Note de la fic :
Publié le 28/12/2008 à 17:11:37 par HousseDeRocket
[ Dans quelle galère allais-je encore être conduit ? Il était 0h00, et la soirée venait seulement de commencer. ]
Sa voiture était dans un piteuse état : peinture rayée, sièges déchirés, vitres qui ne s'ouvrent plus, bref un taudis. Je demandais d'ailleurs comment il arrivait à la faire rouler, mais bon, là n'était pas la question.
Après plusieurs détours et quelques coups de fils, nous arrivâmes devant un petit immeuble à l'allure désaffectée : à l'image de la voiture de Sweetzy.
Et pourtant on entendait de la musique venir de l'intérieur, des lumières de toutes les couleur sortaient des fenêtres et éclairaient jusqu'au trottoir d'en face. Des gens sortaient et rentraient à l'intérieur, certains avaient l'air d'être salement amochés. Encore un endroit peu fréquentable.
Après être resté devant l'édifice, Sweetzy me fit signe de le rejoindre :
" Tu viens, Maxime ?
- Ouais ouais j'arrive."
Puis nous entrâmes, une des filles venue avec nous alla rejoindre un groupe de personnes, tandis que l'autre faisait de même.
La musique était assourdissante : des beats de techno poussés au volume maximum me bousillaient les tympans, et les basses étaient si fortes, qu'elles faisaient trembler les murs.
La lumière des projecteurs était calée sur le rythme du beat. Du coup, elle s'allumait tantôt, et s'éteignaient ensuite, m'obligeant à baisser la tête.
On se serait cru à une rave party, ou à un laser game mais sans le labyrinthe (même si le grand nombre de personne ne laissait que peu d'espace).
Cette grande maison devait être habitée avant, j'avais d'ailleurs entendu quelques conversations qui parlaient de squatte, de planque et de de lieu de rendez-vous.
De toute façon, elle ne ressemblait plus à rien : les fenêtres étaient pour la plupart brisées, l'ancienne cuisine était démeubler : on voyait les traces sur les murs de l'ancien emplacement du frigo, les éviers avaient été arrachés et les portes des placards éventrés. Le papier peint, le carrelage, tout ça avait disparu sous l'effet du temps.
J'arrivais dans le salon, toujours accompagné de Sweetzy qui disait bonjour à des gens.
Sur la table basse, ou plutôt sur un montage de planches qui ressemblait à une table basse, était disposé tout le nécessaire à la consommation de produits illicites : une pipe à crack encore fumante, des seringues, un sachet de poudre blanche et un espèce de distillateur.
Une jeune fille d'une vingtaine d'année seulement, sortit un briquet de son blouson, l'approcha d'une cuillère et l'alluma.
Après quelques minutes elle y déposa la poudre contenu dans un sachet, et, peu de temps après, la poudre se liquéfia. Avec une seringue, elle prit le contenu de la cuillère et se l'injecta dans l'avant bras.
C'était donc de l'hér*ïne qui circulait ici.
L'hér*ïne était selon moi, la drogue la plus sale et la plus dure. J'avais entendu dire qu'elle provoquait de forte dépendance, et que ses effets étaient plus destructeurs qu'apaisant. De plus, le fait de la consommer par intra veineuse me filait une peur bleue : avec toutes les maladies qui trainent, comment peut on prendre ce risque ?
Tous les gens autour de moi devaient être habitué à ce genre de trip, tous étaient amorphes et comateux.
Mais maintenant je comprenais pourquoi certains avait des pupilles dilatées et que d'autres vomissaient partout : le mélange alc*ol/hér*ïne était réputé pour être le pire de tous.
Je voyais Sweetzy qui montait à l'étage. Moi je venais juste de m'asseoir, et je décidais d'attendre un peu avant de le rejoindre.
Un mec allongé dans le canapé, seringue à la main, l'air menaçant me dit :
" Hey, petit, t'es pas un peu jeune pour être là ?
- (j'ouvris ma bouche mais je ne répondis pas)
- T'as perdu ta langue du c*n ?
- Ta gue*le.
- Qu'est ce que tu viens de me dire ?
( il essaya de se relever, mais il tomba lourdement sur le canapé)"
Je savais qu'il était raide défoncé, c'est pour ça que je m'amusais à le provoquer. Cet espèce de sous m*rde se prenait surement pour un caïd, mais ma rapide formation m'avait apprit à me défendre.
" Attends que je te chope sale fi*te !
( il tenta une nouvelle fois de se relever mais il chuta encore)
- ahaha je crois que c''est toi la fi*te, t'arrive même pas à tenir sur tes jambes, victime !
( il sortit un canif de sa poche et l'ouvrit devant moi) - Viens voir si t'es un homme. "
Sweetzy arriva à ce moment là, il me prit l'épaule et dit :
" Qu'est ce que tu fous ? Laisse ce con tranquille.
- Désolé, je supporte pas les camés comme lui.
- Ouais, bah viens en haut si tu veux pas avoir de problème."
Alors je suivis Sweetzy, en lançant un dernier regard au mec alongé qui continuait de l'insulter, et en donnant un dernier coup d'œil au salon.
D'autre gens rentraient, pour la plupart pitoyables : vêtements sales, déchirés, la peau ridée et presque recouverte de cicatrices (certains avaient même l'extrémité des doigts coupée au rasoir, surement pour éviter d'avoir à donner des empreintes digitales). On aurait dit des clochards, ou des prisonniers. Bref, des gens peu fréquentables.
Sweetzy me dit qu'en haut nous serions plus calme, et que l'ambiance était meilleure. Alors je le suivais, toujours la peur au ventre, toujours sans savoir ce qu'il allait m'arriver.
Sa voiture était dans un piteuse état : peinture rayée, sièges déchirés, vitres qui ne s'ouvrent plus, bref un taudis. Je demandais d'ailleurs comment il arrivait à la faire rouler, mais bon, là n'était pas la question.
Après plusieurs détours et quelques coups de fils, nous arrivâmes devant un petit immeuble à l'allure désaffectée : à l'image de la voiture de Sweetzy.
Et pourtant on entendait de la musique venir de l'intérieur, des lumières de toutes les couleur sortaient des fenêtres et éclairaient jusqu'au trottoir d'en face. Des gens sortaient et rentraient à l'intérieur, certains avaient l'air d'être salement amochés. Encore un endroit peu fréquentable.
Après être resté devant l'édifice, Sweetzy me fit signe de le rejoindre :
" Tu viens, Maxime ?
- Ouais ouais j'arrive."
Puis nous entrâmes, une des filles venue avec nous alla rejoindre un groupe de personnes, tandis que l'autre faisait de même.
La musique était assourdissante : des beats de techno poussés au volume maximum me bousillaient les tympans, et les basses étaient si fortes, qu'elles faisaient trembler les murs.
La lumière des projecteurs était calée sur le rythme du beat. Du coup, elle s'allumait tantôt, et s'éteignaient ensuite, m'obligeant à baisser la tête.
On se serait cru à une rave party, ou à un laser game mais sans le labyrinthe (même si le grand nombre de personne ne laissait que peu d'espace).
Cette grande maison devait être habitée avant, j'avais d'ailleurs entendu quelques conversations qui parlaient de squatte, de planque et de de lieu de rendez-vous.
De toute façon, elle ne ressemblait plus à rien : les fenêtres étaient pour la plupart brisées, l'ancienne cuisine était démeubler : on voyait les traces sur les murs de l'ancien emplacement du frigo, les éviers avaient été arrachés et les portes des placards éventrés. Le papier peint, le carrelage, tout ça avait disparu sous l'effet du temps.
J'arrivais dans le salon, toujours accompagné de Sweetzy qui disait bonjour à des gens.
Sur la table basse, ou plutôt sur un montage de planches qui ressemblait à une table basse, était disposé tout le nécessaire à la consommation de produits illicites : une pipe à crack encore fumante, des seringues, un sachet de poudre blanche et un espèce de distillateur.
Une jeune fille d'une vingtaine d'année seulement, sortit un briquet de son blouson, l'approcha d'une cuillère et l'alluma.
Après quelques minutes elle y déposa la poudre contenu dans un sachet, et, peu de temps après, la poudre se liquéfia. Avec une seringue, elle prit le contenu de la cuillère et se l'injecta dans l'avant bras.
C'était donc de l'hér*ïne qui circulait ici.
L'hér*ïne était selon moi, la drogue la plus sale et la plus dure. J'avais entendu dire qu'elle provoquait de forte dépendance, et que ses effets étaient plus destructeurs qu'apaisant. De plus, le fait de la consommer par intra veineuse me filait une peur bleue : avec toutes les maladies qui trainent, comment peut on prendre ce risque ?
Tous les gens autour de moi devaient être habitué à ce genre de trip, tous étaient amorphes et comateux.
Mais maintenant je comprenais pourquoi certains avait des pupilles dilatées et que d'autres vomissaient partout : le mélange alc*ol/hér*ïne était réputé pour être le pire de tous.
Je voyais Sweetzy qui montait à l'étage. Moi je venais juste de m'asseoir, et je décidais d'attendre un peu avant de le rejoindre.
Un mec allongé dans le canapé, seringue à la main, l'air menaçant me dit :
" Hey, petit, t'es pas un peu jeune pour être là ?
- (j'ouvris ma bouche mais je ne répondis pas)
- T'as perdu ta langue du c*n ?
- Ta gue*le.
- Qu'est ce que tu viens de me dire ?
( il essaya de se relever, mais il tomba lourdement sur le canapé)"
Je savais qu'il était raide défoncé, c'est pour ça que je m'amusais à le provoquer. Cet espèce de sous m*rde se prenait surement pour un caïd, mais ma rapide formation m'avait apprit à me défendre.
" Attends que je te chope sale fi*te !
( il tenta une nouvelle fois de se relever mais il chuta encore)
- ahaha je crois que c''est toi la fi*te, t'arrive même pas à tenir sur tes jambes, victime !
( il sortit un canif de sa poche et l'ouvrit devant moi) - Viens voir si t'es un homme. "
Sweetzy arriva à ce moment là, il me prit l'épaule et dit :
" Qu'est ce que tu fous ? Laisse ce con tranquille.
- Désolé, je supporte pas les camés comme lui.
- Ouais, bah viens en haut si tu veux pas avoir de problème."
Alors je suivis Sweetzy, en lançant un dernier regard au mec alongé qui continuait de l'insulter, et en donnant un dernier coup d'œil au salon.
D'autre gens rentraient, pour la plupart pitoyables : vêtements sales, déchirés, la peau ridée et presque recouverte de cicatrices (certains avaient même l'extrémité des doigts coupée au rasoir, surement pour éviter d'avoir à donner des empreintes digitales). On aurait dit des clochards, ou des prisonniers. Bref, des gens peu fréquentables.
Sweetzy me dit qu'en haut nous serions plus calme, et que l'ambiance était meilleure. Alors je le suivais, toujours la peur au ventre, toujours sans savoir ce qu'il allait m'arriver.
Commentaires
- Pseudo supprimé
19/11/2009 à 22:07:44
pourquoi tu mets des * à la place de certaines voyelles
tu pourrais mettre des smyleys à la fin à la place