Note de la fic :
[Concours] C'est encore noël !
Par : Droran, Nirvana
Genre : Concours
Statut : C'est compliqué
Chapitre 11 : Conte de NPTK
Publié le 31/01/2011 à 22:21:29 par Nirvana
Le père Noël est une ordure
Les enfants étaient tous réunis autour du feu de camp. Il serait minuit dans quelques minutes dans cette petite forêt finlandaise. Et comme chaque année, le 24 au soir, les enfants du petit village voisin se réunissaient en ces lieux pour écouter le vieux conteur. Personne ne savait qui il était, ni ou il habitait. Il venait chaque année pour une heure, et repartait ensuite jusqu’au Noël suivant. Personne ne le revoyait avant l’année suivante.
Ponahoum était un jeune enfant impatient et très turbulent. Il était venu avec ses amis, mais avait du mal à tenir en place. Il n’était pas méchant, oh non, mais son caractère était intraitable. Ses parents n’avaient plus d’emprise sur lui depuis ses 8 ans.
Soudain toutes les bougies furent soufflées en même temps. Au loin, on entendait l’église du village qui sonnait Minuit. C’est alors qu’il apparu. Sa barbe flottant au vent, appuyé sur son bâton, et vêtu de la même tunique noire que l’année précédente, le conteur était là, debout sur une souche d’arbre. Il se gratta la barbe longuement, et prit la parole afin de commencer son conte :
« Il était une fois, dans un petit village de Finlande. Noël approchait à grand pas, et les enfants s’amusaient à la foire du village, installée comme chaque année sur la grande place. hui s’amusait lui aussi, mais d’une autre façon que les enfants de son âge. Il aimait par-dessus tout faire des farces. Il se promenait entre les étalages, et ne pu résister à la tentation de faire des blagues. Au chamboule-tout, il vola les balles si bien que plus personne ne pouvait y jouer. Au tir à la carabine, il remplit les canons de neige, si bien que plus personne ne pouvait tirer. Et enfin, à la loterie, il replaça les lots par des pierres. Tout ceci était très drôle pour lui, et en aucun cas il n’avait l’intention de nuire. Malheureusement, la personne qui tenait le chamboule-tout était très pauvre et avait vraiment besoin de l’argent que devait lui rapporter cette attraction. Ne retrouvant pas ses balles, elle quitta le village en pleurs et désespérée. De même, le propriétaire des carabines n’avait pour seul gagne pain que ces armes. Les voir inutilisable lui brisa le cœur. Il quitta à son tour la ville en pleurs. Quand à la loterie, ce fut bien pire. Une vieille dame avait pour habitude, chaque année, de venir obtenir un lot pour le noël de sa fille, gravement malade. Pour cela, elle faisait de dur sacrifice juste pour un cadeau. Lorsqu’elle vit qu’elle n’avait eu qu’une pierre, elle entra dans une profonde dépression. Il est dit qu’elle ne s’en remit jamais. Bien sûr, hui ne prit pas immédiatement conscience de ce qu’il avait fait. Le soir venu, alors qu’il rentrait chez lui, il s’immobilisa au coin d’une rue. Ses membres ne lui obéissaient plus. Sa vision se troubla pendant quelques secondes. Lorsque sa vue revint, il aperçu quelqu’un devant lui. Cette personne se rapprochait à très grande vitesse. Il ne lui fallut que quelques secondes pour découvrir l’identité de
cette personne. Bottes noir, habit rouge. Le père Noël se tenait en personne devant lui.
-Tu n’as pas été très sage hui.
hui était terrorisé. Il n’arrivait toujours pas à bouger. Le père Noël continua de parler sans tenir compte de la terreur de hui.
-Non, tu n’as pas été très sage ! Pas du tout !
Et le Père Noël l’emmena. »
Le conteur marqua une rapide pause, et repris son histoire.
« La légende n’est plus très précise à partir d’ici. Certains disent que hui revint quelques jours plus tard, muet comme une tombe. Personne ne su jamais ou il avait été emmené, mais dès lors, il devint l’enfant le plus sage du monde. Une autre version, plus probable, dit que le Père Noël l’aurait emmené dans une grotte, très loin, et qu’il l’aurait condamné à la vieillesse pendant 100 ans pour le punir de ses actes. Il ne serait libre qu’au bout de ces 100 années, et, à défaut de pouvoir réparer le mal qu’il avait causé, il devrait amuser les enfants le soir de Noël. Oui, ce jeune garçon devint conteur. Et ce jeune homme, hui, c’est moi ! Imaginez-vous coincé pendant un siècle dans la peau d’un vieillard ! Vous ne me reverrez plus. J’ai purgé ma peine, il est temps pour moi de reprendre une vie normale, de retrouver ma jeunesse ! Adieu ! Et méfiez vous du Père Noël ! »
Soudain, la forêt s’illumina. Il y’eu une lumière vive pendant quelques secondes, aveuglant toutes les personnes se trouvant dans la clairière. Lorsqu’elle se retira, le conteur avait disparu. Seul restait son bâton, planté dans la souche d’arbre sur laquelle il se tenait.
Les enfants commencèrent alors à rentrer chez eux, pressés d’aller ouvrir leurs cadeaux. Tous, sauf Ponahoum. Il attendit tranquillement que tous partirent, puis il se dirigea vers le bâton, désireux de l’observer de plus prêt. Il tenta de l’arracher, mais rien à faire, il resta profondément planté dans le sol. Ponahoum, déçu, s’apprêtait à son tour à rentrer chez lui lorsqu’une voix retentit.
-Tu n’as pas été très sage, Ponahoum !
Ponahoum fit volte-face et se retrouva nez à nez avec un vieillard barbu. Le père Noël !
-Non, tu n’as pas été très sage, pas du tout ! Puisque tu aimes tant ce bâton, je pense que l’on peut trouver un arrangement !
Les enfants étaient tous réunis autour du feu de camp. Il serait minuit dans quelques minutes dans cette petite forêt finlandaise. Et comme chaque année, le 24 au soir, les enfants du petit village voisin se réunissaient en ces lieux pour écouter le vieux conteur. Personne ne savait qui il était, ni ou il habitait. Il venait chaque année pour une heure, et repartait ensuite jusqu’au Noël suivant. Personne ne le revoyait avant l’année suivante.
Ponahoum était un jeune enfant impatient et très turbulent. Il était venu avec ses amis, mais avait du mal à tenir en place. Il n’était pas méchant, oh non, mais son caractère était intraitable. Ses parents n’avaient plus d’emprise sur lui depuis ses 8 ans.
Soudain toutes les bougies furent soufflées en même temps. Au loin, on entendait l’église du village qui sonnait Minuit. C’est alors qu’il apparu. Sa barbe flottant au vent, appuyé sur son bâton, et vêtu de la même tunique noire que l’année précédente, le conteur était là, debout sur une souche d’arbre. Il se gratta la barbe longuement, et prit la parole afin de commencer son conte :
« Il était une fois, dans un petit village de Finlande. Noël approchait à grand pas, et les enfants s’amusaient à la foire du village, installée comme chaque année sur la grande place. hui s’amusait lui aussi, mais d’une autre façon que les enfants de son âge. Il aimait par-dessus tout faire des farces. Il se promenait entre les étalages, et ne pu résister à la tentation de faire des blagues. Au chamboule-tout, il vola les balles si bien que plus personne ne pouvait y jouer. Au tir à la carabine, il remplit les canons de neige, si bien que plus personne ne pouvait tirer. Et enfin, à la loterie, il replaça les lots par des pierres. Tout ceci était très drôle pour lui, et en aucun cas il n’avait l’intention de nuire. Malheureusement, la personne qui tenait le chamboule-tout était très pauvre et avait vraiment besoin de l’argent que devait lui rapporter cette attraction. Ne retrouvant pas ses balles, elle quitta le village en pleurs et désespérée. De même, le propriétaire des carabines n’avait pour seul gagne pain que ces armes. Les voir inutilisable lui brisa le cœur. Il quitta à son tour la ville en pleurs. Quand à la loterie, ce fut bien pire. Une vieille dame avait pour habitude, chaque année, de venir obtenir un lot pour le noël de sa fille, gravement malade. Pour cela, elle faisait de dur sacrifice juste pour un cadeau. Lorsqu’elle vit qu’elle n’avait eu qu’une pierre, elle entra dans une profonde dépression. Il est dit qu’elle ne s’en remit jamais. Bien sûr, hui ne prit pas immédiatement conscience de ce qu’il avait fait. Le soir venu, alors qu’il rentrait chez lui, il s’immobilisa au coin d’une rue. Ses membres ne lui obéissaient plus. Sa vision se troubla pendant quelques secondes. Lorsque sa vue revint, il aperçu quelqu’un devant lui. Cette personne se rapprochait à très grande vitesse. Il ne lui fallut que quelques secondes pour découvrir l’identité de
cette personne. Bottes noir, habit rouge. Le père Noël se tenait en personne devant lui.
-Tu n’as pas été très sage hui.
hui était terrorisé. Il n’arrivait toujours pas à bouger. Le père Noël continua de parler sans tenir compte de la terreur de hui.
-Non, tu n’as pas été très sage ! Pas du tout !
Et le Père Noël l’emmena. »
Le conteur marqua une rapide pause, et repris son histoire.
« La légende n’est plus très précise à partir d’ici. Certains disent que hui revint quelques jours plus tard, muet comme une tombe. Personne ne su jamais ou il avait été emmené, mais dès lors, il devint l’enfant le plus sage du monde. Une autre version, plus probable, dit que le Père Noël l’aurait emmené dans une grotte, très loin, et qu’il l’aurait condamné à la vieillesse pendant 100 ans pour le punir de ses actes. Il ne serait libre qu’au bout de ces 100 années, et, à défaut de pouvoir réparer le mal qu’il avait causé, il devrait amuser les enfants le soir de Noël. Oui, ce jeune garçon devint conteur. Et ce jeune homme, hui, c’est moi ! Imaginez-vous coincé pendant un siècle dans la peau d’un vieillard ! Vous ne me reverrez plus. J’ai purgé ma peine, il est temps pour moi de reprendre une vie normale, de retrouver ma jeunesse ! Adieu ! Et méfiez vous du Père Noël ! »
Soudain, la forêt s’illumina. Il y’eu une lumière vive pendant quelques secondes, aveuglant toutes les personnes se trouvant dans la clairière. Lorsqu’elle se retira, le conteur avait disparu. Seul restait son bâton, planté dans la souche d’arbre sur laquelle il se tenait.
Les enfants commencèrent alors à rentrer chez eux, pressés d’aller ouvrir leurs cadeaux. Tous, sauf Ponahoum. Il attendit tranquillement que tous partirent, puis il se dirigea vers le bâton, désireux de l’observer de plus prêt. Il tenta de l’arracher, mais rien à faire, il resta profondément planté dans le sol. Ponahoum, déçu, s’apprêtait à son tour à rentrer chez lui lorsqu’une voix retentit.
-Tu n’as pas été très sage, Ponahoum !
Ponahoum fit volte-face et se retrouva nez à nez avec un vieillard barbu. Le père Noël !
-Non, tu n’as pas été très sage, pas du tout ! Puisque tu aimes tant ce bâton, je pense que l’on peut trouver un arrangement !