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"Kill me if you dare"


Être réveille par un coup de poing, c'est très désagréable, je vous assure

- Alors mon petit? On a fait de beaux rêves?
- ...
- T'as pas l'air très bavard, ma foi!

Le mec renverse la chaise sur laquelle j'étais, et me rue de coups à terre, un coup dans le ventre, puis un autre, j'ai le souffle coupé, j'en peux plus, la lumière clignote, la pièce est tapie de sang sur les murs, le plafond, le sol...Il continue de m'enchaîner, coup après coup, cri après cri

- T'AS RIEN DANS LE FROC !

Chaque coup est une massue qui s'abat sur mon bide, je vomis un peu. Vous vous demandez sûrement pourquoi je leur ait demandé d'aller avec eux? En même temps, pourquoi pas? C'est vrai qu'ils ont font de la merde, braquages et tout, mais ça doit être les seules personnes dans le monde qui ont encore une once d'honneur et qui connaissent le véritable sens du mot "fraternité".

- T'es vraiment qu'un minable
- RHAAAAAAAA!

Je me lève d'un coup, le plus rapidement que je puisse faire en étant menotté, mais je me fais remettre tout de suite à terre

- Et bah voila ! ALLEZ, REMUE TOI !

Je réessaye encore une fois, il me laisse me relever cette fois, trop gentil !

- RHAAAAAAAAA!
- T'as pas besoin de gueuler tu sais?

Allez ! Je place un bon coup de boule sur son nez, il titube en se tenant le nez, depuis quand je sais me battre, moi!?

- Ok, tu veux jouer à ça?

Il fonce sur moi, je réessaye un coup de boule mais il me met un coup dans les couilles, ah le bâtard. Je m'effondre par terre, a nouveau. Comme toujours d'ailleurs.

- Allez

Il me tend sa main, je lui montre mes menottes d'un air ébêté

- Démerde toi alors

Je me relève tant bien que mal, et il me sort de la pièce. Nous avançons maintenant dans un long couloir sordide. Des dizaines de gars me dévisagent au passage, certains me font peur, à mon avis, ce ne sont pas des enfants de coeur:

- Euh excuse-moi mais...C'est quoi ton nom?
- Roland.
- Roland, t'aurais pas une cigarette?

Roland sors son paquet de sa poche et me tend la cigarette, cette fois ci, je le regarde d'un air agacé, il me la met à la bouche et me l'allume

- Tu pourrais *tire*...fuuuu....Tu pourrais m'enlever ces menottes?
- Tourne toi

Il m'enlève enfin mes menottes, mes poignets sont rouges et brûlants, je me les masse doucement pour apaiser la douleur. On continue d'avancer, une grosse goutte de sang tombe sur le bout de ma cigarette et l'éteint. Charmant

- Roland, tu
- Ecoute, t'es en train de me gaver profond la, donc tu la fermes et tu avances
- Ok ok...

Je me tais, en baissant un peu la tête, faut pas oublier que ce gars m'a filé une sacrée rouste. Nous arrivons enfin devant une porte. Dérobée qui plus est. Roland sort un trousseau de clés, farfouille quelques instants, puis ouvre enfin la porte. En entrant, je retrouve 3 hommes dont 2 qui me semblent familiers.

- Alors...Mr Villeneuve? Tu rampes pas encore?
- Euh...On se connaît?

L'homme désigne son ami à sa gauche et lui-même

- Cooper et Stockdale
- Ah les 2 braqueurs.
- Exactement
- Alors comme ça, tu désires intégrer L'Enclave?