Note de la fic :
Publié le 11/09/2011 à 21:44:32 par DEN2OO7
A travers cette vitre se trouvait le vide absolu. L'espace rempli d'une infinité d'étoiles. Une planète extraordinairement proche et teintée de rouge flottait en face du visage de Marc. Il ne pouvait pas en croire ses yeux. Il posa sa main droite sur cette vitre, obnubilé par sa découverte. Judi en avait profité pour se rapprocher aussi.
-Oh merde ! On n’est pas en France...
Le sergent 45 ainsi que Bastion arrivèrent en courant pour voir ce dont il s'agissait. On pouvait voir toute l'étendue du vaisseau spatiale dans lequel ils se trouvaient. Sa coque était métallique et brillait de mille feux sous la lumière d'une étoile semblable à celle du soleil qui voguait un peu plus loin. Une inscription gigantesque couvrait la paroi. Marc déglutit, il reprit la parole, en tournant la tête vers Kristen :
-"U-S-G Ishumara ?"
Celle ci était redevenu d'aplomb et était prête a se défendre. Que ce soit physiquement ou verbalement.
-Tout d'abord, il s'agit de "l'USG Ishimura" , l'élite de la flotte des craqueurs de planète. Je vous ai menti lieutenant, je croyais bien faire afin que vous ne vous posiez trop de questions.
Bastion se tenait derrière le groupe, songeur.
-En tout cas, on rentrera pas a pieds. Faut trouver le moyen de se procurer des munitions et...
Des cris résonnèrent dans tout le bâtiment, des gens mourraient par dizaine. La situation était atroce. Il fallait bouger coute que coute, avoir un objectif. Le sergent 45 était en sueur, il savait que si le lieutenant venait a déchanter, il devrait, en tant que sous officier le plus distingué, prendre le commandement, et ce par la force s'il le fallait. Il avait le doigt sur la gâchette, s'inquiétant de son sort, et de l'état de son supérieur.
-Vous allez bien capitaine ? Qu'est ce qu'on fait ?
Mais Marc était ailleurs, il était effrayé par la situation, il avait atterri dans un monde gigantesque, qui le dépassait. Partout la mort et le danger étaient présents, et sa seule carte de sortie était une dalle qui marcherait, en théorie, dans 48 heures. Le paradis dont il avait rêvé était maintenant très loin.
C'est alors que des coups de feu résonnèrent, ils éclataient a l'étage inférieur. Ceci sorti Marc de sa torpeur in extremis avant que le sergent 45 ne donne ses propres ordres.
-Vous avez des armes à bord ? Ou sont-elles ?
-Seule la sécurité a le droit d'en posséder, et l'arsenal que vous souhaitez piller n'existe pas. Les armes a feu sont extrêmement limitées a notre époque, depuis le pacte de Paris, après la catastrophe de 2100.
La chercheuse était passée dans la lumière, ce qui dévoila au groupe de soldat sa beauté qui ne laissa personne indifférent. Marc regarda Judi. Ce soldat était en prison pour viol. Il ne détachait pas son regard de la blonde. Celle ci reprit :
-Le capitaine Alicia Vincent et ses hommes vont surement faire ce qu'ils peuvent pour endiguer l'épidémie, mais leur action ressemblera surtout a un baroud d'honneur, ils ne peuvent rien contre ce fléau.
Jésus s'était relevé, il la toisa du regard.
-Bon Dieu, mais a quelle époque sommes nous ?
-Nous sommes en l'an 2432.
Mais Marc n'avait pas le temps de s'occuper de ces fioritures :
-Bon très bien, vous n'avez donc strictement rien qui puisse servir d'arme ici ? Aidez-moi un peu bordel !
-Il y a bien les bornes de stockage pour les ingénieurs de vaisseau. Celle ci leur donne l'équipement nécessaire pour leurs réparations et autres maintenance, mais je doute que ca puisse vous convenir.
Le sergent 45 était intéressé, s'il pouvait jouer avec des armes non-conventionnelles, il serait aux anges.
-Qu'est ce qu'on pourrait y trouver ?
-He bien, de l'équipement comme des cutter plasma qui servent a souder et a dessouder des tôles, des trancheurs qui sont plus gros et qui servent a entailler la roche. Il y a aussi des méga PK qui projettent des ondes pour évaluer l'épaisseur de la roche. Je ne sais pas si ca pourra vous être utile, mais peut être que ces trucs, retournés contre un être vivant, pourra les esquinter.
Marc souriait, il avait une mission a confier a ses hommes. Il pouvait toujours les tenir.
-Très bien les filles, notre mission est de trouver une de ces bornes. On y va, on la vide et on revient ici pour "tenir un siège" comme vous savez si bien le dire. Espérons que ce trucs ne soient pas très compliqués a utiliser. Judi, tu ouvres la marche.
Personne ne bougeait, tout simplement parce que personne de savait ou aller. Kristen bougea la première. Elle se dirigea vers le mur opposé au hublot révélateur, et effleura du doigt une sorte d'hologramme très discret. Cette action ouvrit une porte d'ascenseur.
-Qui m'aime me suive.
Marc était un peu perplexe, c'était la première fois qu'il donnait un ordre sans suite.
-He bien qu'est ce que vous regardez ? Aller ! Magnez vous de rentrer la dedans ! On n’a pas 107 ans !
Les hommes s'exécutèrent. Les 6 individus s'enfonçaient dans les entrailles du vaisseau, entendant les hurlements de l'équipage a l'agonie. Le stress de l'équipe était palpable. Seul le sergent 45, habile des maths, brisa le silence de mort ponctué d'une ambiance de fin du monde.
-A vrai dire, non, on a pas 107 ans, si mes calculs sont exacts, on a à peu prés 450 ans. Chacun.
Marc était content que son sous officier participe au moral des troupes. Il le reprit :
-Souriez les mecs, on est officiellement a la retraite.
Mais personne ne répondis. L'ascenseur s'arrêta, et les portes étaient sur le point de s'ouvrir sur l'inconnu. Marc se trouvait au fond. C'est alors que le sergent 45 joua a fond son rôle :
-En joue !
Les hommes se mirent en position de tir, pointant les portes. Celles ci s'ouvrirent, lentement, dévoilant un spectacle plus gore que nature. La vision de cette horreur était insoutenable, mais l'odeur l'accompagnait, ainsi que le bruit insupportable du sang qui affluait dans les rigoles d'évacuation. Marc ne pouvait rien, seulement attendre la fin. Peut être sa propre fin.
-Oh merde ! On n’est pas en France...
Le sergent 45 ainsi que Bastion arrivèrent en courant pour voir ce dont il s'agissait. On pouvait voir toute l'étendue du vaisseau spatiale dans lequel ils se trouvaient. Sa coque était métallique et brillait de mille feux sous la lumière d'une étoile semblable à celle du soleil qui voguait un peu plus loin. Une inscription gigantesque couvrait la paroi. Marc déglutit, il reprit la parole, en tournant la tête vers Kristen :
-"U-S-G Ishumara ?"
Celle ci était redevenu d'aplomb et était prête a se défendre. Que ce soit physiquement ou verbalement.
-Tout d'abord, il s'agit de "l'USG Ishimura" , l'élite de la flotte des craqueurs de planète. Je vous ai menti lieutenant, je croyais bien faire afin que vous ne vous posiez trop de questions.
Bastion se tenait derrière le groupe, songeur.
-En tout cas, on rentrera pas a pieds. Faut trouver le moyen de se procurer des munitions et...
Des cris résonnèrent dans tout le bâtiment, des gens mourraient par dizaine. La situation était atroce. Il fallait bouger coute que coute, avoir un objectif. Le sergent 45 était en sueur, il savait que si le lieutenant venait a déchanter, il devrait, en tant que sous officier le plus distingué, prendre le commandement, et ce par la force s'il le fallait. Il avait le doigt sur la gâchette, s'inquiétant de son sort, et de l'état de son supérieur.
-Vous allez bien capitaine ? Qu'est ce qu'on fait ?
Mais Marc était ailleurs, il était effrayé par la situation, il avait atterri dans un monde gigantesque, qui le dépassait. Partout la mort et le danger étaient présents, et sa seule carte de sortie était une dalle qui marcherait, en théorie, dans 48 heures. Le paradis dont il avait rêvé était maintenant très loin.
C'est alors que des coups de feu résonnèrent, ils éclataient a l'étage inférieur. Ceci sorti Marc de sa torpeur in extremis avant que le sergent 45 ne donne ses propres ordres.
-Vous avez des armes à bord ? Ou sont-elles ?
-Seule la sécurité a le droit d'en posséder, et l'arsenal que vous souhaitez piller n'existe pas. Les armes a feu sont extrêmement limitées a notre époque, depuis le pacte de Paris, après la catastrophe de 2100.
La chercheuse était passée dans la lumière, ce qui dévoila au groupe de soldat sa beauté qui ne laissa personne indifférent. Marc regarda Judi. Ce soldat était en prison pour viol. Il ne détachait pas son regard de la blonde. Celle ci reprit :
-Le capitaine Alicia Vincent et ses hommes vont surement faire ce qu'ils peuvent pour endiguer l'épidémie, mais leur action ressemblera surtout a un baroud d'honneur, ils ne peuvent rien contre ce fléau.
Jésus s'était relevé, il la toisa du regard.
-Bon Dieu, mais a quelle époque sommes nous ?
-Nous sommes en l'an 2432.
Mais Marc n'avait pas le temps de s'occuper de ces fioritures :
-Bon très bien, vous n'avez donc strictement rien qui puisse servir d'arme ici ? Aidez-moi un peu bordel !
-Il y a bien les bornes de stockage pour les ingénieurs de vaisseau. Celle ci leur donne l'équipement nécessaire pour leurs réparations et autres maintenance, mais je doute que ca puisse vous convenir.
Le sergent 45 était intéressé, s'il pouvait jouer avec des armes non-conventionnelles, il serait aux anges.
-Qu'est ce qu'on pourrait y trouver ?
-He bien, de l'équipement comme des cutter plasma qui servent a souder et a dessouder des tôles, des trancheurs qui sont plus gros et qui servent a entailler la roche. Il y a aussi des méga PK qui projettent des ondes pour évaluer l'épaisseur de la roche. Je ne sais pas si ca pourra vous être utile, mais peut être que ces trucs, retournés contre un être vivant, pourra les esquinter.
Marc souriait, il avait une mission a confier a ses hommes. Il pouvait toujours les tenir.
-Très bien les filles, notre mission est de trouver une de ces bornes. On y va, on la vide et on revient ici pour "tenir un siège" comme vous savez si bien le dire. Espérons que ce trucs ne soient pas très compliqués a utiliser. Judi, tu ouvres la marche.
Personne ne bougeait, tout simplement parce que personne de savait ou aller. Kristen bougea la première. Elle se dirigea vers le mur opposé au hublot révélateur, et effleura du doigt une sorte d'hologramme très discret. Cette action ouvrit une porte d'ascenseur.
-Qui m'aime me suive.
Marc était un peu perplexe, c'était la première fois qu'il donnait un ordre sans suite.
-He bien qu'est ce que vous regardez ? Aller ! Magnez vous de rentrer la dedans ! On n’a pas 107 ans !
Les hommes s'exécutèrent. Les 6 individus s'enfonçaient dans les entrailles du vaisseau, entendant les hurlements de l'équipage a l'agonie. Le stress de l'équipe était palpable. Seul le sergent 45, habile des maths, brisa le silence de mort ponctué d'une ambiance de fin du monde.
-A vrai dire, non, on a pas 107 ans, si mes calculs sont exacts, on a à peu prés 450 ans. Chacun.
Marc était content que son sous officier participe au moral des troupes. Il le reprit :
-Souriez les mecs, on est officiellement a la retraite.
Mais personne ne répondis. L'ascenseur s'arrêta, et les portes étaient sur le point de s'ouvrir sur l'inconnu. Marc se trouvait au fond. C'est alors que le sergent 45 joua a fond son rôle :
-En joue !
Les hommes se mirent en position de tir, pointant les portes. Celles ci s'ouvrirent, lentement, dévoilant un spectacle plus gore que nature. La vision de cette horreur était insoutenable, mais l'odeur l'accompagnait, ainsi que le bruit insupportable du sang qui affluait dans les rigoles d'évacuation. Marc ne pouvait rien, seulement attendre la fin. Peut être sa propre fin.