Note de la fic :
Publié le 28/05/2010 à 16:17:34 par Megakoul
Chapitre 9 : Retour au bércail
Jeudi 25 avril 2008 – 00h15
-Je...
-Tu... ?
-Je suis venu voir ma mère dans la limite des stocks disponibles.
-Quoi ? Ta mère ? Comment ça ? C’est une pute c’est ça ?
-Oui...
-Laquelle c’étais ? Celle qui voulait me tartinait la bite de Nutella ? C’est pour ça que t’as rien fait avec elle ! C’est dingue ! C’est pour ça que tu voulais venir avec moi !
-Nan... en fait c’est l’autre dans la limite des stocks disponibles...
-Quoi ? Elena ? Celle qui nous a volé notre thune ?
-Oui... Mais elle est pas au courant dans la limite des stocks disponibles...
Incroyable... Cette histoire prend une tournure vraiment dingue.
-Attends tu va me dire que ta mère, la pute de tout à l’heure ne se souvient pas de toi ? Pourtant t’as pas changé depuis tout ce temps !
-Il faut croire que si dans la limite des stocks disponibles...
-Mais pourquoi tu es venu alors ? Juste pour la voir ?
-Oui... Pour voir de moi-même dans la limite des stocks disponibles... Ma tante m’a mis au courant il y a quelques jours dans la limite des stocks disponibles... Je ne voulais pas la croire... Mais c’est vrai dans la limite des stocks disponibles...
-Mais ta mère est partie nan ? Elle t’a bien abando... euh laissé à ta tante ? Pour devenir.... ça ?
-Je sais pas... Quand j’avais 7 ans, mes parents ont divorcés dans la limite des stocks disponibles, mon père est parti je ne sais ou et ma mère ma laissé chez ma tante dans la limite des stocks disponibles...
Il a vraiment pas de chance. Difficile de se plaindre après ca ! Mais bon moi je m’en fous, le plus important est de rentrer et vite. Que je puisse retrouver mon PC, mon pieu et bouffer un truc pasque j’ai les crocs !!!
Après 2 longues de marches et de silence – ce qui m’étonne avec Romain -, nous voici arrivé en ville... Enfin.
-Bon bin j’te laisse ! Rentre chez toi et repose-toi bien !
-Ouaip. A bientôt dans la limite des stocks disponibles...
Bien sonné le gars. Il avait l’air comme paumé. Faut dire qu’après avoir retrouvé sa mère dans un tel endroit et qui plus est avec une haleine de sperme et des habits de vieille pute surbaisée, ca peut éventuellement se comprendre.
Bref, il est 2 heures 15 du matin, et me voila enfin rentré à la baraque.
Et merde, il y a de la lumière... En même temps, vu l’heure, je vais avoir droit à la morale du siècle !
-Gordon, on s’est fait un sang d’encre ! Tu te rends compte de la peur que tu nous as faite à ton père et moi ?
-Nan.
-Ca commence à bien faire Gordon, s’énerva mon père. Tu va filer dans ta chambre et ne plus en sortir jusqu’à nouvel ordre ! Demain soir quand je rentre du boulot, on va avoir une sérieuse discussion toi et moi...
-Plus tous ceux qui sont seul...
-Quoi ?
-Allez, venez, et entrez dans la danse...
-Tu te fous de ma gueule c’est ça ?
-Bon je file me coucher, à demain, répondis-je.
Vache. Mon père, autoritaire ? Et après ça, Metz en ligue 1 ? On se croirait dans un film de SF. Ca sonne tellement faux que s’en est pitoyable.
-Tu va voir demain Gordon, tu vas voir !
-C’est ça ! Bonne nuit !
Eviter le conflit pour mieux le vivre demain ? Pfff, s’il croit que je resterais dans ma piaule pendant la journée à rien faire, il se met le doigt dans l’œil.
Demain, j’allais continuer ce que j’avais commencé. J’irais devant le bahut voir si la bande de wesh est de sortie. Abdul Kader ou un de ses potes doit bien savoir ou se trouve la bande à Basile...
Cette journée m’a tué, un truc violent... Dodo maintenant...
Jeudi 25 avril 2008 – 07h23
Me lever aussi tôt alors que je vais même pas en cours ? Jamais fait. Mais la c’est ma vie qui est en jeu.
A peine le temps de faire deux trois head shots sur COD, je m’habille et je file au bahut.
-Gordon, je croyais que tu devais rester à la maison, tu va ou comme ca ?
Putain, ma $£¤µ* de sœur.
-Je sors prendre l’air, j’ai pas le droit ?
-Qu’est-ce que Papa t’a dit hier ?
-De rester à la maison.
-Et bah alors tu fais quoi la ?
-Je sors de la maison. T’as d’autre questions débiles ou je peux y aller ?
-Quand Papa saura ca, ca ira mal pour toi. Déjà que la...
-Et bien sur, tu va tout lui dire ? Tu changes pas, toujours aussi chiante.
-C’est pour ton bien. Si tu sors et que tu refais une connerie, ca me retombera dessus.
-Ouai donc c’est surtout pour TON bien. Bon allez j’me casse j’ai à faire. Passe le bonjour à ton macro.
-Connard !
Voila, plus d’obstacles. Heureusement qu’elle fait la moitié de mon poids et qu’elle à un creux entre les jambes, sinan je serais pas partie aussi facilement.
Me voila en direction du lycée.
De l’autre côté de la cour, je pouvais apercevoir ce fils de chien de Gary. Il était tout seul, pour une fois, et semblait déprimé comme un chien battu. Vraiment, je pensais pas que cette histoire le bouleverserait autant. Encore une preuve de sa culpabilité...
Bon... Pas de racaille ce matin... Pourtant il fait chaud, les jupes et les décolletés sont de sortie !
-Bonjour Gordon.
-Toi ? C’est plus un bon jour maintenant. Désolé Anne, mais j’ai mieux à faire.
-S’il te plait, ne t’en va pas. Tu pourrais au moins m’écouter...
-Je pourrais ouais. Allez salut.
-Gordon, juste une chose !
-Tu te rends compte qu’à cause d’une connasse dans ton genre, j’ai passé une nuit au poste et une autre nuit au... laisse tomber.
-Je suis désolé...
-Qu’est-ce que ça va changer ?
-Rien... Mais écoute au moins ce que j’ai à te dire, et après tu pourras y aller...
-Ok vas-y mais dépêche toi !
-J’ai entendu Gary parler au téléphone avec son père hier après-midi. Sans aucun doute, il parlait de cette affaire de drogue.
-Comment tu peux le savoir ?
-Gary répondait des choses comme « Okay je me tiens à carreau c’est bon... », ou encore « Et s’ils découvrent que c’est moi qui l’a déposé la ? »...
-En effet, ca confirme ce que je pensais.
-C’est lui qui a déposé le paquet pour te piéger ! Et son père veut éviter tout débordement médiatique qui pourrait mettre en péril son empire !
-Son empire ?
-Oui, le père de Gary est apparemment directeur d’un grand groupe immobilier. Tu imagines l’argent et les clients qu’il perdrait si les gens apprenaient que son fils est un dealer ?
J’avais oublié. C’est de la faute du père de Gary si l’agence immobilière de mon père est proche de la faillite. Un concurrent aussi influent et déloyal, ca bouffe tout ce qui se met sur son chemin....
-Ca explique tout en effet, mais ca suffit pas pour prouver mon innocence. Bon je me tire.
-Tu vas ou ?
-Ca te regarde pas, maintenant laisse moi.
-Mais...
-Quoi, tu t’attends à ce que j’accepte tes excuses ? Tu rêves !
-Nan juste...
Elle se mit à rougir. Je perds patience ! C’est à cause d’elle aussi si j’en suis la, si elle espère que je vais la remercier elle peut crever !
-Non tant pis, c’est rien... J’espère que tu trouveras quelque chose où tu vas...
-T’inquiète pas pour moi, je m’en sortirais tout seul et cet enculé de Gary va me le payer !
-Oui... bon bah bonne chance.
-Okay, tchao !
-Salut...
J’ai bien fait de passer devant le bahut finalement. J’ai maintenant la preuve et la certitude que c’est un coup de Gary. J’ai plus qu’à trouver une preuve suffisamment plausible pour le faire tomber. Je fonce au lycée technique soutirer des infos à la bande d’Abdul Kader !
M’y voila. Mon dieu que c’est moche. Moche de partout. C’est pas qu’une légende, le lycée technique rempli de wesh et de thons. C’est une réalité, du moins ici.
Le lycée Hanzedicapé, une ruine avec des ruineux à l’intérieur. Deux bâtiments complètement rongés par le temps et les tags. Des murs jaunis par la poussière et la pisse. Les effectifs ? 80 % de wesh, 15 % de no-life victimisés par ces derniers, et 5 % de filles... euh de trumeaux inqualifiables.
-Wesh mon pote ! Comment qu’ca m’fait zizir de te voir ici ! Bien ou bien ? La famille ? Sisi ?
-Euh... salut ! Plutôt pas mal et toi ? Dis j’ai besoin de ton aide...
-Yoh tu peux tout me demander z’y va ! Wesh attends c’est quoi le petit morceau qui passe la ! Elle vient pas de ton bahut la chaudière la !
-Euh si, Perrine Defoigra, j’te la présenterais si tu veux. Mais d’abord, faut qu’tu m’éclaires sur un truc.
-Okay mon pote t’est trop naïce toi ! Wesh ! Les gars regardez qui v’là !
-Wesh mon pote bien ? lancèrent ses potes en chœur.
-Les gars, où est-ce que je pourrais trouver Basile, de la cité Noartémor ? C’est important.
-Wesh tu veux d’la came diwala ? me demanda Gangsta Momo.
-C’est toi qui habites là-bas ? Ou je peux le trouver ?
-Wesh dans les blocs nord-nord-est cousin. Mais ca m’étonnerait que tu tombes sur lui. Tu feras affaire avec son gang, pas directos avec lui t’as vu ! Normal t’as vu !
-Okay, je trouverais un moyen une fois arrivé...
-Dis que c’est Gangsta Momo qui t’envoie, et passe lui le jourbon, mon cousin. Wesh ?
-Euh... wesh...
Ils sont pathétiques... Mais je dois reconnaître qu’ils me sont d’une bonne aide... Inespérée...
-Wesh on se capte cousin, reviens quand tu veux ! Et tu dois me présenter deux meufs maintenant oublie pas ! Wesh à plus dans l’bus !
-Ouai, à plus !
Il va falloir penser à remettre des cours de français dans ce bahut sérieux...
Maintenant, direction la cité Noartémor ! Et tout seul cette fois !
Jeudi 25 avril 2008 – 00h15
-Je...
-Tu... ?
-Je suis venu voir ma mère dans la limite des stocks disponibles.
-Quoi ? Ta mère ? Comment ça ? C’est une pute c’est ça ?
-Oui...
-Laquelle c’étais ? Celle qui voulait me tartinait la bite de Nutella ? C’est pour ça que t’as rien fait avec elle ! C’est dingue ! C’est pour ça que tu voulais venir avec moi !
-Nan... en fait c’est l’autre dans la limite des stocks disponibles...
-Quoi ? Elena ? Celle qui nous a volé notre thune ?
-Oui... Mais elle est pas au courant dans la limite des stocks disponibles...
Incroyable... Cette histoire prend une tournure vraiment dingue.
-Attends tu va me dire que ta mère, la pute de tout à l’heure ne se souvient pas de toi ? Pourtant t’as pas changé depuis tout ce temps !
-Il faut croire que si dans la limite des stocks disponibles...
-Mais pourquoi tu es venu alors ? Juste pour la voir ?
-Oui... Pour voir de moi-même dans la limite des stocks disponibles... Ma tante m’a mis au courant il y a quelques jours dans la limite des stocks disponibles... Je ne voulais pas la croire... Mais c’est vrai dans la limite des stocks disponibles...
-Mais ta mère est partie nan ? Elle t’a bien abando... euh laissé à ta tante ? Pour devenir.... ça ?
-Je sais pas... Quand j’avais 7 ans, mes parents ont divorcés dans la limite des stocks disponibles, mon père est parti je ne sais ou et ma mère ma laissé chez ma tante dans la limite des stocks disponibles...
Il a vraiment pas de chance. Difficile de se plaindre après ca ! Mais bon moi je m’en fous, le plus important est de rentrer et vite. Que je puisse retrouver mon PC, mon pieu et bouffer un truc pasque j’ai les crocs !!!
Après 2 longues de marches et de silence – ce qui m’étonne avec Romain -, nous voici arrivé en ville... Enfin.
-Bon bin j’te laisse ! Rentre chez toi et repose-toi bien !
-Ouaip. A bientôt dans la limite des stocks disponibles...
Bien sonné le gars. Il avait l’air comme paumé. Faut dire qu’après avoir retrouvé sa mère dans un tel endroit et qui plus est avec une haleine de sperme et des habits de vieille pute surbaisée, ca peut éventuellement se comprendre.
Bref, il est 2 heures 15 du matin, et me voila enfin rentré à la baraque.
Et merde, il y a de la lumière... En même temps, vu l’heure, je vais avoir droit à la morale du siècle !
-Gordon, on s’est fait un sang d’encre ! Tu te rends compte de la peur que tu nous as faite à ton père et moi ?
-Nan.
-Ca commence à bien faire Gordon, s’énerva mon père. Tu va filer dans ta chambre et ne plus en sortir jusqu’à nouvel ordre ! Demain soir quand je rentre du boulot, on va avoir une sérieuse discussion toi et moi...
-Plus tous ceux qui sont seul...
-Quoi ?
-Allez, venez, et entrez dans la danse...
-Tu te fous de ma gueule c’est ça ?
-Bon je file me coucher, à demain, répondis-je.
Vache. Mon père, autoritaire ? Et après ça, Metz en ligue 1 ? On se croirait dans un film de SF. Ca sonne tellement faux que s’en est pitoyable.
-Tu va voir demain Gordon, tu vas voir !
-C’est ça ! Bonne nuit !
Eviter le conflit pour mieux le vivre demain ? Pfff, s’il croit que je resterais dans ma piaule pendant la journée à rien faire, il se met le doigt dans l’œil.
Demain, j’allais continuer ce que j’avais commencé. J’irais devant le bahut voir si la bande de wesh est de sortie. Abdul Kader ou un de ses potes doit bien savoir ou se trouve la bande à Basile...
Cette journée m’a tué, un truc violent... Dodo maintenant...
Jeudi 25 avril 2008 – 07h23
Me lever aussi tôt alors que je vais même pas en cours ? Jamais fait. Mais la c’est ma vie qui est en jeu.
A peine le temps de faire deux trois head shots sur COD, je m’habille et je file au bahut.
-Gordon, je croyais que tu devais rester à la maison, tu va ou comme ca ?
Putain, ma $£¤µ* de sœur.
-Je sors prendre l’air, j’ai pas le droit ?
-Qu’est-ce que Papa t’a dit hier ?
-De rester à la maison.
-Et bah alors tu fais quoi la ?
-Je sors de la maison. T’as d’autre questions débiles ou je peux y aller ?
-Quand Papa saura ca, ca ira mal pour toi. Déjà que la...
-Et bien sur, tu va tout lui dire ? Tu changes pas, toujours aussi chiante.
-C’est pour ton bien. Si tu sors et que tu refais une connerie, ca me retombera dessus.
-Ouai donc c’est surtout pour TON bien. Bon allez j’me casse j’ai à faire. Passe le bonjour à ton macro.
-Connard !
Voila, plus d’obstacles. Heureusement qu’elle fait la moitié de mon poids et qu’elle à un creux entre les jambes, sinan je serais pas partie aussi facilement.
Me voila en direction du lycée.
De l’autre côté de la cour, je pouvais apercevoir ce fils de chien de Gary. Il était tout seul, pour une fois, et semblait déprimé comme un chien battu. Vraiment, je pensais pas que cette histoire le bouleverserait autant. Encore une preuve de sa culpabilité...
Bon... Pas de racaille ce matin... Pourtant il fait chaud, les jupes et les décolletés sont de sortie !
-Bonjour Gordon.
-Toi ? C’est plus un bon jour maintenant. Désolé Anne, mais j’ai mieux à faire.
-S’il te plait, ne t’en va pas. Tu pourrais au moins m’écouter...
-Je pourrais ouais. Allez salut.
-Gordon, juste une chose !
-Tu te rends compte qu’à cause d’une connasse dans ton genre, j’ai passé une nuit au poste et une autre nuit au... laisse tomber.
-Je suis désolé...
-Qu’est-ce que ça va changer ?
-Rien... Mais écoute au moins ce que j’ai à te dire, et après tu pourras y aller...
-Ok vas-y mais dépêche toi !
-J’ai entendu Gary parler au téléphone avec son père hier après-midi. Sans aucun doute, il parlait de cette affaire de drogue.
-Comment tu peux le savoir ?
-Gary répondait des choses comme « Okay je me tiens à carreau c’est bon... », ou encore « Et s’ils découvrent que c’est moi qui l’a déposé la ? »...
-En effet, ca confirme ce que je pensais.
-C’est lui qui a déposé le paquet pour te piéger ! Et son père veut éviter tout débordement médiatique qui pourrait mettre en péril son empire !
-Son empire ?
-Oui, le père de Gary est apparemment directeur d’un grand groupe immobilier. Tu imagines l’argent et les clients qu’il perdrait si les gens apprenaient que son fils est un dealer ?
J’avais oublié. C’est de la faute du père de Gary si l’agence immobilière de mon père est proche de la faillite. Un concurrent aussi influent et déloyal, ca bouffe tout ce qui se met sur son chemin....
-Ca explique tout en effet, mais ca suffit pas pour prouver mon innocence. Bon je me tire.
-Tu vas ou ?
-Ca te regarde pas, maintenant laisse moi.
-Mais...
-Quoi, tu t’attends à ce que j’accepte tes excuses ? Tu rêves !
-Nan juste...
Elle se mit à rougir. Je perds patience ! C’est à cause d’elle aussi si j’en suis la, si elle espère que je vais la remercier elle peut crever !
-Non tant pis, c’est rien... J’espère que tu trouveras quelque chose où tu vas...
-T’inquiète pas pour moi, je m’en sortirais tout seul et cet enculé de Gary va me le payer !
-Oui... bon bah bonne chance.
-Okay, tchao !
-Salut...
J’ai bien fait de passer devant le bahut finalement. J’ai maintenant la preuve et la certitude que c’est un coup de Gary. J’ai plus qu’à trouver une preuve suffisamment plausible pour le faire tomber. Je fonce au lycée technique soutirer des infos à la bande d’Abdul Kader !
M’y voila. Mon dieu que c’est moche. Moche de partout. C’est pas qu’une légende, le lycée technique rempli de wesh et de thons. C’est une réalité, du moins ici.
Le lycée Hanzedicapé, une ruine avec des ruineux à l’intérieur. Deux bâtiments complètement rongés par le temps et les tags. Des murs jaunis par la poussière et la pisse. Les effectifs ? 80 % de wesh, 15 % de no-life victimisés par ces derniers, et 5 % de filles... euh de trumeaux inqualifiables.
-Wesh mon pote ! Comment qu’ca m’fait zizir de te voir ici ! Bien ou bien ? La famille ? Sisi ?
-Euh... salut ! Plutôt pas mal et toi ? Dis j’ai besoin de ton aide...
-Yoh tu peux tout me demander z’y va ! Wesh attends c’est quoi le petit morceau qui passe la ! Elle vient pas de ton bahut la chaudière la !
-Euh si, Perrine Defoigra, j’te la présenterais si tu veux. Mais d’abord, faut qu’tu m’éclaires sur un truc.
-Okay mon pote t’est trop naïce toi ! Wesh ! Les gars regardez qui v’là !
-Wesh mon pote bien ? lancèrent ses potes en chœur.
-Les gars, où est-ce que je pourrais trouver Basile, de la cité Noartémor ? C’est important.
-Wesh tu veux d’la came diwala ? me demanda Gangsta Momo.
-C’est toi qui habites là-bas ? Ou je peux le trouver ?
-Wesh dans les blocs nord-nord-est cousin. Mais ca m’étonnerait que tu tombes sur lui. Tu feras affaire avec son gang, pas directos avec lui t’as vu ! Normal t’as vu !
-Okay, je trouverais un moyen une fois arrivé...
-Dis que c’est Gangsta Momo qui t’envoie, et passe lui le jourbon, mon cousin. Wesh ?
-Euh... wesh...
Ils sont pathétiques... Mais je dois reconnaître qu’ils me sont d’une bonne aide... Inespérée...
-Wesh on se capte cousin, reviens quand tu veux ! Et tu dois me présenter deux meufs maintenant oublie pas ! Wesh à plus dans l’bus !
-Ouai, à plus !
Il va falloir penser à remettre des cours de français dans ce bahut sérieux...
Maintenant, direction la cité Noartémor ! Et tout seul cette fois !