Note de la fic :
Les Zombies n'existent pas : Partie II
Par : 17XX
Genre : Horreur, Action
Statut : C'est compliqué
Chapitre 14 : XIV - Paris
Publié le 13/08/2011 à 15:14:20 par 17XX
Chapitre XIV – Paris.
Nous continuons la route tout droit vers Paris, chacun est préparé au pire, je pense que nous savons tous que nous ne reviendrons probablement pas tous de ce voyage. Nous avons déjà perdu cinq soldats…
La route se poursuit, nous évitons les grandes villes, bientôt nous arriverons en région parisienne, et déjà, l’atmosphère change. L’air humide et lourd de la bretagne laisse place à un ciel noir teinté d’orange, des nuages de poussières survolent le sol ravagé par l’explosion, il n’y a plus grand-chose, les immeubles les plus solides ont survécus, du moins leurs squelettes. Les autres, sont au sol, en un tas de débris. Il n’y a plus d’arbres, plus aucun signes de vie, je me demande si des infectés peuvent être encore présents dans la zone. Ca me paraît impossible.
Nous rentrons dans le Parc naturel régional de Normandie Maine, qui n’est plus un parc. Certains troncs sont encore pointés vers le ciel, mais la plupart des arbres de la forêt ont disparus. Nous longeons un lac qui s’est totalement desséché, seules quelques grandes flaques d’eau verdâtre persistent.
Après deux heures de routes supplémentaires, nous rentrons en région parisienne, qui n’est plus qu’un désert de cendres et de débris. Tout le monde est resté silencieux pendant le trajet, plus anxieux les uns que les autres. Jusqu’à ce que le Capitaine rompt le silence :
-On va rentrer dans l’épicentre. Michael, passes moi le détecteur.
Michael lui donne le détecteur de radiation, qui se met à grésiller, de plus en plus rapidement au fur et à mesure de notre avancée. Ce bruit a le don de me rendre encore plus stressé.
-C’est bien ce que je pensais, dit le Capitaine, même si on revient, comptez pas vivre jusqu’à la retraite…
-On peut faire comme dans Stalker, boire de la vodka ! s’exclama Verdugo.
-Euh ? Fit Nathan sarcastique.
-Ouais bon laissez tomber, que des incultes ici. J’avais oublié que j’étais le seul geek de France ayant survécu.
Le groupe esquissa un sourire, avant de replonger dans ses pensées…
-Au fait Capitaine, comment sait-on où est le laboratoire de BioCell ?
-Le Lieutenant Waynes m’a donné un GPS, mais je ne sais pas s’il fonctionnera à cause de l’explosion. On va essayer tout de suite.
La chance est de notre côté. Le GPS fonctionne et nous savons exactement ou est BioCell maintenant. Il nous reste trente minutes avant de replonger dans l’enfer.
« Vous êtes arrivés à destination »
-Génial, fallait s’y attendre… L’entrée doit être sous les décombres.
Effectivement, le GPS nous a mené droit dans ce qui semble être une avenue de Paris assez imposante. Ce qui reste de la route est entourée par des rangées de tas de débris, sûrement des immeubles. Des véhicules retournés ou à moitié vaporisés parsèment la route.
-On a pas beaucoup de temps, on sait pas si l’explosion a tué les infectés ou si ils se sont adaptés. Quand on voit la taille que certains peuvent atteindre, il faut s’attendre à tout. Alors voilà ce qu’on va faire, on rentre dans ce labo, on prend la matériel nécessaire, et on se barre d’ici.
-Eh bien Capitaine, on peut pas dire que votre plan de mission soit un bel exemple de tactique digne de l’armée française, dit Michael d’un ton faussement moqueur.
-Y’a plus d’armée. Et j’en ai vraiment ras le cul de cette histoire, alors si on pouvait vite fait bien fait retourner au camp et prendre un foutu bateau rapidement, je pense pouvoir éviter la dépression.
Le Capitaine regarda le groupe puis esquissa un sourire. L’atmosphère est détendue, c’est assez insolite dans cette univers.
Après une heure de fouilles, un soldat a trouvé ce qui semblait être « une entrée de métro » qui était en fait celle de BioCell.
Le labo est protégé par une porte en plexiglas avec un code, mais ça ne fait pas reculer le Capitaine qui colle trois grenades sur la porte et la fait exploser.
-Attendez ! Capitaine ! M’exclamais-je, regardez , c’est le même panneau qu’au CRS.
-Putain. Fit Nathan, on dirait que ce scientifique a oublié de mentionner que ce labo aussi faisait le même type de recherches que le CRS… Moi qui croyait être tiré d’affaire, on va finalement sûrement tous y passer parce que si il y’a des saloperies d’infectés là-dedans , on sait qu’ils seront en état de nous bouffer.
-Et ? rétorqua le Capitaine, c’est ça qui va nous faire reculer ?! Après tout ce chemin, de Montpellier jusqu’ici, on va abandonner maintenant ?
Silence. Le Capitaine tourne donc le dos au groupe et s’engouffre seul dans cet escalier de plus en plus sombre… Le courant est bien évidemment coupé, dans le noir profond, tous ceux qui le peuvent allument leurs lampes. Ce qui rend l’atmosphère encore plus stressante. La progression est lente, je sursaute à chaque petit bruit, éclairant tant bien que mal tous ces couloirs tortueux faisant penser à un film d’horreur de série Z. Je transpire énormément, je vois que Nathan et Alexis n’ont pas l’air rassurés aussi.
-Ca me fait penser au laboratoire Resident Evil 1, murmura Verdugo.
-C’est pas le moment Verdugo ! fit Alexis.
Nous arrivons dans une grande pièce remplies de matos scientifique. Le Capitaine me demande de lui passer la liste du scientifique du camp, ce que je fais. Nous trouvons deux objets dont je ne connais pas le nom, et les posons à l’entrée. Il nous en reste un bon paquet.
-Attendez, fit Allen.
-Quoi ?
-J’ai entendu un bruit là-bas.
-Allen ! Des bruits de ce genre t’en entendra tout le temps ici… rétorqua Michael.
-Non…Celui-ci était différent…Ca vient des bouches des ventilations…
Allen éclaira une grande trappe de ventilation, ouverte.
-Oh merde…
Les petits ronds de lumière éclairent trois puis quatre, puis six bouches d’aérations.
-Ca aurait l’air débile si je vous dis que c’est sûrement une coïncidence si elles sont toutes ouvertes et tâchées de sang ? Demanda Verdugo.
-Rassures-toi comme tu peux, moi je préfère flipper comme une personne normale, murmura Nathan.
Un bruit sourd retentit et résonne dans la pièce. Puis des petits grattements tout autour de nous, comme si quelques chose se précipitait dans la ventilation… Le groupe se rapproche, se préparant au pire.
Nous continuons la route tout droit vers Paris, chacun est préparé au pire, je pense que nous savons tous que nous ne reviendrons probablement pas tous de ce voyage. Nous avons déjà perdu cinq soldats…
La route se poursuit, nous évitons les grandes villes, bientôt nous arriverons en région parisienne, et déjà, l’atmosphère change. L’air humide et lourd de la bretagne laisse place à un ciel noir teinté d’orange, des nuages de poussières survolent le sol ravagé par l’explosion, il n’y a plus grand-chose, les immeubles les plus solides ont survécus, du moins leurs squelettes. Les autres, sont au sol, en un tas de débris. Il n’y a plus d’arbres, plus aucun signes de vie, je me demande si des infectés peuvent être encore présents dans la zone. Ca me paraît impossible.
Nous rentrons dans le Parc naturel régional de Normandie Maine, qui n’est plus un parc. Certains troncs sont encore pointés vers le ciel, mais la plupart des arbres de la forêt ont disparus. Nous longeons un lac qui s’est totalement desséché, seules quelques grandes flaques d’eau verdâtre persistent.
Après deux heures de routes supplémentaires, nous rentrons en région parisienne, qui n’est plus qu’un désert de cendres et de débris. Tout le monde est resté silencieux pendant le trajet, plus anxieux les uns que les autres. Jusqu’à ce que le Capitaine rompt le silence :
-On va rentrer dans l’épicentre. Michael, passes moi le détecteur.
Michael lui donne le détecteur de radiation, qui se met à grésiller, de plus en plus rapidement au fur et à mesure de notre avancée. Ce bruit a le don de me rendre encore plus stressé.
-C’est bien ce que je pensais, dit le Capitaine, même si on revient, comptez pas vivre jusqu’à la retraite…
-On peut faire comme dans Stalker, boire de la vodka ! s’exclama Verdugo.
-Euh ? Fit Nathan sarcastique.
-Ouais bon laissez tomber, que des incultes ici. J’avais oublié que j’étais le seul geek de France ayant survécu.
Le groupe esquissa un sourire, avant de replonger dans ses pensées…
-Au fait Capitaine, comment sait-on où est le laboratoire de BioCell ?
-Le Lieutenant Waynes m’a donné un GPS, mais je ne sais pas s’il fonctionnera à cause de l’explosion. On va essayer tout de suite.
La chance est de notre côté. Le GPS fonctionne et nous savons exactement ou est BioCell maintenant. Il nous reste trente minutes avant de replonger dans l’enfer.
« Vous êtes arrivés à destination »
-Génial, fallait s’y attendre… L’entrée doit être sous les décombres.
Effectivement, le GPS nous a mené droit dans ce qui semble être une avenue de Paris assez imposante. Ce qui reste de la route est entourée par des rangées de tas de débris, sûrement des immeubles. Des véhicules retournés ou à moitié vaporisés parsèment la route.
-On a pas beaucoup de temps, on sait pas si l’explosion a tué les infectés ou si ils se sont adaptés. Quand on voit la taille que certains peuvent atteindre, il faut s’attendre à tout. Alors voilà ce qu’on va faire, on rentre dans ce labo, on prend la matériel nécessaire, et on se barre d’ici.
-Eh bien Capitaine, on peut pas dire que votre plan de mission soit un bel exemple de tactique digne de l’armée française, dit Michael d’un ton faussement moqueur.
-Y’a plus d’armée. Et j’en ai vraiment ras le cul de cette histoire, alors si on pouvait vite fait bien fait retourner au camp et prendre un foutu bateau rapidement, je pense pouvoir éviter la dépression.
Le Capitaine regarda le groupe puis esquissa un sourire. L’atmosphère est détendue, c’est assez insolite dans cette univers.
Après une heure de fouilles, un soldat a trouvé ce qui semblait être « une entrée de métro » qui était en fait celle de BioCell.
Le labo est protégé par une porte en plexiglas avec un code, mais ça ne fait pas reculer le Capitaine qui colle trois grenades sur la porte et la fait exploser.
-Attendez ! Capitaine ! M’exclamais-je, regardez , c’est le même panneau qu’au CRS.
-Putain. Fit Nathan, on dirait que ce scientifique a oublié de mentionner que ce labo aussi faisait le même type de recherches que le CRS… Moi qui croyait être tiré d’affaire, on va finalement sûrement tous y passer parce que si il y’a des saloperies d’infectés là-dedans , on sait qu’ils seront en état de nous bouffer.
-Et ? rétorqua le Capitaine, c’est ça qui va nous faire reculer ?! Après tout ce chemin, de Montpellier jusqu’ici, on va abandonner maintenant ?
Silence. Le Capitaine tourne donc le dos au groupe et s’engouffre seul dans cet escalier de plus en plus sombre… Le courant est bien évidemment coupé, dans le noir profond, tous ceux qui le peuvent allument leurs lampes. Ce qui rend l’atmosphère encore plus stressante. La progression est lente, je sursaute à chaque petit bruit, éclairant tant bien que mal tous ces couloirs tortueux faisant penser à un film d’horreur de série Z. Je transpire énormément, je vois que Nathan et Alexis n’ont pas l’air rassurés aussi.
-Ca me fait penser au laboratoire Resident Evil 1, murmura Verdugo.
-C’est pas le moment Verdugo ! fit Alexis.
Nous arrivons dans une grande pièce remplies de matos scientifique. Le Capitaine me demande de lui passer la liste du scientifique du camp, ce que je fais. Nous trouvons deux objets dont je ne connais pas le nom, et les posons à l’entrée. Il nous en reste un bon paquet.
-Attendez, fit Allen.
-Quoi ?
-J’ai entendu un bruit là-bas.
-Allen ! Des bruits de ce genre t’en entendra tout le temps ici… rétorqua Michael.
-Non…Celui-ci était différent…Ca vient des bouches des ventilations…
Allen éclaira une grande trappe de ventilation, ouverte.
-Oh merde…
Les petits ronds de lumière éclairent trois puis quatre, puis six bouches d’aérations.
-Ca aurait l’air débile si je vous dis que c’est sûrement une coïncidence si elles sont toutes ouvertes et tâchées de sang ? Demanda Verdugo.
-Rassures-toi comme tu peux, moi je préfère flipper comme une personne normale, murmura Nathan.
Un bruit sourd retentit et résonne dans la pièce. Puis des petits grattements tout autour de nous, comme si quelques chose se précipitait dans la ventilation… Le groupe se rapproche, se préparant au pire.