Note de la fic :
Publié le 05/01/2011 à 21:36:51 par Aradied
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"I see the factories are burning"
- Si vous coopérez gentiment avec nous, tout se passera pour le mieux, vous comprenez?
- *en se levant* Vous n'êtes que des crapules !
WOAH! L'homme s'écroule par terre avec un trou béant sur son front duquel un long filet de sang épais en sort. C'est chaud, très chaud, on va y passer !
- Quelqu'un d'autre pour faire le héros?
...
- On est d'accord, j'en vois un dire se lever, bouger d'un poil, qu'il se gratte le cul, je m'en fous, je lui colle une balle dans la tête, comme à ce gentil monsieur, compris?
Une jeune femme sanglotait dans un coin assez bruyamment, son mascara coulait sur son visage, elle est choquée par cette scène de violence gratuite. 2 autres hommes, cagoulés eux aussi, font irruption dans l'accueil de la banque, 1 reste avec le preneur d'otages et l'autre fonce vers le coffre. Ils savent ce qu'ils font, ce sont des pros, c'est pas des petites racailles.
Maintenant, 2 hommes patrouillaient à travers les personnes gisant au sol, leur pistolet tout le temps braqué sur nous.
- POURQUOI VOUS NOUS FAÎTES CA!? ON N'A RIEN FAIT, ON CONNAIT PAS VOTRE VISAGE, LAISSEZ-NOUS PARTIR !!
Ca y est. Elle avait craqué, je le sentais de loin. 1 des gars se retrouve et avance violemment vers la femme qui recule et se recroqueville dans un coin de la pièce. L'homme s'accroupit devant elle et rentre le canon de son arme dans sa bouche:
- Parce que vous êtes notre billet de sortir, poufiasse. Quoique, toi...*caresse ses cheveux* t'es plutôt mignonne
- MMMMMMMFHHHMMMMMMMMFH!
- Calme toi, poupée, j'pourrais t'arracher la mâchoire par maladresse si tu t'agites comme ça
Il se relève en retirant son arme et retourne patrouiller dans la vaste salle. Personne ne dit plus rien, la jeune femme s'est arrêtée de sangloter et rumine seule dans son coin, en enfouissant son visage dans ses jambes.
- ALORS MEC, CA AVANCE?
- ON Y EST PRESQUE, FAITES CHAUFFER LE VAN
1 des braqueurs ressort dehors quelques instants, j'ose jeter un petit coup d'oeil discret
- TOI LA BAS!
Je replaque de suite mon visage sur le sol, j'entend ses pas lourds et menaçants s'approcher de moi, putain, merde, quel con je fais !
Il m'agrippe violemment les cheveux et me relève
- Puisque t'as l'air si curieux, tu vas venir avec nous, ok !?
- Nan c'est bon, j'suis un pauvre type, vous obtiendrez aucune rançon de moi !
- Qui a dit qu'on avait besoin de toi vivant?
Son ton m'avait figé, j'allais mourir? Le monde s'était arrêté autour de moi, le type qui était sorti a défoncé la façade de la banque, j'entendais rien, j'étais abasourdi, les 3 gars m'entraînaient dans l'arrière du fourgon blindé, ils me plaquèrent au sol, mais je m'en fichais. J'allais mourir? J'avais déjà envisagé d'en finir, faut l'avouer, j'ai une vie de merde, mais j'avais pas envie de mourir. Même pour être un clodo, un paria. Je voulais pas mourir.
- Qu'est-ce qu'on fait de lui?
- Je sais pas. Aucune idée. Stockdale?
- J'en sais rien, on le lâche à la décharge, j'sais pas...
- Nan les mecs, s'il vous plaît, j'ai pas envie de mourir !
- TA GUEULE MEC! TA GUEULE !
Je me mange une beigne. Je saigne du nez, putain, j'ai mal!
- S'IL VOUS PLAIT LES ME
- JE T'AI DIT DE LA FERMER!
- VOS GUEULES LES MECS, REGARDEZ DEVANT !
- Et merde...
- On fait quoi !? Je fonce dedans !?
- Arrête toi...
- T'es fou Tristan, on va se faire moucher.
- On applique le Code.
- C'est mort, on te laisse pas ici!
- COOPER ! LE CODE AVANT TOUT !
- ...ok
- Vous êtes pas sérieux les mecs !
- Arrête toi Stockdale.
- C'est des conneries !
- ARRÊTE TOI JE TE DIS !
...
- Stockdale
- ok ok
J'étais affolé, le chauffeur (qui apparemment, s'appellait Stockdale) s'arrêta net. J'étais allongé sur le dos face aux portes arrières.
- T'es sûr Tristan?
- Ouais...Ca a été un honneur de servir à vos côtés.
- Paix à ton âme.
Des adieux!? J'hallucine! Il va se sacrifier pour ses potes!? Y'a-t-il des gens encore "bons" sur cette terre?
Le gars s'appelant Tristan enleva sa cagoule. C'était un homme assez vieux avec le visage très marqué, de rides principalement, il avait une coupe au brosse grise. Tristan porta son regard sur moi, me regarda longuement
- Bon courage, petit.
Il prit une profonde inspiration, et ouvra brusquement les portes et se tourna face a moi et contourna le fourgon en mettant les mains derrière la tête. Je l'entend marcher doucement à côté du van
- JE ME REND MAIS MES AMIS ONT UN OTAGE. SI VOUS LEUR AMENEZ PAS UN HELICOPTERE DE SUITE, ILS LE TUENT.
- Ok, gardez bien les mains visibles, et mettez vous a genoux!
...
- Alors Stockdale?
- Il est dans le barrage.
- Ok. Petit, bouche toi les oreilles?
- Hein?
...
Aiiiiie! J'ai les oreilles qui vrillent, une explosion sourde vient de retentir à l'instant, un long bip interminable bourdonne dans ma tête, j'entend juste quelques paroles audibles
- Vas-y Stockdale! Mets la gomme!
Le fourgon accéléra brutalement, me faisant valser dans la camionnette. "Cooper" me tenait toujours en joue
- QU'EST-CE QUI S'EST PASSE!?
- Crie pas, le bruit de la détonation va passer.
- Il s'est passé quoi!?
- Il a appliqué le Code...
- C'est quoi ce fichu Code!?
- Pourquoi tu lui parles de ça, Cooper? Il va mourir de toutes façons?
- Tristan était vachement à cheval sur ça. Il l'a vu appliquer le Code, il mérite de savoir, tu crois pas?
- Comme tu veux...
Cooper était plus calme que pendant le braquage, son ton était presque bienveillant.
- On est des bandits. Ça peut paraître con mais c'est comme ça. On est pas des mafieux, des gangsters à la con, des bandits. Et pourquoi? Parce qu'on essaye de perpétuer quelque chose que beaucoup de petits merdeux dans ton genre ne connaisse plus. L'honneur. Le respect. La fraternité.
- Vous croyez que vous allez vous faire respecter en tuant des gens et en volant de l'argent?
- Si tu veux, on arrête la et je te bute cash.
- C'est ça votre honneur!? Honneur de pacotille !
- HONNEUR DE PACOTILLE!? TRISTAN VIENT DE SE FAIRE SAUTER POUR NOUS SAUVER LA MISE! TU PENSES QUE C'EST DE LA MERDE!? CE PETIT CON A LA BANQUE A PAS RESPECTE LES CONSIGNES, C'EST NORMAL QU'IL SE FASSE DESCENDRE !
- C'est cause perdue, Cooper.
- C'est ça que vous prônez? L'honneur? La fraternité?
Pourquoi vous commettez des crimes alors?
- On reste des bandits, mec. Mais avec un minimum de fierté.
- On y est.
- Bon, p'tit merdeux. Adios !
- Je veux venir avec vous
- T'entend ça Stockdale!? C'EST UN FOU !
- Je veux venir avec vous
- Je crois qu'il est sérieux, Cooper
- Mais c'est du délire !!
- Pourquoi pas en même temps? Tristan est mort maintenant...
- Tss
Cooper s'approche de moi et me frappe avec la crosse de son pistolet sur le crâne, l'impact est puissant, j'ai super mal à la tête, je m'écroule sur le côté, mes yeux se ferment petit à petit...
"I see the factories are burning"
- Si vous coopérez gentiment avec nous, tout se passera pour le mieux, vous comprenez?
- *en se levant* Vous n'êtes que des crapules !
WOAH! L'homme s'écroule par terre avec un trou béant sur son front duquel un long filet de sang épais en sort. C'est chaud, très chaud, on va y passer !
- Quelqu'un d'autre pour faire le héros?
...
- On est d'accord, j'en vois un dire se lever, bouger d'un poil, qu'il se gratte le cul, je m'en fous, je lui colle une balle dans la tête, comme à ce gentil monsieur, compris?
Une jeune femme sanglotait dans un coin assez bruyamment, son mascara coulait sur son visage, elle est choquée par cette scène de violence gratuite. 2 autres hommes, cagoulés eux aussi, font irruption dans l'accueil de la banque, 1 reste avec le preneur d'otages et l'autre fonce vers le coffre. Ils savent ce qu'ils font, ce sont des pros, c'est pas des petites racailles.
Maintenant, 2 hommes patrouillaient à travers les personnes gisant au sol, leur pistolet tout le temps braqué sur nous.
- POURQUOI VOUS NOUS FAÎTES CA!? ON N'A RIEN FAIT, ON CONNAIT PAS VOTRE VISAGE, LAISSEZ-NOUS PARTIR !!
Ca y est. Elle avait craqué, je le sentais de loin. 1 des gars se retrouve et avance violemment vers la femme qui recule et se recroqueville dans un coin de la pièce. L'homme s'accroupit devant elle et rentre le canon de son arme dans sa bouche:
- Parce que vous êtes notre billet de sortir, poufiasse. Quoique, toi...*caresse ses cheveux* t'es plutôt mignonne
- MMMMMMMFHHHMMMMMMMMFH!
- Calme toi, poupée, j'pourrais t'arracher la mâchoire par maladresse si tu t'agites comme ça
Il se relève en retirant son arme et retourne patrouiller dans la vaste salle. Personne ne dit plus rien, la jeune femme s'est arrêtée de sangloter et rumine seule dans son coin, en enfouissant son visage dans ses jambes.
- ALORS MEC, CA AVANCE?
- ON Y EST PRESQUE, FAITES CHAUFFER LE VAN
1 des braqueurs ressort dehors quelques instants, j'ose jeter un petit coup d'oeil discret
- TOI LA BAS!
Je replaque de suite mon visage sur le sol, j'entend ses pas lourds et menaçants s'approcher de moi, putain, merde, quel con je fais !
Il m'agrippe violemment les cheveux et me relève
- Puisque t'as l'air si curieux, tu vas venir avec nous, ok !?
- Nan c'est bon, j'suis un pauvre type, vous obtiendrez aucune rançon de moi !
- Qui a dit qu'on avait besoin de toi vivant?
Son ton m'avait figé, j'allais mourir? Le monde s'était arrêté autour de moi, le type qui était sorti a défoncé la façade de la banque, j'entendais rien, j'étais abasourdi, les 3 gars m'entraînaient dans l'arrière du fourgon blindé, ils me plaquèrent au sol, mais je m'en fichais. J'allais mourir? J'avais déjà envisagé d'en finir, faut l'avouer, j'ai une vie de merde, mais j'avais pas envie de mourir. Même pour être un clodo, un paria. Je voulais pas mourir.
- Qu'est-ce qu'on fait de lui?
- Je sais pas. Aucune idée. Stockdale?
- J'en sais rien, on le lâche à la décharge, j'sais pas...
- Nan les mecs, s'il vous plaît, j'ai pas envie de mourir !
- TA GUEULE MEC! TA GUEULE !
Je me mange une beigne. Je saigne du nez, putain, j'ai mal!
- S'IL VOUS PLAIT LES ME
- JE T'AI DIT DE LA FERMER!
- VOS GUEULES LES MECS, REGARDEZ DEVANT !
- Et merde...
- On fait quoi !? Je fonce dedans !?
- Arrête toi...
- T'es fou Tristan, on va se faire moucher.
- On applique le Code.
- C'est mort, on te laisse pas ici!
- COOPER ! LE CODE AVANT TOUT !
- ...ok
- Vous êtes pas sérieux les mecs !
- Arrête toi Stockdale.
- C'est des conneries !
- ARRÊTE TOI JE TE DIS !
...
- Stockdale
- ok ok
J'étais affolé, le chauffeur (qui apparemment, s'appellait Stockdale) s'arrêta net. J'étais allongé sur le dos face aux portes arrières.
- T'es sûr Tristan?
- Ouais...Ca a été un honneur de servir à vos côtés.
- Paix à ton âme.
Des adieux!? J'hallucine! Il va se sacrifier pour ses potes!? Y'a-t-il des gens encore "bons" sur cette terre?
Le gars s'appelant Tristan enleva sa cagoule. C'était un homme assez vieux avec le visage très marqué, de rides principalement, il avait une coupe au brosse grise. Tristan porta son regard sur moi, me regarda longuement
- Bon courage, petit.
Il prit une profonde inspiration, et ouvra brusquement les portes et se tourna face a moi et contourna le fourgon en mettant les mains derrière la tête. Je l'entend marcher doucement à côté du van
- JE ME REND MAIS MES AMIS ONT UN OTAGE. SI VOUS LEUR AMENEZ PAS UN HELICOPTERE DE SUITE, ILS LE TUENT.
- Ok, gardez bien les mains visibles, et mettez vous a genoux!
...
- Alors Stockdale?
- Il est dans le barrage.
- Ok. Petit, bouche toi les oreilles?
- Hein?
...
Aiiiiie! J'ai les oreilles qui vrillent, une explosion sourde vient de retentir à l'instant, un long bip interminable bourdonne dans ma tête, j'entend juste quelques paroles audibles
- Vas-y Stockdale! Mets la gomme!
Le fourgon accéléra brutalement, me faisant valser dans la camionnette. "Cooper" me tenait toujours en joue
- QU'EST-CE QUI S'EST PASSE!?
- Crie pas, le bruit de la détonation va passer.
- Il s'est passé quoi!?
- Il a appliqué le Code...
- C'est quoi ce fichu Code!?
- Pourquoi tu lui parles de ça, Cooper? Il va mourir de toutes façons?
- Tristan était vachement à cheval sur ça. Il l'a vu appliquer le Code, il mérite de savoir, tu crois pas?
- Comme tu veux...
Cooper était plus calme que pendant le braquage, son ton était presque bienveillant.
- On est des bandits. Ça peut paraître con mais c'est comme ça. On est pas des mafieux, des gangsters à la con, des bandits. Et pourquoi? Parce qu'on essaye de perpétuer quelque chose que beaucoup de petits merdeux dans ton genre ne connaisse plus. L'honneur. Le respect. La fraternité.
- Vous croyez que vous allez vous faire respecter en tuant des gens et en volant de l'argent?
- Si tu veux, on arrête la et je te bute cash.
- C'est ça votre honneur!? Honneur de pacotille !
- HONNEUR DE PACOTILLE!? TRISTAN VIENT DE SE FAIRE SAUTER POUR NOUS SAUVER LA MISE! TU PENSES QUE C'EST DE LA MERDE!? CE PETIT CON A LA BANQUE A PAS RESPECTE LES CONSIGNES, C'EST NORMAL QU'IL SE FASSE DESCENDRE !
- C'est cause perdue, Cooper.
- C'est ça que vous prônez? L'honneur? La fraternité?
Pourquoi vous commettez des crimes alors?
- On reste des bandits, mec. Mais avec un minimum de fierté.
- On y est.
- Bon, p'tit merdeux. Adios !
- Je veux venir avec vous
- T'entend ça Stockdale!? C'EST UN FOU !
- Je veux venir avec vous
- Je crois qu'il est sérieux, Cooper
- Mais c'est du délire !!
- Pourquoi pas en même temps? Tristan est mort maintenant...
- Tss
Cooper s'approche de moi et me frappe avec la crosse de son pistolet sur le crâne, l'impact est puissant, j'ai super mal à la tête, je m'écroule sur le côté, mes yeux se ferment petit à petit...
Commentaires
- jonyfic
07/01/2011 à 19:54:08
Mais alors, que penser de tout ça ? Aller, juste un com de politesse
- Manesels
05/01/2011 à 23:04:42
Cool
L'intrigue est lancé, on est déja dedans, le truc va à 100 à l'heure, y'a déja des morts
Sinon, Essaie d'éviter les abréviations. j'ai repéré un seul truc pour l'instant, c'est pas grave, mais c'est juste un conseil. ("1 des gars")
Bonne présentation, bonne structure... rien à dire, on attends la suite !