Note de la fic :
Publié le 24/06/2010 à 22:47:48 par Khamsou
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La peur. Que se passait-il ? Où étais-je ? Non, qui étais-je ? Qui étais-je pour parvenir à mettre à bout la fille la plus charmante et patiente au monde ? Des putains de larmes coulaient de mes joues à flot. J'hurlais son nom en vain à la fenêtre comme un loup solitaire qui a perdu sa meute. Lorsque je me rendis compte que mon geste était idiot je pris mon portable et l'appelait des dizaines de fois sans obtenir de réponses.
Je prévins Tank de sa disparition et il me rassura qu'il me préviendrait s'il la voyait. Et que je n'avais pas à m'en faire.
Il avait tout cramé ce con sur la relation amoureuse que Starla et moi entretenions. Mais peu importe, elle me manquait. Tout ça à cause de l'autre roux... Je le détestais.
Je saisis mes clés et sortit après avoir fermé l'appartement.
Les rues étaient vides. Le sol était encore chaud du soleil qui avait frappé toute la journée. Cet astre qui avait longuement décliné tout au long de la journée. Plus étrange encore, les nuages commençaient à s'amonceler en une masse sombre et dense, comme si le temps jouait avec mes émotions.
Je marchais au hasard dans les rues dans l'espoir de la retrouver. Juste envie de la voir.
Pour me narguer un peu plus, des grosses gouttes commencèrent à tomber du ciel. De plus en plus fort, jusqu'à me faire mal. Mais je devais la trouver et m'excuser. Elle devait me voir. J'étais là , et j'avais besoin d'elle. La serrer dans mes bras et l'embrasser.
Des heures durant je cherchais sous la pluie. J'étais encore en tee-shirt et en tong et je sentais le froid m'envahir, me crisper. Je me remettais à crier son nom, dans l'espoir qu'elle m'entende... Ou pour soulager mon cœur qui se pressait douloureusement.
Puis je la vis. Je fis un bond de surprise et j'eus soudain très chaud. Elle était assise sur un banc dans un parc, à l'abri sous un arbre, en train d'écouter son baladeur. Et elle m'avait vu, mais ne fit pas un geste alors que je m'asseyais à côté d'elle. Je me sentais vraiment mal, et c'était tellement cliché... Heureusement que la pluie cachait mes larmes. Et les siennes. Elle me tendit une oreillette. Elle écoutait Starla, la chanson de Smashing Pumpkins. Elle poussa un sanglot et m'embrassa.
Vous avez déjà embrassé quelqu'un sous la pluie ? C'est tout visqueux et pas franchement agréable. Mais là j'en avais rien à foutre. C'était une putain d'illumination, un soulagement monstre, on s'envolait au son tambourinant du solo de la chanson. Au tambourinement de nos coeurs contre nos poitrines, comme s'ils voulaient s'en arracher pour s'embrasser eux aussi. Nous nous étreignîmes encore plus fort, comme un corps uni sous cette fichue pluie. Nous étions les plus forts, plus forts que le chagrin, la colère, les éléments et la mort !
Je sentis ses sanglots et un semblant de pardon. Mais je m'en foutais. Nous étions là . Nous étions vivants. Nous pouvions nous toucher et nous dire que nous nous aimions. C'était plus beau que tout. Qu'on ne peut raconter avec des mots ou des paroles ou des gestes ou peu importe. Il faut le vivre.
Bon sang, tu comprends qu'il ne faut jamais s'arrêter, toujours faire ce que tu dois faire, ne jamais attendre pour regretter au final, toujours aller en avant. Ne l'oublie jamais.
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La peur. Que se passait-il ? Où étais-je ? Non, qui étais-je ? Qui étais-je pour parvenir à mettre à bout la fille la plus charmante et patiente au monde ? Des putains de larmes coulaient de mes joues à flot. J'hurlais son nom en vain à la fenêtre comme un loup solitaire qui a perdu sa meute. Lorsque je me rendis compte que mon geste était idiot je pris mon portable et l'appelait des dizaines de fois sans obtenir de réponses.
Je prévins Tank de sa disparition et il me rassura qu'il me préviendrait s'il la voyait. Et que je n'avais pas à m'en faire.
Il avait tout cramé ce con sur la relation amoureuse que Starla et moi entretenions. Mais peu importe, elle me manquait. Tout ça à cause de l'autre roux... Je le détestais.
Je saisis mes clés et sortit après avoir fermé l'appartement.
Les rues étaient vides. Le sol était encore chaud du soleil qui avait frappé toute la journée. Cet astre qui avait longuement décliné tout au long de la journée. Plus étrange encore, les nuages commençaient à s'amonceler en une masse sombre et dense, comme si le temps jouait avec mes émotions.
Je marchais au hasard dans les rues dans l'espoir de la retrouver. Juste envie de la voir.
Pour me narguer un peu plus, des grosses gouttes commencèrent à tomber du ciel. De plus en plus fort, jusqu'à me faire mal. Mais je devais la trouver et m'excuser. Elle devait me voir. J'étais là , et j'avais besoin d'elle. La serrer dans mes bras et l'embrasser.
Des heures durant je cherchais sous la pluie. J'étais encore en tee-shirt et en tong et je sentais le froid m'envahir, me crisper. Je me remettais à crier son nom, dans l'espoir qu'elle m'entende... Ou pour soulager mon cœur qui se pressait douloureusement.
Puis je la vis. Je fis un bond de surprise et j'eus soudain très chaud. Elle était assise sur un banc dans un parc, à l'abri sous un arbre, en train d'écouter son baladeur. Et elle m'avait vu, mais ne fit pas un geste alors que je m'asseyais à côté d'elle. Je me sentais vraiment mal, et c'était tellement cliché... Heureusement que la pluie cachait mes larmes. Et les siennes. Elle me tendit une oreillette. Elle écoutait Starla, la chanson de Smashing Pumpkins. Elle poussa un sanglot et m'embrassa.
Vous avez déjà embrassé quelqu'un sous la pluie ? C'est tout visqueux et pas franchement agréable. Mais là j'en avais rien à foutre. C'était une putain d'illumination, un soulagement monstre, on s'envolait au son tambourinant du solo de la chanson. Au tambourinement de nos coeurs contre nos poitrines, comme s'ils voulaient s'en arracher pour s'embrasser eux aussi. Nous nous étreignîmes encore plus fort, comme un corps uni sous cette fichue pluie. Nous étions les plus forts, plus forts que le chagrin, la colère, les éléments et la mort !
Je sentis ses sanglots et un semblant de pardon. Mais je m'en foutais. Nous étions là . Nous étions vivants. Nous pouvions nous toucher et nous dire que nous nous aimions. C'était plus beau que tout. Qu'on ne peut raconter avec des mots ou des paroles ou des gestes ou peu importe. Il faut le vivre.
Bon sang, tu comprends qu'il ne faut jamais s'arrêter, toujours faire ce que tu dois faire, ne jamais attendre pour regretter au final, toujours aller en avant. Ne l'oublie jamais.
Commentaires
- CrazyMarty
28/06/2010 Ã 20:49:45
Ça j'aime !
Quand ça commence à partir en sucette, c'est toujours beaucoup mieux ...
Et nous demandons aimablement la suite - hui
28/06/2010 Ã 16:06:09
Sweet
Le héros vas se teindre les cheveux en roux et tuer Dave pour prendre sa place - iSoulz
28/06/2010 Ã 15:28:17
Exterminons les roux sweet please