Note de la fic :
Publié le 13/09/2011 à 14:31:14 par Gregor
Tiédeur moite de la fin d'après-midi. Dix sept, peut-être dix sept heures trente.
Je suis rentré, et elle partie, pour de bon. La délicatesse aura voulu qu'elle s'en aille devant moi, me fixant d'un regard à la fois désolée et heureux. Ladia n'aurait pas pu rester. Elle le sait, je le sais. Et puis, sincèrement, aurais-je vraiment échappé à mes propres instincts ?
Et tandis que, sur le pas de la porte, je la surprenais dans son évasion, que nous restions là, dans la torpeur de la maison, je comprenais qu'il était aussi temps de tirer un trait sur tout ça. Sur les filles, le mac', le trafic, l'argent.
Ladia s'envole, et avec elle, une dernière missive accompagnée d'une épaisse liasse de billets. La lettre, elle devait la poster le lendemain. L'argent, le garder pour elle. Les papiers, elle ne doit pas non plus s'en soucier. Tout sera réglé dans la quinzaine. A contrecœur presque, elle dit merci, puis au revoir. Elle m'embrasse sur le front, sourit, se retire. Me laisse seul.
Quand la nuit arrive, fraîche fleur de campanule aux relents amers, il n'y a guère plus d'issue. Tout est déjà fait, et j'attend. Étendu sur le bois de la terrasse, dans le silence séculaire de la fôret, j'entend sourdre la fin. Poison douceâtre dans la bouche, dans cette capsule prête à éclater. Simplement repenser à Ladia.
Et s'évanouir de la vie.
Je suis rentré, et elle partie, pour de bon. La délicatesse aura voulu qu'elle s'en aille devant moi, me fixant d'un regard à la fois désolée et heureux. Ladia n'aurait pas pu rester. Elle le sait, je le sais. Et puis, sincèrement, aurais-je vraiment échappé à mes propres instincts ?
Et tandis que, sur le pas de la porte, je la surprenais dans son évasion, que nous restions là, dans la torpeur de la maison, je comprenais qu'il était aussi temps de tirer un trait sur tout ça. Sur les filles, le mac', le trafic, l'argent.
Ladia s'envole, et avec elle, une dernière missive accompagnée d'une épaisse liasse de billets. La lettre, elle devait la poster le lendemain. L'argent, le garder pour elle. Les papiers, elle ne doit pas non plus s'en soucier. Tout sera réglé dans la quinzaine. A contrecœur presque, elle dit merci, puis au revoir. Elle m'embrasse sur le front, sourit, se retire. Me laisse seul.
Quand la nuit arrive, fraîche fleur de campanule aux relents amers, il n'y a guère plus d'issue. Tout est déjà fait, et j'attend. Étendu sur le bois de la terrasse, dans le silence séculaire de la fôret, j'entend sourdre la fin. Poison douceâtre dans la bouche, dans cette capsule prête à éclater. Simplement repenser à Ladia.
Et s'évanouir de la vie.
Commentaires
- Diabolo
18/09/2012 à 22:46:05
Bravo, c'est très beau ^^
- Profiteur
23/05/2012 à 19:07:16
C'est d'une beauté... et d'un triste...
- Xufo
17/03/2012 à 21:25:04
Très jolie nouvelle, même si elle date, je voulais juste te le faire savoir
- Pseudo supprimé
13/09/2011 à 18:43:45
Petite nouvelle bien sympathique, comme toujours Crazy
- zekiller
13/09/2011 à 18:22:37
Depuis le temps qu'on attendait une sweet
Là on a une, LA fin , merci crazy d'avoir fini ce chef d'oeuvre