7h30,

Mon réveil sonne, comme chaque semaine, ce qui signifie aussi métro-boulot-dodo. Je m’appelle Cole, je viens d’avoir 32 ans, en ce jour de jeudi 3 Mars.

J’ai une femme, elle se prénomme Chloé, elle a 29 ans. Cela fait 2 ans qu’on est ensemble. Une femme très jolie, elle est brune, dans les 1m70, yeux marrons.

J’ai aussi déménagé pour vivre tranquillement, sereinement, éloigné de ma famille. Je suis un homme solitaire. Je n’ai jamais aimé ma famille, car j’ai eu une enfance difficile, mais je ne vais pas m’attarder là-dessus.

J’habite dans un appartement 2 pièces plutôt spacieux, 5 rue Aristide Briand, à Montchamp, au sud de la France. Je me contente pour l’instant de mon 2 pièces car la vie en France n’est pas facile pour acheter un pavillon, ou même pour un appartement plus grand. Et surtout avec mon salaire de 1800€, je ne peux pas demander la lune.

Mais bon, je me contente de ce que j’ai, c’est déjà pas mal.

Je me prépare donc pour aller au travail, c’est à 10 minutes de chez moi en voiture. J’enfile ma tenue, prend un petit café rapide, je prends mes clefs de voiture et de maison, et met les voiles.

Une fois arrivé, à 8h00 tapante, je gare ma petite Golf devant le parking du chantier. Mon patron m’interpelle :

- « Bonjour Cole, prêt pour une dure journée ? »

- « Bonjour monsieur, Oui on a un boulot énorme aujourd’hui, d’autant plus que 2 de mes ouvriers sont indisponibles, mais ce n’est pas grave, on va s’accrocher »

- « Indisponible ? c'est-à-dire ? »

- « Sylvain est malade, et Alain a prit quelques jours de congé car sa fille a disparu. »

- « Oh mon dieu ! Sans vouloir me mêler de ses affaires, vous savez ce qui est arrivé à sa fille ? »

- … « euh, je sais pas monsieur, désolé »

- « Ok, passez une bonne journée, et lorsqu’Alain reprendra le boulot, dites lui que son patron Benjamin lui montre tout son soutient.»

- « Pas de souci »

Mon patron, nommé Benjamin, est un homme assez cool au travail, il me laisse carte blanche pour chaque chantier, car il sait que je rends à chaque fin de mois une très bonne copie. Je peux compter sur lui, réciproquement.

Je réunis tous les ouvriers, 10 exactement, pour leur expliquer le programme. Sylvain et Alain ne sont pas la, ça va être dur, on va devoir redoubler d’efforts, mais on va faire avec. Chacun va à son poste de travail, pendant que moi je gère toute l’équipe.

Le travail des un des autres est bien soigné, heureusement, ce qui « compense » l’absence d’Alain et Sylvain.

Il est 16h, et malgré l’effectif incomplet on a réussi à bien avancer pour le chantier. A 17h, je libère tout le monde.

Je rentre chez moi, journée banale somme toute. Une fois rentré, je m’assois à côté de Chloé pour discuter de tout et de rien, puis je pars me coucher, épuisé par la journée qui vient de passer. Mais quelque chose me tracassait…