit les cents pas autour du cadavre de ma prof quand je pensais...Le gaz.
Je couru jusqu'à la cuisine et j'allumais à fond toutes les valves du gaz.
Je trouvais aussi trois bombonnes de gaz dans le garage.
Tout les valves étaient ainsi allumées, mais un autre problème se présenta à moi...
Comment tout allumer ? Sans exploser avec je veux dire.
Je courais partout au premier étage, cherchant un moyen d'allumer cette scène de crime quand j'entendis comme un gémissement, une plainte...comme si un bébé pleurait.
Je montais au deuxième étage, j'entrais dans la chambre de droite et je le vis, ce petit bébé, si fragile, enfant d'une mère alcoolique, qui pleurait pour avec une gorgée sur les énormes seins de sa mère...
Ses seins gorgés d'alcool.
Mon irruption dans la chambre eu pour effet de le calmer, il me regardait avec ses yeux ronds.
Son destin ne devait pas être gâché par le décès de sa mère alcoolique et divorcée.
Je ne voulais pas qu'il devienne comme moi.
L'enfant avait dans sa chambre deux choses.
Une minuterie en prise, une sorte de rallonge qui déclanchait au bout d'un temps donné un appareil électique pour simuler une présence quand on s'absente qui était posé sur... un livre sur la progeria.
Sans doute sa mère qui s'inquiétait car elle avait du se bourrer la gueule en portant son fils.
La progéria est une maladie qui cause une viellissement hyper important sur les cellules des enfants.
Je referme la porte de sa chambre, et il se remet à pleurer...Je te soulagerais petit.
Ma vue est trouble, le gaz doit être bien répendu dans toute la maison.
Je branche la rallonge sur le secteur et la rellie sur la télévision. Je mets le déclenchement à 10 minutes.
Dans 10 minutes la télévision s'allumera, étant une télévision cathodique, une légère couche d'électricité statique qui n'est finalement que des milliards d'étincelles microscopiques qui allumeront le gaz, et ainsi toute cette maison, ne sera plus qu'un immense tas de cendres, de chaires calcinées et de décombres.
Je sors en prenant soin de refermer la porte fenêtre.
Aucune emprunte digitale, aucun cheveu, aucune trace...tout sera calciné.
Toute cette maison ne sera plus qu'une immense fleur de feu un court instant.
Je me mets loin dans la rue et j'attends.
Je pense à cet enfant quand je pense que cette boule de feu ne sera qu'un soleil naissant et disparaissant.
Une progeria solaire. Ce sera ta progeria solaire petit.
Un souffle chaud arrive sur moi, une immense lumière rouge embrase le ciel, c'est bizarre mais je trouve ça beau...
Commentaires
- Droran
14/01/2012 à 23:38:27
Impressionant. Bien meilleur que ton premier texte. Plus inspiré, je ne sais pas...A voir avec les prochains chapitres, si ceux-ci arrivent un jour.
- KurtCobain
27/12/2011 à 20:13:05
J'adore, mais par contre j'aime pas trop le titre, pour moi c'est un pléonasme. Je pense que ça aurait été mieux de mettre justement le titre de ce chapitre en temps que titre de la fic.
Bon, après tout, c'est ton choix, j'attends la suite avec impatience ! ;-)