Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Zelsheim


Par : ExtincteurRouge
Genre : Horreur
Statut : C'est compliqué



Chapitre 4 : Néant


Publié le 05/06/2011 à 23:42:10 par ExtincteurRouge

1er Novembre 2011 20h13

Putain d'ascenseur, pourquoi a t-il fallu qu'il se stoppe ? A quel étage suis-je ? Qui est ici avec moi ? Toutes ces questions me déchire l'esprit. Le bruit de respiration se fait de plus en plus fort je le sens derrière moi, je sens le souffle chaud et humide dans mon cou, je ne peux m'empêcher de trembler et pourtant je ne bouge pas d'un poil, il faut que je fuis cet ascenseur, il faut que je fuis cet hôtel. Soudain la lumière se rallume, une vision d'horreur m'apparait alors, sur les murs est écrit en lettres de sang : "Je te vois mais toi tu ne me vois pas !" Je sens mon cœur s'arrêtait, ma tête tourne, j'ai l'esprit totalement désordonné, je m'évanouis, je sombre dans le néant ...

1er Novembre 2011 20h00

Je me réveille en sursaut dans mon lit, dans ma chambre d'hôtel ... Tout cela n'était t-il que le fruit de mon imagination ? M'étais-je réveillé après m'être réveillé ? Non tout cela m'a semblé trop réel, et pourtant si irréaliste ... J'appelle l'accueil pour savoir si je suis descendu au bar, la femme me réponds :

- Non ... Je ne vous ai pas revu depuis votre arrivée monsieur ...

Je raccroche sans même répondre, tout cela semblait si réel mais rien n'est arrivé finalement. Mon téléphone sonne :

- Allo ?
- Allo mon chéri c'est Nat'
- Ah salut ! Content d'entendre ta voix, j'ai eu une horrible journée ...
- Moi aussi ... J'ai appris une mauvaise nouvelle, je ne pourrais pas être là avant une semaine.
- Que se passe t-il ?
- C'est mes parents ... Ils divorcent ...
- Désolé ...
- Merci, écoute je dois y aller à dans une semaine ...
- Salut.

Rassuré après avoir entendu la voix de ma femme, je repense aux derniers événements, je me dis que c'est sûrement l’après coup de la nouvelle de la mort de mon père qui m'a rendu aussi stressé. Pourtant il y a quelque chose qui me mets mal à l'aise, le retard de ma femme ... Il s'était passé la même dans mon rêve ... Simple coïncidence ? Je n'ai pas envie de me soucier de ça maintenant, je suis exténué. Je me couche l'esprit envahi de questions.

2 Novembre 2011 10h18

Je me réveille en sursaut à cause d'un coup de tonnerre monstrueux comme si il avait déchiré le ciel entier, les vitres et murs de l'hôtel semble se fissuré ! Je me lève pour regarder dehors, le temps est monstrueux, noir, presque apocalyptique ! Le vent semble crié comme si il souffrait mille morts, la pluie s'abattant contre les vitres comme si les gouttes étaient des balles ricochant sur mes murs, les éclairs illuminent New-York entièrement, la foudre s'abat sur les tours voisines. Cette tempête qui semble être la pire n'ayant jamais existé. Je regarde les rues qui semble abandonnées de tout signes de vie ! Un éclair m'aveugle alors puis le coup de tonnerre résonne de nouveau, quand j'ouvre les yeux mon regard se stoppe sur le clochard de la veille, là dans cette tempête apocalyptique, seul. Et voila qu'il recommence à regarder le ciel ou moi, je ne sais pas, il semble prendre quelque chose au sol toujours en me fixant. Mais rien, il n'a rien dans ses mains ! Qu'essaie t-il de me dire ? Cette fois je distingue son visage, il sourit ! Il me sourit ! Son sourire ne semble pas du tout amical ! Qu'essaie t-il de me dire, bon dieu ! Soudain un bruit sourd résonne à ma droite , quelque chose a frappé contre le mur. Je baisse les yeux, j'aperçois un morceau de carton ! C'est le carton du clochard ! Ça ne fait aucun doute ! Comment à t-il atterri ici ? J'entends la fenêtre de l'autre pièce claquée, la pancarte a t-elle était amenée ici par cette tempête monstrueuse ? Je regarde la rue, le clochard est toujours là, à me sourire, qu'a donc cet enfoiré à me fixer ? Puis un éclair m'aveugle à nouveau et encore le tonnerre qui semble de plus en plus fort ! Je ré-ouvre les yeux ... Il n'est plus là ! Il a disparu ! Aussi vite ? Comment a t-il pu ? La fenêtre claque à nouveau, je la ferme ... Je lis la pancarte au sol, dessus est inscrit : "Chambre 1203, ça a commencé !"


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