Note de la fic :
Publié le 03/05/2011 à 10:29:02 par GonzagueTv
"Ma chérie,
Si tu nous lis, c'est que tu es toujours en vie. ( Il faut dire que ses parents font preuve d'un bon sens exceptionnel )
En vue des récents évènements, nous somme dans l'obligation, ton père et moi, de partir.
Nous sommes indirectement liés à tout ça, et nous ne voulons pas te mettre en danger.
J'espère que tu comprendras, nous ne pouvons pas t'en dire plus pour le moment.
Je compte sur tes amis pour prendre soin de toi.
Nous t'aimons.
Papa et Maman."
Jennifer ne pleurait même pas. Pierre l'avait maintenant déposée sur le canapé. Elle était assise, se tenant les mains, et visant le sol d'un regard creux, vide d'espoir.
Je pris la parole :
- Ecoutez, je refuse de rester là, à ne pas agir.
Vous vous doutez bien que depuis les évènements, le corps du cuisinier a été découvert, mais bizzarement, les médias n'en ont pas été informés. Personne n'est censé avoir vu ce corps, personne.
Alors, soit on reste les bras croisés à rien faire, comme tout le monde, en regardant les catastrophes s'enchainer;
Soit on agit.
Pierre m'interrogea :
- Mais Alex, pourquoi ce serait à nous de faire ça?! On est mineurs, sans aucune arme, sans aucune aide, sans aucun soutien, on va se faire détruire en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire...
Pourquoi ne pas tout simplement rapporter ce qu'on a vu au commissariat d'a coté, ou je sais pas moi, appeler les médias... Je sais pas, je sais pas, je sais pas...
Pierre paniquait. Il était submergé par les évènements.
Je lui répondis :
- Si on en parlait, tu crois sincèrement qu'on nous croirait ? Et si jamais c'était le cas, on nous ferait vite taire...
Ma décision est prise, je pars. Et je vous invite à faire de même.
Je montais dans ma chambre, rassembler mes affaires. Mon téléphone, mon PC, mon couteau, un GPS, et un livre.
Je me souvins que mon père n'avait pas pris sa carte bleue pour l'Espagne. Il dit qu'il est tellement tête en l'air qu'il a trop peur de la perdre, il préfère prendre celle de ma mère.
Selon moi c'est juste un gros radin...
Mes parents. Ils vont me manquer, j'espère que je les reverrai...
Je descendis l'escalier, sans dire un mot, pris la carte bleue de mon père dans le tiroir du meuble de l'entrée, et sortit.
Dehors, c'était vide. Rien. De temps en temps, on entendait un cri, provenant d'une maison, et le silence retombait aussitôt.
Je m'assis sur le trottoir, et réfléchis à la situation.
Moi Alexandre Trévers, armé d'un Canif et d'une carte bleue, vais renverser une organisation terroriste. Seul?
- Non Alex, t'es pas seul, on vient avec toi !
A croire que j'avais réfléchi trop fort.
Je me retourna et vis Pierre, Jennifer et Gonzague, se tenant sur le pas de la porte, les yeux remplis de larmes.
A partir de ce moment là, je sus quel était notre destin.
Si tu nous lis, c'est que tu es toujours en vie. ( Il faut dire que ses parents font preuve d'un bon sens exceptionnel )
En vue des récents évènements, nous somme dans l'obligation, ton père et moi, de partir.
Nous sommes indirectement liés à tout ça, et nous ne voulons pas te mettre en danger.
J'espère que tu comprendras, nous ne pouvons pas t'en dire plus pour le moment.
Je compte sur tes amis pour prendre soin de toi.
Nous t'aimons.
Papa et Maman."
Jennifer ne pleurait même pas. Pierre l'avait maintenant déposée sur le canapé. Elle était assise, se tenant les mains, et visant le sol d'un regard creux, vide d'espoir.
Je pris la parole :
- Ecoutez, je refuse de rester là, à ne pas agir.
Vous vous doutez bien que depuis les évènements, le corps du cuisinier a été découvert, mais bizzarement, les médias n'en ont pas été informés. Personne n'est censé avoir vu ce corps, personne.
Alors, soit on reste les bras croisés à rien faire, comme tout le monde, en regardant les catastrophes s'enchainer;
Soit on agit.
Pierre m'interrogea :
- Mais Alex, pourquoi ce serait à nous de faire ça?! On est mineurs, sans aucune arme, sans aucune aide, sans aucun soutien, on va se faire détruire en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire...
Pourquoi ne pas tout simplement rapporter ce qu'on a vu au commissariat d'a coté, ou je sais pas moi, appeler les médias... Je sais pas, je sais pas, je sais pas...
Pierre paniquait. Il était submergé par les évènements.
Je lui répondis :
- Si on en parlait, tu crois sincèrement qu'on nous croirait ? Et si jamais c'était le cas, on nous ferait vite taire...
Ma décision est prise, je pars. Et je vous invite à faire de même.
Je montais dans ma chambre, rassembler mes affaires. Mon téléphone, mon PC, mon couteau, un GPS, et un livre.
Je me souvins que mon père n'avait pas pris sa carte bleue pour l'Espagne. Il dit qu'il est tellement tête en l'air qu'il a trop peur de la perdre, il préfère prendre celle de ma mère.
Selon moi c'est juste un gros radin...
Mes parents. Ils vont me manquer, j'espère que je les reverrai...
Je descendis l'escalier, sans dire un mot, pris la carte bleue de mon père dans le tiroir du meuble de l'entrée, et sortit.
Dehors, c'était vide. Rien. De temps en temps, on entendait un cri, provenant d'une maison, et le silence retombait aussitôt.
Je m'assis sur le trottoir, et réfléchis à la situation.
Moi Alexandre Trévers, armé d'un Canif et d'une carte bleue, vais renverser une organisation terroriste. Seul?
- Non Alex, t'es pas seul, on vient avec toi !
A croire que j'avais réfléchi trop fort.
Je me retourna et vis Pierre, Jennifer et Gonzague, se tenant sur le pas de la porte, les yeux remplis de larmes.
A partir de ce moment là, je sus quel était notre destin.