Note de la fic :
Les Pérégrinations de Gandoulf Le Brun
Par : TrancheurDePile
Genre : Fantastique
Statut : C'est compliqué
Chapitre 5
Publié le 03/07/2011 à 20:59:08 par TrancheurDePile
[Petite parenthèse à l'attention des quelques personnes qui suivent l'histoire de Gandoulf. Je m'excuse de la longue attente entre ce chapitre et le précédent, mais je ne trouve pas toujours l'inspiration et/ou le temps d'écrire. Je vous prie donc d'être indulgent et patient. Je pense aussi faire des chapitres un peu plus long, voire carrément plus long, histoire que vos attentes soient récompensés. Prochain chapitre dès que je peux Bonne lecture]
Gandoulf sortit enfin de la forêt qui bordait la ville, et put contempler, non sans émerveillement, les flots furieux de l'Anduin. Le soleil se couchait alors qu'il remontait le fleuve. Lorsqu'il commença à faire trop sombre pour qu'il puisse continuer d’avancer, il s’assit en bordure du chemin, sortit une pomme de sa sacoche, et, tout en mangeant le fruit, il leva les yeux vers le ciel. Les étoiles commençaient à apparaître, et le ciel fut bientôt parsemé de points lumineux. La constellation de Mohd Sih' était parfaitement visible : Un triangle équilatéral parfait formé par trois étoiles très lumineuses. Les anciens écrits racontaient que c’était une marque laissée par les Aïnur, ceux qui auraient créé le monde.
C'était sans doute l’une des dernières choses qui reliait les hommes aux dieux. Le reste avait été oublié.
Les Valars étaient tombés dans l’oubli. Les hommes ne se souvenaient plus des anciennes croyances, ils n'y prêtaient plus attention. Les elfes, eux, avaient gardé par écrit l’histoire de la création du monde et de ses dieux, mais avec leur départ lors des évènements précédant la destruction de Sauron, et leur quasi disparition de la Terre du milieu, ces écrits étaient devenus rarissimes, voir inexistants. Ainsi, les hommes ne se souciaient plus tellement des dieux, et l’histoire se constituait principalement des exploits des grands hommes, et des grands changements qui avaient eu lieu après la chute du Mordor.
A vrai dire, les hommes cherchaient surtout à s'étendre en Terre du milieu, et à profiter de leur vie paisible dans un monde en paix.
Gandoulf, malgré ses nombreuses lectures, n'en savait pas beaucoup plus qu'un autre. Il s'était plutôt passionné pour l'histoire des grands héros du troisième âge.
Après avoir finit sa pomme, il se recroquevilla et s'endormi paisiblement sur le sol. Il reprit sa route le lendemain matin. Il commençait à avoir faim, mais ne voulut pas entamer sa dernière pomme. Au bout de quelque heure de marche, il réalisa que ses pieds le faisaient beaucoup souffrir. Il ne portait en effet que des chaussures de piètre qualité, qui n'étaient absolument pas faites pour la marche sur de long trajet. Il se dit qu'il tacherait de trouver une boutique où s'acheter des bottes, dès qu'il le pourrait.
Il marcha jusque vers la fin de la journée en suivant le cours du fleuve. La lumière du soleil devenait rougeâtre tandis que celui-ci se couchait, et la journée touchait à sa fin lorsque Gandoulf arriva dans la petite bourgade de Porosthas. Les portes étaient grandes ouvertes, et il put donc entrer sans encombre. Les rues étaient pour la plupart vides en cette heure tardive. Peu après l’entrée, Gandoulf trouva un magasin de chaussure. Cependant, la boutique étant fermée, il décida de chercher un lieu où dormir pour la nuit et de revenir le lendemain. A quelques pas de là, son regard fut attiré par l'enseigne d'une taverne : « Le Maître Canard », l'auberge semblait plus où moins respectable, mais comme il était fatigué, Gandoulf n'y prêta guère attention, et entra. L'intérieur était sombre, et il y avait une odeur de tabac qui semblait imprégnée jusque dans les murs. Le gérant, une pipe à la main, était un vieux bougre aux dents jaunies par le tabac, et au faciès grincheux. Un groupe d’hommes, vraisemblablement des habitués, riaient, ivres-morts dans un coin de la pièce. Dans un autre coin, deux soldats discutaient autour d'une pinte. L'un racontait à l’autre qu'un de ses frères, qui faisait partie des éclaireurs surveillant les frontière du Mordor, avait disparu il y a peu, et l'autre de répondre que son frère avait surement déserté après avoir trouvé le grand amour, le tout suivi d’un rire gras.
Gandoulf s'approcha du comptoir et demanda une chambre.
« Ah désolé mon p'tit gars, mais on est complet. Lui répondit l'aubergiste.
-Oh... Fit Gandoulf avec une pointe de découragement
-Enfin... Il me reste p'tete une chambre, mais faut qu'vous la partagiez avec un p'tit homme.
-Un petit homme ? Demanda Gandoulf avec curiosité.
-Ouais, un Hobbit comme ils disent. »
Gandoulf, qui n'était guère dérangé par la nécessité de partager sa chambre avec un autre, qu'il fut homme, femme, Hobbit ou même nain, accepta l'offre, paya pour une nuit et prit la clef. Il monta à l'étage et ouvrit doucement la porte de la chambre. La pièce était minuscule, et pourvu uniquement de deux lits. L'un étant déjà occupé par le hobbit, Gandoulf s'allongea sur le deuxième, et s'endormi aussitôt, épuisé par sa marche.
Gandoulf sortit enfin de la forêt qui bordait la ville, et put contempler, non sans émerveillement, les flots furieux de l'Anduin. Le soleil se couchait alors qu'il remontait le fleuve. Lorsqu'il commença à faire trop sombre pour qu'il puisse continuer d’avancer, il s’assit en bordure du chemin, sortit une pomme de sa sacoche, et, tout en mangeant le fruit, il leva les yeux vers le ciel. Les étoiles commençaient à apparaître, et le ciel fut bientôt parsemé de points lumineux. La constellation de Mohd Sih' était parfaitement visible : Un triangle équilatéral parfait formé par trois étoiles très lumineuses. Les anciens écrits racontaient que c’était une marque laissée par les Aïnur, ceux qui auraient créé le monde.
C'était sans doute l’une des dernières choses qui reliait les hommes aux dieux. Le reste avait été oublié.
Les Valars étaient tombés dans l’oubli. Les hommes ne se souvenaient plus des anciennes croyances, ils n'y prêtaient plus attention. Les elfes, eux, avaient gardé par écrit l’histoire de la création du monde et de ses dieux, mais avec leur départ lors des évènements précédant la destruction de Sauron, et leur quasi disparition de la Terre du milieu, ces écrits étaient devenus rarissimes, voir inexistants. Ainsi, les hommes ne se souciaient plus tellement des dieux, et l’histoire se constituait principalement des exploits des grands hommes, et des grands changements qui avaient eu lieu après la chute du Mordor.
A vrai dire, les hommes cherchaient surtout à s'étendre en Terre du milieu, et à profiter de leur vie paisible dans un monde en paix.
Gandoulf, malgré ses nombreuses lectures, n'en savait pas beaucoup plus qu'un autre. Il s'était plutôt passionné pour l'histoire des grands héros du troisième âge.
Après avoir finit sa pomme, il se recroquevilla et s'endormi paisiblement sur le sol. Il reprit sa route le lendemain matin. Il commençait à avoir faim, mais ne voulut pas entamer sa dernière pomme. Au bout de quelque heure de marche, il réalisa que ses pieds le faisaient beaucoup souffrir. Il ne portait en effet que des chaussures de piètre qualité, qui n'étaient absolument pas faites pour la marche sur de long trajet. Il se dit qu'il tacherait de trouver une boutique où s'acheter des bottes, dès qu'il le pourrait.
Il marcha jusque vers la fin de la journée en suivant le cours du fleuve. La lumière du soleil devenait rougeâtre tandis que celui-ci se couchait, et la journée touchait à sa fin lorsque Gandoulf arriva dans la petite bourgade de Porosthas. Les portes étaient grandes ouvertes, et il put donc entrer sans encombre. Les rues étaient pour la plupart vides en cette heure tardive. Peu après l’entrée, Gandoulf trouva un magasin de chaussure. Cependant, la boutique étant fermée, il décida de chercher un lieu où dormir pour la nuit et de revenir le lendemain. A quelques pas de là, son regard fut attiré par l'enseigne d'une taverne : « Le Maître Canard », l'auberge semblait plus où moins respectable, mais comme il était fatigué, Gandoulf n'y prêta guère attention, et entra. L'intérieur était sombre, et il y avait une odeur de tabac qui semblait imprégnée jusque dans les murs. Le gérant, une pipe à la main, était un vieux bougre aux dents jaunies par le tabac, et au faciès grincheux. Un groupe d’hommes, vraisemblablement des habitués, riaient, ivres-morts dans un coin de la pièce. Dans un autre coin, deux soldats discutaient autour d'une pinte. L'un racontait à l’autre qu'un de ses frères, qui faisait partie des éclaireurs surveillant les frontière du Mordor, avait disparu il y a peu, et l'autre de répondre que son frère avait surement déserté après avoir trouvé le grand amour, le tout suivi d’un rire gras.
Gandoulf s'approcha du comptoir et demanda une chambre.
« Ah désolé mon p'tit gars, mais on est complet. Lui répondit l'aubergiste.
-Oh... Fit Gandoulf avec une pointe de découragement
-Enfin... Il me reste p'tete une chambre, mais faut qu'vous la partagiez avec un p'tit homme.
-Un petit homme ? Demanda Gandoulf avec curiosité.
-Ouais, un Hobbit comme ils disent. »
Gandoulf, qui n'était guère dérangé par la nécessité de partager sa chambre avec un autre, qu'il fut homme, femme, Hobbit ou même nain, accepta l'offre, paya pour une nuit et prit la clef. Il monta à l'étage et ouvrit doucement la porte de la chambre. La pièce était minuscule, et pourvu uniquement de deux lits. L'un étant déjà occupé par le hobbit, Gandoulf s'allongea sur le deuxième, et s'endormi aussitôt, épuisé par sa marche.