Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Les Zombies n'existent pas : Partie II


Par : 17XX
Genre : Horreur, Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 7 : VI - Retrouvailles impossibles.


Publié le 28/07/2011 à 19:43:57 par 17XX

-Ecoute, si tu veux vraiment y aller, je te suivrais. Après si tu me demandes mon avis, je te dirais que c'est débile de risquer sa vie pour chercher du matos scientifique afin qu'ils s'amusent à disséquer des grenouilles. Mais si tu veux vraiment y aller, je te laisserais pas seul.

Ah Nathan... Il est comme un frère pour moi, personne d'autres que lui ici ne compte.

-Merci Nathan. Tu crois que je me dis pas que c'est débile ? Mais si il dit vrai, ça pourrait être la solution à tout nos problèmes.

-Je sais pas Bastien. Prends la décision.

Prends la décision...Facile à dire. Je préfère attendre le véritable avis du Capitaine.

Pour une fois, la journée se passe tranquillement, Mika, Nathan et moi allons au bar et puis nous sortons, histoire de rencontrer un peu plus les habitants. Le soir tombe déjà, il est vingt-trois heure et je m'apprête à me coucher, j'éteinds la lumière, et sombre dans un rêve. Ou plutot...

Je m'avance dans la forêt, il fait sombre mais pas nuit, lorsque je vois un infecté. Il se nourrit sur un cadavre, et ne me voit pas. Je passe près de lui et tout à coups il se retourne, et là, horreur ! Je vois le visage de Cédric, complètement ensanglanté, la mâchoire qui pends et des entailles un peu partout.

-Oh putain ! Dis-je en me réveillant en sursaut.

Je me lève et va vers la chambre de Nathan.

-Nathan ! Murmurai-je, Nathan !!

-Quoi ? Putain tu fais chier j'étais dans un rêve magique ! Une belle blonde avec...

-Ta gueule ! Viens avec moi !

-Quoi ?!

-J'ai...J'ai un pressentiment, il faut que j'aille dans la forêt de la rive.

-Hein ? T'es pas sérieux là ? Si tu veux en finir avec la vie, prends un flingue et tire toi une balle direct ! Rétorqua-il en se levant.

Il me regarde quelques secondes et me dit :

-Bon, on y va ?

C'est tout lui ça. Nous nous habillons et nous préparons à sortir discrètement. Nous prenons le chemin non piégé du pont, sous l'oeil inquiet des militaires, qui tente de nous dissuader mais nous insistons.

-N'allumes pas ta lampe, je sais ou je vais.

-C'est bien c'que je pensais. Tu pète un plomb...

-Les rêves prémonitoire, t'y crois ?

-Ah ouais, ça se vérifie de plus en plus, tu devrais la fermer et nous laisser se suicider tranquille.

-Sois sérieux deux minutes ! J'ai vu Cédric dans cette forêt !

-Quoi ? Bastien, j'ai vraiment pas envie de ressortir cette histoire.

Je vois que j'ai remué le couteau dans la plaie. Mais je suis sur de moi, nous continuons notre progression, prêt à se retrouver nez à nez avec un infecté. Je commence à regretter mon coups de folie...Mais ;

La scène se déroula très rapidement, en une fraction de secondes, 4 infectés sortent de la pénombre et nous sautent dessus, Nathan tire un coups et en couche hein, mais les trois autres nous plaquent au sol et tentent de nous dévorer le visage, je tourne la tête pendant ma lutte et voit Nathan dans la même situation. J'y crois pas, je suis trop con putain ! Qu'est-ce qui m'a pris !! Je tente tant bien que mal d'atteindre mon pistolet, mais il est trop loin. Puis, trois coups, net et précis, couchent les infectés.
J'entends une voix dans l'obscurité...Une voix familière...La silhouette s'approche...

-Cédric ?!!

-PUTAIN LES GARS ! Crie-t-il en courant vers nous.

Une autre personne se trouve avec lui, je crois reconnaître Seb, un bon ami à Nathan et moi.

-SEB !

-Mais putain c'est pas possible ! S'exclame Nathan en faisant une tape amicale à Cédric et Seb.

-Venez, faut pas traîner, vous dormez chez nous ce soir, leur dis-je.

-Chez vous ? Réponds Seb tout étonné.

Sur le chemin du retour, tout le monde parle par dessus l'autre, tentant d'exprimer sa joie, tout à coups c'est comme si on en avait rien à foutre des infectés.

Mais au bout du pont, le Capitaine nous attends, bras croisés et le regard furieux.

-Qu'est-ce que vous foutez bor... Hé mais vous êtes qui vous ?

-Capitaine, voici Cédric et Sebastien, deux amis à nous, qui nous ont retrouvés, je ne sais pas par quel miracle...

-Quoi qu'il en soit, reprit-il, ne fais plus jamais ça compris ?! Depuis quand deux civils non entraînés sortent en pleine nuit comme ça ?!

Je m'abstiens de dire comment j'ai eu le pressentiment, même si je sais que Nathan va me demander comment j'ai fait. Je me le demande aussi.


Quelques minutes plus tard, nous sommes tous dans la salon, Mika s'est réveillé, tenant à savoir ce qu'il s'est passé.

-Alors, Cédric, dis moi comment t'as fais ?! Demande Nathan avec un grand sourire.

-Ben, croyez le ou non, mais lorsque je suis parti en courant à Montpellier, j'ai fait un truc tout con. Ces infectés sont pas si malins que ça. Lorsque je me suis fait encerclé, j'ai tiré dans tout les sens en hurlant, en dernier espoir, et ça les a carrément effrayés ! Enfin, pendant quelques secondes, mais ça m'a suffit à trouver une planque pour la nuit. Ils m'ont harcelés toute la nuit, j'ai pas pu vous rejoindre...

-On t'as attendu le maximum de temps Cédric...

-Je sais Nathan, t'inquiètes. Le lendemain, j'ai suivi les traces d'un groupe survivants, mais je me suis fait retardé par ces saloperies, quand je suis arrivé, le camp que j'avais cru apercevoir était saccagé, un peu plus loin j'ai retrouvé ma golf avec des traces de sang partout, là j'ai bien cru que vous étiez mort...
J'ai continué sur la route pour Paris la plus logique, et j'ai dû vous dépasser ensuite. Puis j'ai continué, sans voiture je devais m'arrêter toutes les nuits et me réfugier quelque part, j'ai passé une nuit dans un grand manoir, une autre dans une cave perdue...

-Un manoir ? On a été un manoir aussi ! On s'est sûrement raté de peu !

-Probablement. Puis le lendemain j'ai rencontré Seb ! Cet enfoiré avait volé un 4x4 militaire, on a continué notre route, puis on a entendu un message à la radio parlant d'un largage ou je sais pas quoi. Par sécurité on s'est planqué dans les sous sols d'un immeuble, et on a survécu !

-Je l'ai vu en face, cette explosion...

-Moi aussi. On peut même dire qu'elle m'est passé dessus, je sais pas comment j'ai pu survivre.

-C'est là que Seb et moi on a entendu ce message radio, parlant d'un camp de réfugié sur une île en Bretagne. Mais putain on s'attendait pas à vous trouver les gars ! S'exclama-t-il en refaisant une tape amicale à Nathan.

-Ca fait du bien de vous revoir les gars !


Je me pose encore la question du pourquoi du comment j'ai pu deviner qu'ils étaient proches... Je n'ai jamais cru aux rêves prémonitoires avant. Mais le principal c'est que Cédric et Seb soient là, ça fait du bien de retrouver des visages familiers.

Mais l'euphorie fut de courte durée pour moi, très vite je repense au problème auquel nous devrons bientôt faire face, et il est de taille...


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