Note de la fic :
Sander Cohen, l'histoire d'un artiste dément
Par : Hold-em
Genre : Réaliste
Statut : Terminée
Chapitre 1 : Prologue
Publié le 24/09/2011 à 13:27:11 par Hold-em
New York, octobre 1951
Sander Cohen était un artiste. Il le savait, il le disait, il le clamait.
L'art, ce n'est pas faire quelque chose de beau. L'art, c'est vouloir toujours en faire plus, pour ceux qui contempleront ll'oeuvre. Quand il ne serait plus là, il ne resterais de lui que ses oeuvres, car c'est avec l'art qu'on s'impose dans l'éternité.
Il était sa propre définition de l'art: ce qu'il faisait, ce qu'il disait, pour lui, tout résonnait de perfection, comme si son écho n'était que splendeur et son ombre la plus belle de toutes.
Mais eux, n'étaient pas du tout d'accord.
Eux? Ces ingrats, qui croient que parce que l'artiste leur offre de l'art, ils ne lui doivent rien. C'est eux que Sander Cohen détestait. Ces gens qui croient que l'art leur appartient, que l'importance de l'art ne dépends que d'eux, qui ne croit même plus en la base même de l'art. Ils sont devenus tellement blasés que plus rien dans l'art ne ravive leur inspiration, leur étonnement, ou même leur contentement.
Ces incrédules... Ils se croient supérieurs à l'art. L'artiste se voue corps et âme pour ses oeuvres, pour son public finalement, et ces personnes... ces personnes n'inspirait rien d'autres que du mépris à Sander.
Les tableaux de l'artiste, eux, étaient parfait. Exposés là, à New York, dans ces anciens entrepôts retransformés en galeries d'art, à SoHo, pour Sander, l'art était devant ses yeux.
Mais après ces années passées devant un chevalet, il était déjà las de peindre. Peindre, c'est être contraint de représenter ce qu'on voit ou ce qu'on pense, et pour cela, y mettre des jours, des semaines, et parfois même des années! Et finalement, après tant d'effort, on ne récolte que du mépris et de l'indifférence. Sander en avait marre de gâcher son talent pour eux... Il savait qu'il valait mieux, bien mieux que ça.
Après tout, peut-être se sentait-il mieux, au milieu d'une foule presque imbécile, qui ne fait pas différence entre art et beauté. Peut-être devrait-il revenir dans le commun des mortels... Ainsi, il serait reconnu à sa juste valeur, comme un vrai artiste, mais ne serait-ce pas une solution de facilité, pour quelqu'un comme lui?
Il ne savait plus vers quoi se tourner. Lui-même, ça lui paraissait évident, mais à travers quoi? De quoi avait-il réellement besoin pour s'épanouir en tant qu'artiste?
Un soir, en rentrant chez lui, il regarda rapidement le courrier quand une lettre attira son attention. Andrew Ryan?... Ce nom lui disait quelque chose, il en était sûr. Pour se préciser dans cette idée, il ouvrit l'enveloppe, et n'en croyait pas ses yeux.
Un long discours, digne d'un véritable politicien, imprimé sur ce qui semblait être du carton de faire-part. Il poursuivit sa lecture, et n'en revenais toujours pas: cet Andrew Ryan l'invitait à une croisière sur son bateau, qui partirais le dimanche prochain, au large des côtes de Manhattan.
Sander avait du mal à comprendre. Un homme qu'il était à peu près sûr de connaître, lui envoyait tout un courrier pour parler de perfectionnisme de la société, de corruption et d'idéal? Mais alors pourquoi proposer une croisière? Il ne comprenait pas, mais il se disait qu'au pire, ça ne l'engageait à rien, qu'il pourrais passer une journée agréable et que peut-être tout ce qui était dit n'était pas que du baratin en vue d'une quelconque élection.
Rapture, mars 1952.
Ca faisait maintenant quelques mois que Sander Cohen avait emménagé au fond de l'océan Atlantique. Finalement, cette croisière s'est révélée encore plus intéressante qu'elle n'aurais jamais pu l'être si cette croisière en avait été réellement une.
Sander avait pris un nouveau départ dans cette ville. Un nouveau départ social, relationnel et surtout artistique. Tout ce qu'il avait été était resté là-haut, maintenant, il serait ce qu'il voudrait être.
Il était très inspiré par cette ville. La gloire et la grandeur d'une société parfaite, sans valeur, sans morale, une société presque trop simple, au fond.
Peut-être devrait-il se mettre à la musique, et finalement rendre utile le piano qui traînait dans un coin de sa chambre?
Il se s'assit sur le tabouret, empli de cette inspiration qui lui venait quand il voulait peindre, et laissa promener ses doigts sur le clavier.
https://youtu.be/ocnwNgoJI7A?t=4m11s
Sander Cohen était un artiste. Il le savait, il le disait, il le clamait.
L'art, ce n'est pas faire quelque chose de beau. L'art, c'est vouloir toujours en faire plus, pour ceux qui contempleront ll'oeuvre. Quand il ne serait plus là, il ne resterais de lui que ses oeuvres, car c'est avec l'art qu'on s'impose dans l'éternité.
Il était sa propre définition de l'art: ce qu'il faisait, ce qu'il disait, pour lui, tout résonnait de perfection, comme si son écho n'était que splendeur et son ombre la plus belle de toutes.
Mais eux, n'étaient pas du tout d'accord.
Eux? Ces ingrats, qui croient que parce que l'artiste leur offre de l'art, ils ne lui doivent rien. C'est eux que Sander Cohen détestait. Ces gens qui croient que l'art leur appartient, que l'importance de l'art ne dépends que d'eux, qui ne croit même plus en la base même de l'art. Ils sont devenus tellement blasés que plus rien dans l'art ne ravive leur inspiration, leur étonnement, ou même leur contentement.
Ces incrédules... Ils se croient supérieurs à l'art. L'artiste se voue corps et âme pour ses oeuvres, pour son public finalement, et ces personnes... ces personnes n'inspirait rien d'autres que du mépris à Sander.
Les tableaux de l'artiste, eux, étaient parfait. Exposés là, à New York, dans ces anciens entrepôts retransformés en galeries d'art, à SoHo, pour Sander, l'art était devant ses yeux.
Mais après ces années passées devant un chevalet, il était déjà las de peindre. Peindre, c'est être contraint de représenter ce qu'on voit ou ce qu'on pense, et pour cela, y mettre des jours, des semaines, et parfois même des années! Et finalement, après tant d'effort, on ne récolte que du mépris et de l'indifférence. Sander en avait marre de gâcher son talent pour eux... Il savait qu'il valait mieux, bien mieux que ça.
Après tout, peut-être se sentait-il mieux, au milieu d'une foule presque imbécile, qui ne fait pas différence entre art et beauté. Peut-être devrait-il revenir dans le commun des mortels... Ainsi, il serait reconnu à sa juste valeur, comme un vrai artiste, mais ne serait-ce pas une solution de facilité, pour quelqu'un comme lui?
Il ne savait plus vers quoi se tourner. Lui-même, ça lui paraissait évident, mais à travers quoi? De quoi avait-il réellement besoin pour s'épanouir en tant qu'artiste?
Un soir, en rentrant chez lui, il regarda rapidement le courrier quand une lettre attira son attention. Andrew Ryan?... Ce nom lui disait quelque chose, il en était sûr. Pour se préciser dans cette idée, il ouvrit l'enveloppe, et n'en croyait pas ses yeux.
Un long discours, digne d'un véritable politicien, imprimé sur ce qui semblait être du carton de faire-part. Il poursuivit sa lecture, et n'en revenais toujours pas: cet Andrew Ryan l'invitait à une croisière sur son bateau, qui partirais le dimanche prochain, au large des côtes de Manhattan.
Sander avait du mal à comprendre. Un homme qu'il était à peu près sûr de connaître, lui envoyait tout un courrier pour parler de perfectionnisme de la société, de corruption et d'idéal? Mais alors pourquoi proposer une croisière? Il ne comprenait pas, mais il se disait qu'au pire, ça ne l'engageait à rien, qu'il pourrais passer une journée agréable et que peut-être tout ce qui était dit n'était pas que du baratin en vue d'une quelconque élection.
Rapture, mars 1952.
Ca faisait maintenant quelques mois que Sander Cohen avait emménagé au fond de l'océan Atlantique. Finalement, cette croisière s'est révélée encore plus intéressante qu'elle n'aurais jamais pu l'être si cette croisière en avait été réellement une.
Sander avait pris un nouveau départ dans cette ville. Un nouveau départ social, relationnel et surtout artistique. Tout ce qu'il avait été était resté là-haut, maintenant, il serait ce qu'il voudrait être.
Il était très inspiré par cette ville. La gloire et la grandeur d'une société parfaite, sans valeur, sans morale, une société presque trop simple, au fond.
Peut-être devrait-il se mettre à la musique, et finalement rendre utile le piano qui traînait dans un coin de sa chambre?
Il se s'assit sur le tabouret, empli de cette inspiration qui lui venait quand il voulait peindre, et laissa promener ses doigts sur le clavier.
https://youtu.be/ocnwNgoJI7A?t=4m11s