Note de la fic :
Publié le 04/05/2011 à 11:27:51 par Salmanzare
[c]Derrière les éphélides
Est-ce que tu te souviens ?
De toutes ces feuilles mortes pour tapis,
Et de l'automne qui s'étiolait. Lentement.
Toi t'avais ce sourire malin, assise sous le saule
A me regarder de loin derrière tes cheveux enflammés
Je me suis arraché de ma rêverie pour t'approcher
Ton regard s'est fait coquin alors j'ai continué
Je voulais pas mentir, mais j'savais pas quoi dire
Et toi tu faisais rien d'autre que me sourire
J'ai tenté une phrase morte sur le bout de mes lèvres
Puis rien de plus intelligent que t'es une jolie rousse
Auburn a tu-dis pour me berner. J'y croyais pas,
J'ai fais mine d'acquiescer. J'allais pas te contrarier.
Je me suis assis là. On s'est rien dit.
Est-ce que tu te souviens ?
De ces fleurs qui poussaient sous nos pieds,
Du printemps qui s'installait. Doucement.
Tout les deux assis côte à côte sur un banc
A regarder le lointain. Dans le vague.
Et je me suis mis à divaguer.
Ca t'a amusé. Assez pour t'entendre rire.
J'ai continué. Je t'ai dit que l'automne me manquait
Qu'il me faisait penser à toi et à tes cheveux.
Tu m'as dit que c'était idiot, que tu étais juste là.
C'est vrai que ça suffisait. Je me suis arrêté,
Et je t'ai regardé pour ne plus l'oublier.
Sur le banc, près du vieux saule.
J'ai pris ta main sans rien dire.
Est-ce que tu te souviens ?
Du soleil qui nous éclairait ?
C'est l'été qui revenait.[/c]
Est-ce que tu te souviens ?
De toutes ces feuilles mortes pour tapis,
Et de l'automne qui s'étiolait. Lentement.
Toi t'avais ce sourire malin, assise sous le saule
A me regarder de loin derrière tes cheveux enflammés
Je me suis arraché de ma rêverie pour t'approcher
Ton regard s'est fait coquin alors j'ai continué
Je voulais pas mentir, mais j'savais pas quoi dire
Et toi tu faisais rien d'autre que me sourire
J'ai tenté une phrase morte sur le bout de mes lèvres
Puis rien de plus intelligent que t'es une jolie rousse
Auburn a tu-dis pour me berner. J'y croyais pas,
J'ai fais mine d'acquiescer. J'allais pas te contrarier.
Je me suis assis là. On s'est rien dit.
Est-ce que tu te souviens ?
De ces fleurs qui poussaient sous nos pieds,
Du printemps qui s'installait. Doucement.
Tout les deux assis côte à côte sur un banc
A regarder le lointain. Dans le vague.
Et je me suis mis à divaguer.
Ca t'a amusé. Assez pour t'entendre rire.
J'ai continué. Je t'ai dit que l'automne me manquait
Qu'il me faisait penser à toi et à tes cheveux.
Tu m'as dit que c'était idiot, que tu étais juste là.
C'est vrai que ça suffisait. Je me suis arrêté,
Et je t'ai regardé pour ne plus l'oublier.
Sur le banc, près du vieux saule.
J'ai pris ta main sans rien dire.
Est-ce que tu te souviens ?
Du soleil qui nous éclairait ?
C'est l'été qui revenait.[/c]
Commentaires
- Sheyne
04/05/2011 à 12:11:22
Je plussoie. Super poème d'après moi. J'aime vraiment
- Pseudo supprimé
04/05/2011 à 11:45:51
Tu es le plus fort au niveau de l'ecriture !