Note de la fic :
L'étoile filante.
Par : Isilie
Genre : Sentimental, Fantastique
Statut : C'est compliqué
Chapitre 4 : L'océan et le sable.
Publié le 21/01/2011 à 19:59:17 par Isilie
[c](illustration gribouillé en 30min au CDI excusez mon manque d'application, laggle de Jules et les contrastes foireux de mon scann)[/c]
http://s2.noelshack.com/uploads/images/19950588921582_img022.jpg
Si l'on s'amusait à observer nos deux personnages, on pourrait remarquer et analyser une belle caractéristique bien connue : les yeux.
Car oui, Jules et Rose avaient des yeux pour le moins particuliers.
Prenez Jules par exemple. Par la colère de ses iris et les expressions plus ou moins forte de son regard, Rose avait parfois l'impression lorsqu'il la fusillait de ses prunelles, de se noyer dans un océan bien profond. Jamais elle n'avait croisé un vert aussi foncé que les yeux de Jules. Lorsqu'il était énervé - c'est-à-dire la plupart du temps - le sombre océan devenait froid et une tempête marine soulevait de dangereuses vagues et découvrait de meurtriers écueils. Quand il était calme - c'est-à-dire pendant qu'il fumait - l'océan vert laissait presque apercevoir les noirs rochers de son fond.
Dans tous les cas, jamais, ne serait-ce qu'une seconde, le regard de Jules ne devint rassurant, tendre ou combattif. Ses prunelles restaient sombres, froides, et insondables, au même titre que leur porteur.
- Je n'avais jamais vu un verre pareil, dit un jour Rose après une courte contemplation.
Jules regarda le verre à pied qu'elle tenait dans sa main gauche, et sceptique il répondit :
- C'est un simple verre à pied !
- Non, je parlais de tes yeux, répondit-elle en baissant la tête pour masquer ses joues rosies.
- Ah... Ben, ceux sont de simples yeux.
- Non, rétorqua-t-elle, je n'avais jamais vu pareil couleur.
- Moi non plus.
Elle continua à l'épier timidement à travers ses cils puis, elle lança d'une voix hésitante :
- Ils... Ils me font penser à l'océan...
- Je rêve ou tu me dragues ? S’étonna-t-il.
- Abso... Absolument pas ! Où vas-tu chercher pareilles idées ?
- Attends, tu viens me dire que j'ai des beaux yeux là, comme ça, après tu me regardes en cachette, genre j'vois pas. N'importe quoi !
- Laisse tomber, dit-elle honteuse.
Elle but cul-sec le fond de son verre de vin rouge et alla se resservir dans la cuisine.
Le soir, il l'interpella :
- Les tiens me font penser à la glace aux marrons
- Pardon ?
- Tes yeux, la glace aux marrons, tu vois ? C'est la même couleur.
Oui, on peut dire que ce jour là, Jules était de bonne humeur, sans quoi, il aurait lancé un " Tes yeux me font penser à de la merde de poussin de Hongrie" ou peut-être " Ils ont la couleur du vomit de babouin".
Oui, Jules se montrait gentil parfois. D'ailleurs, encore plus troublant venant de lui, le soir, il repensa à ce qu'il avait dit. Et Jules ne repense pas souvent à se qu'il dit. Une page sa tourne à chaque phrase qu'il prononce. Or, là, il y repensait avant de s'endormir. A vrai dire, quand on est coincé de force avec une personne dans une maison, et qu'il ne se passe rien d'autre qu'une conversation par jour, il ne reste plus que ça à penser avant de devenir fou.
Et ce soir là, cette nuit là, Jules réfléchit (oui, il n'avait que ça à faire après tout) :
La glace aux marrons, il en avait mangé une fois, il avait aimé.
Les yeux de Rose avaient la même couleur. C'est vrai que c'était bizarre cette couleur. De toute façon, cette fille était bizarre tout simplement. Elle buvait trop en plus ! Mais c'est vrai que ses yeux n'était pas si moche... et puis, c'est bon la glace aux marrons. Quoique... elle a de grosses paupières, on dirait qu'elle est toujours fatiguée. En même temps vu ce qu'elle boit... pour ça qu'elle a toujours mal à la tête. Et puis c'est con de boire tout le temps comme ça, un peu ça va mais après... On ressemble à Rose, mollusque sans énergie. Légume cuit à la vapeur. Patate en purée.
Mais les yeux de Rose ne sont pas si moches, en plus elle a de long cils...
Ses yeux font penser au sable mouillé. En fait, ces yeux ressemble au une grande marre. Déjà parce qu'ils sont gros. Une grosse marre bien claire, aussi claire que ses larmes. Elle a toujours l'air de chialer cette fille. Comme si elle allait exploser à tout moment.
Une grande marre pleine de larme, mais très peu profonde. On y verrat un têtard passer. Et puis, le fond serait su sable blond. Couleur glace aux marrons.
Un soir, Jules a réfléchit. Et il en a conclut que Rose avait des yeux semblable à une marre très peu profonde, son fond serait du sable blond, aussi doux que son regard, que sa voix et sa peau.
http://s2.noelshack.com/uploads/images/19950588921582_img022.jpg
Si l'on s'amusait à observer nos deux personnages, on pourrait remarquer et analyser une belle caractéristique bien connue : les yeux.
Car oui, Jules et Rose avaient des yeux pour le moins particuliers.
Prenez Jules par exemple. Par la colère de ses iris et les expressions plus ou moins forte de son regard, Rose avait parfois l'impression lorsqu'il la fusillait de ses prunelles, de se noyer dans un océan bien profond. Jamais elle n'avait croisé un vert aussi foncé que les yeux de Jules. Lorsqu'il était énervé - c'est-à-dire la plupart du temps - le sombre océan devenait froid et une tempête marine soulevait de dangereuses vagues et découvrait de meurtriers écueils. Quand il était calme - c'est-à-dire pendant qu'il fumait - l'océan vert laissait presque apercevoir les noirs rochers de son fond.
Dans tous les cas, jamais, ne serait-ce qu'une seconde, le regard de Jules ne devint rassurant, tendre ou combattif. Ses prunelles restaient sombres, froides, et insondables, au même titre que leur porteur.
- Je n'avais jamais vu un verre pareil, dit un jour Rose après une courte contemplation.
Jules regarda le verre à pied qu'elle tenait dans sa main gauche, et sceptique il répondit :
- C'est un simple verre à pied !
- Non, je parlais de tes yeux, répondit-elle en baissant la tête pour masquer ses joues rosies.
- Ah... Ben, ceux sont de simples yeux.
- Non, rétorqua-t-elle, je n'avais jamais vu pareil couleur.
- Moi non plus.
Elle continua à l'épier timidement à travers ses cils puis, elle lança d'une voix hésitante :
- Ils... Ils me font penser à l'océan...
- Je rêve ou tu me dragues ? S’étonna-t-il.
- Abso... Absolument pas ! Où vas-tu chercher pareilles idées ?
- Attends, tu viens me dire que j'ai des beaux yeux là, comme ça, après tu me regardes en cachette, genre j'vois pas. N'importe quoi !
- Laisse tomber, dit-elle honteuse.
Elle but cul-sec le fond de son verre de vin rouge et alla se resservir dans la cuisine.
Le soir, il l'interpella :
- Les tiens me font penser à la glace aux marrons
- Pardon ?
- Tes yeux, la glace aux marrons, tu vois ? C'est la même couleur.
Oui, on peut dire que ce jour là, Jules était de bonne humeur, sans quoi, il aurait lancé un " Tes yeux me font penser à de la merde de poussin de Hongrie" ou peut-être " Ils ont la couleur du vomit de babouin".
Oui, Jules se montrait gentil parfois. D'ailleurs, encore plus troublant venant de lui, le soir, il repensa à ce qu'il avait dit. Et Jules ne repense pas souvent à se qu'il dit. Une page sa tourne à chaque phrase qu'il prononce. Or, là, il y repensait avant de s'endormir. A vrai dire, quand on est coincé de force avec une personne dans une maison, et qu'il ne se passe rien d'autre qu'une conversation par jour, il ne reste plus que ça à penser avant de devenir fou.
Et ce soir là, cette nuit là, Jules réfléchit (oui, il n'avait que ça à faire après tout) :
La glace aux marrons, il en avait mangé une fois, il avait aimé.
Les yeux de Rose avaient la même couleur. C'est vrai que c'était bizarre cette couleur. De toute façon, cette fille était bizarre tout simplement. Elle buvait trop en plus ! Mais c'est vrai que ses yeux n'était pas si moche... et puis, c'est bon la glace aux marrons. Quoique... elle a de grosses paupières, on dirait qu'elle est toujours fatiguée. En même temps vu ce qu'elle boit... pour ça qu'elle a toujours mal à la tête. Et puis c'est con de boire tout le temps comme ça, un peu ça va mais après... On ressemble à Rose, mollusque sans énergie. Légume cuit à la vapeur. Patate en purée.
Mais les yeux de Rose ne sont pas si moches, en plus elle a de long cils...
Ses yeux font penser au sable mouillé. En fait, ces yeux ressemble au une grande marre. Déjà parce qu'ils sont gros. Une grosse marre bien claire, aussi claire que ses larmes. Elle a toujours l'air de chialer cette fille. Comme si elle allait exploser à tout moment.
Une grande marre pleine de larme, mais très peu profonde. On y verrat un têtard passer. Et puis, le fond serait su sable blond. Couleur glace aux marrons.
Un soir, Jules a réfléchit. Et il en a conclut que Rose avait des yeux semblable à une marre très peu profonde, son fond serait du sable blond, aussi doux que son regard, que sa voix et sa peau.
Commentaires
- pooncha
12/02/2011 à 12:58:47
L'Idée de ta fiction est vraiment sympathique mais mérite d'être exploitée un peu plus.
Par exemple: je ne trouve pas de grande utilité à ce chapitre 4.
Mais, malgré tout, j'aime bien ta façon d'écrire.
Puis la fille s'appelle Rose alors ça me plaît - [no_PGM]
22/01/2011 à 16:53:15
Et ça empêche aussi de relire?
- Isilie
22/01/2011 à 13:34:07
Mais en fait, mon cahier ou j'écris le brouillon de mon histoire et ou je "dessine" n'a pas de correcteur
- Pseudo supprimé
22/01/2011 à 13:00:20
J'gribouille mieux.
- [no_PGM]
22/01/2011 à 10:56:16
Ou ne serait-ce qu'une relecture...
M'enfin bon, ça m'empêche pas de lire. - Nirvana
22/01/2011 à 10:37:48
Fillete, payes toi un correcteur.