Note de la fic :
Le sang est écarlate
Par : Scarou
Genre : Polar, Réaliste
Statut : Abandonnée
Chapitre 4 : Une fenêtre sur le ciel.
Publié le 15/01/2012 à 14:37:26 par Scarou
On est Samedi, le Samedi est une journée avec une seule heure de cour, de 7h30 à 8h30.
Un cour de Maths.
J'aime bien le samedi.
Le bordel, encore et toujours le bordel pour rentrer en classe.
J'ai l'impression d'être un animal parqué avec le reste de son troupeau.
Nous gagnons nos places.
Le prof fait l'appel, Matthias est "absent et probablement malade".
Si je devais rire, ce serait maintenant.
Le cour ne commence pas comme d'habitude.
Certes je suis toujours au fond de la classe, à côté du radiateur, il fait toujours froid, nuit et moche dehors, et personne ne me parle mais...
Mais oui il y a quelqu'un à côté de moi.
Une fille, elle est jolie. Je n'ai jamais tué de jolies filles, faut croire qu'elles ne m'ont jamais vraiment parlé.
Je n'ai jamais approché une si belle créature je dois dire.
Ses yeux sont la 1ère chose qui ai attiré mon regard : Bleus et froids, ronds. On croirait d'énormes billes.
Ses cheveux sont d'un blond scintillant, ils tombent jusqu'à sa poitrine assez fournie.
Sa peau est d'un blanc laiteux, immaculé et pourtant on y trouve quelques tâches de rousseur, ça et là.
Elle a des lèvre pulpeuses, du rouge à lèvre noir dessus (Rouge à lèvre noir, concept intéressant.) et son nez est un peu épaté.
Elle porte un décolleté de Iron Maiden, un mini-short en jean et des collants gris. Elle a un sweat à capuche noir ouvert.
Un collier avec une croix chrétienne pends entre ses deux seins.
Le prof lui demande quelque chose.
Elle se lève et se met à parler, pour se présenter au reste de la classe je crois. Je suis fasciné par une cicatrice sur son bras droit.
Pas une de ces cicatrices d'adolescente pathétique qui se mutile, non. A vue d'œil je dirais un coup de couteau mais je n'en suis pas sûr.
J'aimerais lui demander, mais déjà que je n'arrive pas à aborder les filles qui sont dans ma classe depuis 3 ans.
Elle se rassied.
"...et je compte sur vous pour bien intégrer Johana à..."
Johana. Ce nom claque à mes oreilles.
Bordel, Archie, tu vas pas te mettre à faire des sentiments.
Elle se tourne vers moi, me regarde.
"-T'es bizarre toi non ? me dit-elle
-Heu...Bah heu...
-Bref, comment tu t'appelles ?
-Archie. Je...m'appelle Archie.
-C'est strange comme nom.
-Pas plus que Johana. Et d'ailleurs, t'arrives d'où ?
-De loin. Tu veux bien être mon premier ami ici ?"
Ces mots résonnent dans ma tête. Quelqu'un, une fille, me demande d'être son ami.
J'accepte d'un Oui de la tête.
Le cour commence, et je ne pense qu'à elle.
Je m'endors contre le radiateur, enfin, je somnole. Je pense à elle.
La sonnerie est stridente, je me réveille. Non je n'ai pas rêvé, cette fille est toujours à côté de moi.
Elle me demande si je connais des coins sympas dans Paris où on pourrait parler, je lui réponds que non mais que si elle veut, elle peut venir chez moi.
Elle accepte, elle a même l'ai enthousiasmée.
Nous rentrons par le métro. Je n'ai jamais pris le métro avec quelqu'un.
On arrive chez moi : Une lettre de ma mère dans la boîte aux lettres que je mets à la poubelle, des factures, un colis à mon nom. Je réfléchit et réalise que ça doit être ma mère qui m'envoie un souvenir d'un pays lointain ou un truc comme ça, le colis est assez gros.
Nous marchons jusqu'à ma chambre, je m'assieds sur ma chaise du bureau elle sur mon lit.
Puis elle se met à me parler, comme ça. Elle me raconte sa vie, comment c'était dans son ancien lycée, qui étaient ses anciens amis, qu'elle n'a jamais eu de vrai petit ami et qu'elle n'a jamais été amoureuse, ça nous fait un point commun.
Je dirais que nous avons discuté de sa vie pendant plusieurs heures.
Puis sans crier gare :
"-T'es mignon tu sais ?
-Ah..Ah bon ? je balbutie
-Oui, t'es pas comme les autres gens qui ne parlent que de eux. Toi tu écoutes.
-J'ai surtout rien à dire.
-Haha ! Racontes-moi ta vie maintenant. puis elle esquisse un sourire"
Lui raconter ma vie, je lui dit quoi ? Je tue des gens ? J'ai pas d'amis ?
Je hais ma mère ? Je n'ai pas de vrais sentiments ?
Je commence à vouloir dire un truc quand elle colle ses lèvres aux miennes.
Un baiser chaud et humide, elle respire bruyamment.
Je ne sais pas quoi faire, je suis...piégé.
Elle arrête, me regarde :
"-Qu'est-ce qui va pas ? me dit-elle avec un air interrogatif.
- Rien...J'ai juste pas l'habitude.
-T'es sûr que ça te dérange pas ? Je peux comprendre tu sais, on se connait vraiment pas et..."
Je l’interromps en l'embrassant de plus belle. Je ne veux pas lui dire que c'est la sensation la plus intense que j'ai ressentie jusqu'à présent, même si ce n'est pas un sentiment, c'est quelque chose de très agréable.
Alors on s'allonge sur mon lit, elle commence à déboutonner ma chemise alors pour lui rendre la pareille je lui enlève son Sweat et son T-shirt.
On s'est embrassés tout l'après-midi et elle a du partir.
Nous n'avons pas partagé nos enveloppes corporelles (ce qu'on appelle faire l'amour) mais ce fut...Une bien étrange journée.
Un cour de Maths.
J'aime bien le samedi.
Le bordel, encore et toujours le bordel pour rentrer en classe.
J'ai l'impression d'être un animal parqué avec le reste de son troupeau.
Nous gagnons nos places.
Le prof fait l'appel, Matthias est "absent et probablement malade".
Si je devais rire, ce serait maintenant.
Le cour ne commence pas comme d'habitude.
Certes je suis toujours au fond de la classe, à côté du radiateur, il fait toujours froid, nuit et moche dehors, et personne ne me parle mais...
Mais oui il y a quelqu'un à côté de moi.
Une fille, elle est jolie. Je n'ai jamais tué de jolies filles, faut croire qu'elles ne m'ont jamais vraiment parlé.
Je n'ai jamais approché une si belle créature je dois dire.
Ses yeux sont la 1ère chose qui ai attiré mon regard : Bleus et froids, ronds. On croirait d'énormes billes.
Ses cheveux sont d'un blond scintillant, ils tombent jusqu'à sa poitrine assez fournie.
Sa peau est d'un blanc laiteux, immaculé et pourtant on y trouve quelques tâches de rousseur, ça et là.
Elle a des lèvre pulpeuses, du rouge à lèvre noir dessus (Rouge à lèvre noir, concept intéressant.) et son nez est un peu épaté.
Elle porte un décolleté de Iron Maiden, un mini-short en jean et des collants gris. Elle a un sweat à capuche noir ouvert.
Un collier avec une croix chrétienne pends entre ses deux seins.
Le prof lui demande quelque chose.
Elle se lève et se met à parler, pour se présenter au reste de la classe je crois. Je suis fasciné par une cicatrice sur son bras droit.
Pas une de ces cicatrices d'adolescente pathétique qui se mutile, non. A vue d'œil je dirais un coup de couteau mais je n'en suis pas sûr.
J'aimerais lui demander, mais déjà que je n'arrive pas à aborder les filles qui sont dans ma classe depuis 3 ans.
Elle se rassied.
"...et je compte sur vous pour bien intégrer Johana à..."
Johana. Ce nom claque à mes oreilles.
Bordel, Archie, tu vas pas te mettre à faire des sentiments.
Elle se tourne vers moi, me regarde.
"-T'es bizarre toi non ? me dit-elle
-Heu...Bah heu...
-Bref, comment tu t'appelles ?
-Archie. Je...m'appelle Archie.
-C'est strange comme nom.
-Pas plus que Johana. Et d'ailleurs, t'arrives d'où ?
-De loin. Tu veux bien être mon premier ami ici ?"
Ces mots résonnent dans ma tête. Quelqu'un, une fille, me demande d'être son ami.
J'accepte d'un Oui de la tête.
Le cour commence, et je ne pense qu'à elle.
Je m'endors contre le radiateur, enfin, je somnole. Je pense à elle.
La sonnerie est stridente, je me réveille. Non je n'ai pas rêvé, cette fille est toujours à côté de moi.
Elle me demande si je connais des coins sympas dans Paris où on pourrait parler, je lui réponds que non mais que si elle veut, elle peut venir chez moi.
Elle accepte, elle a même l'ai enthousiasmée.
Nous rentrons par le métro. Je n'ai jamais pris le métro avec quelqu'un.
On arrive chez moi : Une lettre de ma mère dans la boîte aux lettres que je mets à la poubelle, des factures, un colis à mon nom. Je réfléchit et réalise que ça doit être ma mère qui m'envoie un souvenir d'un pays lointain ou un truc comme ça, le colis est assez gros.
Nous marchons jusqu'à ma chambre, je m'assieds sur ma chaise du bureau elle sur mon lit.
Puis elle se met à me parler, comme ça. Elle me raconte sa vie, comment c'était dans son ancien lycée, qui étaient ses anciens amis, qu'elle n'a jamais eu de vrai petit ami et qu'elle n'a jamais été amoureuse, ça nous fait un point commun.
Je dirais que nous avons discuté de sa vie pendant plusieurs heures.
Puis sans crier gare :
"-T'es mignon tu sais ?
-Ah..Ah bon ? je balbutie
-Oui, t'es pas comme les autres gens qui ne parlent que de eux. Toi tu écoutes.
-J'ai surtout rien à dire.
-Haha ! Racontes-moi ta vie maintenant. puis elle esquisse un sourire"
Lui raconter ma vie, je lui dit quoi ? Je tue des gens ? J'ai pas d'amis ?
Je hais ma mère ? Je n'ai pas de vrais sentiments ?
Je commence à vouloir dire un truc quand elle colle ses lèvres aux miennes.
Un baiser chaud et humide, elle respire bruyamment.
Je ne sais pas quoi faire, je suis...piégé.
Elle arrête, me regarde :
"-Qu'est-ce qui va pas ? me dit-elle avec un air interrogatif.
- Rien...J'ai juste pas l'habitude.
-T'es sûr que ça te dérange pas ? Je peux comprendre tu sais, on se connait vraiment pas et..."
Je l’interromps en l'embrassant de plus belle. Je ne veux pas lui dire que c'est la sensation la plus intense que j'ai ressentie jusqu'à présent, même si ce n'est pas un sentiment, c'est quelque chose de très agréable.
Alors on s'allonge sur mon lit, elle commence à déboutonner ma chemise alors pour lui rendre la pareille je lui enlève son Sweat et son T-shirt.
On s'est embrassés tout l'après-midi et elle a du partir.
Nous n'avons pas partagé nos enveloppes corporelles (ce qu'on appelle faire l'amour) mais ce fut...Une bien étrange journée.