Note de la fic :
Publié le 25/06/2009 à 14:42:01 par Gregor
http://www.deezer.com/track/2517535
La lumière filtrait par rayon quasi-verticaux à travers l'épaisse frondaison des hêtres et des chênes. La poussière d'humus, avec cette odeur de douce pourriture, empli toute la forêt. Ce moment est magique, beau par sa simplicité.
Ladia me suit. Jamais distante de plus d'un mètre, je crois à plusieurs reprises qu'elle voudrait bien s'accrocher à moi.
- Tu viens de Pologne ?
Elle hoche la tête, furtivement. Toujours en prenant soin de ne jamais accrocher mon regard.
Mes questions me semble tellement creuses. Je sens que cette histoire n'aura pas d'issue heureuse ... J'espère sincèrement me tromper.
Déjà vingt minute que l'on marche sur ce sentier bordé de digitales couleur lie-de-vin. Leurs cloches végétales se balance au rythme d'un léger courant d'air. Puis, les digitales se font plus rares. Le chemin s'élargit sur une clairière en bordure de coteau. Là, une maison en bois largement ouverte sur la vallée se dresse. Ma maison. Posée comme ça, en hauteur, les pieds dans le vide. De grandes baies vitrée, qui laisse passer l'air et la lumière, vers le sud. Au calme. Au milieu du vide humain.
- ... Maison ... toi ?
- Oui.
On s'approche encore. Le bandeau gris du toit plat en zinc s'amincit au fur et à mesure qu'on arrive prés de la porte d'entrée. Je glisse la clé, la fait rentrer.
Bien sûr, elle lève les yeux. Bouche légèrement entrouverte, en contemplant l'immense salle à manger. La décoration laquée noire et blanche brille de mille feu à cette heure de la journée. Elle s'avance, effleure les meubles comme si ses mains volaient.
- Tu aimes ?
Vivement, elle se retourne. Remmenant son masque tiédie de femme enfant, elle fixe, encore, le sol en chêne blanc.
- Maison ... être beau ... Toi argent beaucoup ... Toi faire mal avec moi ? Toi faire comme Zoldinski ?
Je m'approche, lui présente mon sourire le plus désarmant de vérité.
- Je n'ai acheté que ta liberté ... Jamais je ne te ferais de mal Ladia.
Je m'accroupis, pour la forcer à me regarder dans les yeux.
- Tu es libre, Ladia. Si tu veux partir, tu en a le droit.
Alors, je sens bien les larmes lui monter. Elle détourne le regard, avant de détourner tout son corps vers le balcon suspendu sur la vallée.
Elle articule un tout petit mot. Du polonais ou du russe, je ne sais pas. Les sanglots se font plus fort, alors, je voudrais la consoler.
Doucement, je pose ma main sur son épaule, l'aide à s'assoir dans le canapé face à la cheminée.
- C ... Ça va aller, Ladia ?
- Oui ... merci.
Elle essaye de sourire. Mais ça glisse sur son visage humide.
- Merci monsieur.
La lumière filtrait par rayon quasi-verticaux à travers l'épaisse frondaison des hêtres et des chênes. La poussière d'humus, avec cette odeur de douce pourriture, empli toute la forêt. Ce moment est magique, beau par sa simplicité.
Ladia me suit. Jamais distante de plus d'un mètre, je crois à plusieurs reprises qu'elle voudrait bien s'accrocher à moi.
- Tu viens de Pologne ?
Elle hoche la tête, furtivement. Toujours en prenant soin de ne jamais accrocher mon regard.
Mes questions me semble tellement creuses. Je sens que cette histoire n'aura pas d'issue heureuse ... J'espère sincèrement me tromper.
Déjà vingt minute que l'on marche sur ce sentier bordé de digitales couleur lie-de-vin. Leurs cloches végétales se balance au rythme d'un léger courant d'air. Puis, les digitales se font plus rares. Le chemin s'élargit sur une clairière en bordure de coteau. Là, une maison en bois largement ouverte sur la vallée se dresse. Ma maison. Posée comme ça, en hauteur, les pieds dans le vide. De grandes baies vitrée, qui laisse passer l'air et la lumière, vers le sud. Au calme. Au milieu du vide humain.
- ... Maison ... toi ?
- Oui.
On s'approche encore. Le bandeau gris du toit plat en zinc s'amincit au fur et à mesure qu'on arrive prés de la porte d'entrée. Je glisse la clé, la fait rentrer.
Bien sûr, elle lève les yeux. Bouche légèrement entrouverte, en contemplant l'immense salle à manger. La décoration laquée noire et blanche brille de mille feu à cette heure de la journée. Elle s'avance, effleure les meubles comme si ses mains volaient.
- Tu aimes ?
Vivement, elle se retourne. Remmenant son masque tiédie de femme enfant, elle fixe, encore, le sol en chêne blanc.
- Maison ... être beau ... Toi argent beaucoup ... Toi faire mal avec moi ? Toi faire comme Zoldinski ?
Je m'approche, lui présente mon sourire le plus désarmant de vérité.
- Je n'ai acheté que ta liberté ... Jamais je ne te ferais de mal Ladia.
Je m'accroupis, pour la forcer à me regarder dans les yeux.
- Tu es libre, Ladia. Si tu veux partir, tu en a le droit.
Alors, je sens bien les larmes lui monter. Elle détourne le regard, avant de détourner tout son corps vers le balcon suspendu sur la vallée.
Elle articule un tout petit mot. Du polonais ou du russe, je ne sais pas. Les sanglots se font plus fort, alors, je voudrais la consoler.
Doucement, je pose ma main sur son épaule, l'aide à s'assoir dans le canapé face à la cheminée.
- C ... Ça va aller, Ladia ?
- Oui ... merci.
Elle essaye de sourire. Mais ça glisse sur son visage humide.
- Merci monsieur.
Commentaires
- Pseudo supprimé
25/06/2009 à 18:24:07
C'est si beau :'(
- Pseudo supprimé
25/06/2009 à 17:44:11
Sweet
- Pseudo supprimé
25/06/2009 à 16:54:14
Pourquoi toi avoir bosse dans pantalon en écrivant chapitre ?
- Pseudo supprimé
25/06/2009 à 16:51:31
Oh oui ! oh oui ! Marty, continues !
- Pseudo supprimé
25/06/2009 à 16:28:37
C'est si émouvant
Quand est ce que tu l'attache au lit - Droran
25/06/2009 à 14:53:58
J'aime et je demande la suite