Note de la fic :
Publié le 07/12/2009 à 00:29:05 par Salmanzare
Amoureux Nocturne
Nantes, Samedi 5 décembre 2009, 3 heures du matin
Furtivement, j'arpente les méandres nocturnes de mon acropole fantasmé. La marche s'éternise. Et je m'éreinte sous le froid qui me lèche les entrailles au profit d'une exquise agonie. Mon âme crie délice sous la douleur assassine. Elle est mienne ai-je envie d'hurler à ces pauvres fous qui dorment pendant que je m'acharne à conquérir chaque centimètre de son corps ! Elle est mienne cette nuit, j'en suis l'amant secret qui la brise dans une douce étreinte sous le regard de la lune blême. La ville m'appartient, elle est mienne sans concession.
Mes flâneries se font soudainement champs de bataille dans un hymne tourmenté. J'avance, dévoile et me décompose. Quête sans fin et réalités absconses. Ma ville se dérobe, mes étoiles se meurent. On me spolie de moi même. Tout s'écroule ! Tout disparaît ! Même les vestiges se font ruines tandis que ma mémoire s'oublie et se défait du sens. Je ne suis plus rien à présent que le reflet de l'homme qui marchait.
Subitement elle est là ! Si proche de moi que je pourrais effleurer son visage si ma crainte de la voir s'évanouir n'existait pas. Ma belle chimère tourne son regard inquisiteur vers moi. Les cheveux blonds tombent en cascade sur ses épaules frêles, ses yeux verts me dévorent de l'intérieur et sa bouche rouge est aussi éclatante que le fruit défendu. Elle me sourit, mi amusé mi intrigué, comme si ma présence en ce lieu était si incongrue. Sa robe de satin blanc vole légèrement autour de son corps, suggérant ses formes avec délicatesse et pudeur, un secret fragile que l'on murmure tendrement pour ne pas briser sa beauté irréelle.
Elle avance pieds-nus vers moi. Pieds-nus au milieu de la ville, pieds-nus sous le froid qui me déchire. Insouciante et paisible. Pieds-nus, elle approche. Ma ville s'écroule, mon corps tout entier tremble devant ce spectacle éthéré, et elle avance pieds-nus.
Sa main se pose sur ma joue. Je meurs. Sa main me dévoile. Je succombe. Sa main me démasque. Je disparais...
Elle reste impassible, me regarde, sourit. Puis sans un mot s'éloigne sous mes yeux incrédules. Son parfum s'estompe dans la brume, je sens une larme lécher ma joue et la vois disparaître.
Ma ville s'effondre.
Je ne bouge pas.
Je ne crois pas aux contes de fées...
Nantes, Samedi 5 décembre 2009, 3 heures du matin
Furtivement, j'arpente les méandres nocturnes de mon acropole fantasmé. La marche s'éternise. Et je m'éreinte sous le froid qui me lèche les entrailles au profit d'une exquise agonie. Mon âme crie délice sous la douleur assassine. Elle est mienne ai-je envie d'hurler à ces pauvres fous qui dorment pendant que je m'acharne à conquérir chaque centimètre de son corps ! Elle est mienne cette nuit, j'en suis l'amant secret qui la brise dans une douce étreinte sous le regard de la lune blême. La ville m'appartient, elle est mienne sans concession.
Mes flâneries se font soudainement champs de bataille dans un hymne tourmenté. J'avance, dévoile et me décompose. Quête sans fin et réalités absconses. Ma ville se dérobe, mes étoiles se meurent. On me spolie de moi même. Tout s'écroule ! Tout disparaît ! Même les vestiges se font ruines tandis que ma mémoire s'oublie et se défait du sens. Je ne suis plus rien à présent que le reflet de l'homme qui marchait.
Subitement elle est là ! Si proche de moi que je pourrais effleurer son visage si ma crainte de la voir s'évanouir n'existait pas. Ma belle chimère tourne son regard inquisiteur vers moi. Les cheveux blonds tombent en cascade sur ses épaules frêles, ses yeux verts me dévorent de l'intérieur et sa bouche rouge est aussi éclatante que le fruit défendu. Elle me sourit, mi amusé mi intrigué, comme si ma présence en ce lieu était si incongrue. Sa robe de satin blanc vole légèrement autour de son corps, suggérant ses formes avec délicatesse et pudeur, un secret fragile que l'on murmure tendrement pour ne pas briser sa beauté irréelle.
Elle avance pieds-nus vers moi. Pieds-nus au milieu de la ville, pieds-nus sous le froid qui me déchire. Insouciante et paisible. Pieds-nus, elle approche. Ma ville s'écroule, mon corps tout entier tremble devant ce spectacle éthéré, et elle avance pieds-nus.
Sa main se pose sur ma joue. Je meurs. Sa main me dévoile. Je succombe. Sa main me démasque. Je disparais...
Elle reste impassible, me regarde, sourit. Puis sans un mot s'éloigne sous mes yeux incrédules. Son parfum s'estompe dans la brume, je sens une larme lécher ma joue et la vois disparaître.
Ma ville s'effondre.
Je ne bouge pas.
Je ne crois pas aux contes de fées...
Commentaires
- Hart_MGO
09/12/2009 à 09:10:05
je viens de me lever, ceci est le premier texte que je lis, et pourquoi tu ECRIS AUSSI BIEN???!!! bordel, moi j'écris comme une m**de! Apprends moi à écrire, s'il te plait