Nous nous sommes donc retrouvés nez à nez avec cinq weshs juste devant nous et cul à cul avec cinq autre weshs qui nous collé aux fions. Par presque habitude de ces situations là du fait de notre lieu d’habitation, nous avons fait comme si de rien était, et commençons à rentrer chez nous, qui était à vingt bonne minutes de marche ..

Nous sommes donc en train de marcher dans une zone résidentielle, la plus calme, la mieux fréquenté et par conséquent : la plus désertique de notre ville à cette heure. On commence à stresser, à un peu se mettre en condition, car on voyait vraiment l’embrouille venir. Ils étaient dix, on était quatre. On s’est tout de suite dis qu’il fallait tapé le plus proche de nous avent qu’ils nous encerclent et qu’on trace une pointe pour les semer, car on connait bien le coin.

On avait pas peur pour ce qui était de taper le plus proche et de courir. Parmi les quatre amis il y avait :
_ Reivilo : 16 ans, 1m70 environ. Une vrai masse, titulaire d’une grosse puissance. Qui pratique L’aïkido depuis huit ans.
_ Soilets : 16 ans aussi, plus d’1m80. Grande taille et aussi titulaire d’une force non négligeable. Il pratique le Ju-jitsu brésilien depuis 1ans.
_ Eniotna : 15 ans, 1m70 tout juste. Taille moyenne, il est aussi assez fort mais ne l’a jamais utilisé à des fins violente. Il a juste une bonne vitesse et cardio dût au fait qu’il est en sport étude de tennis.
_Moi : 15 ans, 1m75. Taille normal, pas très musclé mais hargneux et agressif. Pratique le Krav-maga depuis 1 an.

On marche de plus en plus vite, car les weshs commencent à se rapprocher, on les entend rire et crier, comme à leurs habitudes. On essaye de les semer dans les nombreux tournants que comporte le quartier, mais sans courir pour ne pas montrer notre peur et les mettre en situation de confiance. Notre but ultime était de sortir de ce quartier, pour arriver sur la grande avenue qui longe le campus universitaire. C’est là que nous étudions tous, au lycée. Pourquoi ce but ? Car c’est le début du centre ville. Centre ville où il y a du monde et surtout, le commissariat.

Nous y arrivons donc, sein et sauf. Pour l’instant du moins. Nous longeons la grande avenue du campus, pour ensuite arriver à côté du collège. Le commissariat était juste un peu plus bas. Le seul problème, c’est que les weshs c’était rapprochés. Ils était juste derrière nous. Ils nous crient un « HE TA PA LEUR STEPL2 ???«. Ayant un portable pourrie et voulant éviter les embrouilles, je sort mon frigo, et lui annonce l’heure : « Il est euh .. 22h34 gars. Bonne soirée «

Sauf qu’il était trop tard, ils étaient trop proches. Notre chance est qu’ils étaient dispatché en deux groupes, donc le moins nombreux était celui nous parlant.