Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Errare Humanum est


Par : Napoleonch
Genre : Science-Fiction, Fantastique
Statut : C'est compliqué



Chapitre 4 : Jules César


Publié le 13/10/2010 à 18:50:02 par Napoleonch

"Romains, je vous demande de croire à la sincérité de mes paroles! Moi, qui ai tué César, j'ai su l'aimer aussi. Pourquoi l'avoir tué? Si quelqu'un demande pourquoi Brutus s'est élevé contre César, telle sera ma réponse: non parce que j'aimais moins César, mais parce que j'aimais Rome davantage encore. César m'aimait, je le pleure; il fut fortuné, je m'en réjouis; il fut vaillant, je l'honore; il fut ambitieux je le tue.
Voici des larmes pour son amitié, de la joie pour sa fortune, de l'honneur pour sa vaillance, et pour ambition la mort.
Qui de vous désire être esclave? S'il y en est un, qu'il parle, car alors je l'ai offensé. Auriez-vous préféré que César vive et que vous soyez ses esclaves, ou bien préférez-vous le savoir mort et être des hommes libres?"

Ce discours fut tenu par Brutus devant le peuple de Rome.




Ides de Mars, an 44 avant Jésus Christ... César, escorté de Brutus, Cassius, Casca, Cinna et d'autres, se rend à la curie pour participer à une scéance du Sénat. A la mesure que le dictateur avance dans les rues bondées de Rome, la foule l'entoure et l'acclame. Des cris d'admirations volent tout autour de nous en direction de César.

César, dans moins d'une heure va mourir. Nous devons empêcher ce drame. César est-il bon? Nous en doutons. Mais est-il indispensable à sa patrie? Surement.

Tandis que César se dirigeait vers le Sénat, Casca lui dit:
-Oh illustre César voit comment le peuple de Rome t'admire, tu as tout fait pour lui et il t'en est reconnaissant.

-Le peuple passe son temps à geindre, il lui faut un meneur. Sans maître pour le remettre sur le bon chemin, il est tel une brebis galeuse qui quitterait le sentier à chaque fois qu'il apercevrait un brin d'herbe.

-Mais le pouvoir appartient au...

- Tais-toi donc, et laisse moi profiter de cette gloire acquise sur le champ d'honneur.

Nous percevions que ses minutes étaient comptées. Il fallait agir, et assez vite.

-Tiens jeune homme, peux-tu porter ce billet à César, dis lui que c'est très urgent.

-euh... Oui

L'homme s'approche de César, les gardes le laisse passer.
Il tend à César le billet:

- Ave César, lit, dis-il, fais vite! Il y a là des nouvelles très importantes pour toi.

Le billet avertissait en effet César qu'une conjuration se tramait contre lui et contenait la liste des conspirateurs.
Encerclé par la foule, il en remit sa lecture à plus tard. C'était pourtant la dernière possibilité de salut que le destin lui réservait.
César gagna le Sénat et entra dans la curie.

Nous avions échoué, César ne s'en sortirait pas. Mais qu'importe, c'était l'individu lui-même qui avait scellé son destin.
Bientôt César sera allongé devant la statue de Pompée, tandis que Brutus cherchera des mots pour justifier son acte.

Un meurtre peut-il être acceptable?
Pour le tueur sans doute, pour la victime, qui sait?


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