Note de la fic :
Moi, Gordon C., blasé, désocialisé
Par : Megakoul
Genre : Nawak
Statut : Terminée
Chapitre 15 : Une journée en enfer
Publié le 16/07/2010 à 15:50:09 par Megakoul
Jeudi 2 mai 2008 – 21 H 53
Me voila arrivé devant le manoir de Bowser... euh de Gary.
J’allais entrer dans la maison de mon ennemi juré, pour me battre contre celui qui m’a élevé et menti durant toutes ces années...
Arrivé devant la porte d’entrée. La porte était légèrement entrouverte. Pas de bruit.
Je me demande si j’arriverais à vivre là-dedans. La déco générale était d’un froid indescriptible. Les murs étaient recouverts de marbre gris et les sols d’un carrelage bleu et noir. Aucune chaleur ne se dégageait d’un endroit pourtant bien entretenu. Des statues et des peintures décoraient les coins de la pièce.
Ou est-elle ? Et lui, il est déjà parti ?
Une silhouette se tenait au fond de l’immense hall d’entrée. Un homme me faisait face, dans l’ombre.
-Je ne pensais pas te revoir...
-Toi...
-Comment vas-tu, mon fils ? dit-il d’un air narquois.
-Pas trop mal. J’irais encore mieux quand je t’aurais fait enlever le sourire d’abruti qu’il y a sur ton visage.
-Hmmm alors on t’a vraiment mal élevé, ta mère et moi.
-Laisse-moi rire. Tu n’as jamais su faire quoi que se soit pour m’élever.
-La preuve, tu es pourtant devenu un homme... dit-il gravement.
-Peut-être, mais sans doute pas grâce à toi.
-Ecoute, Gordon... Je n’ai pas le temps...
-Nan toi écoute ! Dis moi ou est Louisa, tout de suite !
-Ah la gamine... Ne t’inquiètes pas, je ne l’ai pas trop amoché...
-Espèce d’enfoiré !
-Tu oses insulter ton propre père... pour une fille ? Tu es véritablement mon fils alors.
-Quoi ?
-Moi aussi j’ai toujours étais prêt à tout pour sauter la première salope venue, har har har !
-Non, je ne suis pas comme toi ! Tu es différend de moi !
-Ecoute Gordon...
-Nan !! Explique moi pourquoi ? Pourquoi tout ca ? Pourquoi m’avoir fait porter le chapeau ?
Je devais absolument comprendre. Pourquoi il avait fait ca. Pourquoi il s’était embarqué là-dedans.
-Tu croyais vraiment que j’étais fait pour une vie de famille monotone avec une femme idiote, des gosses chiants et une maison pourrie ?
-...
-Le père de Gary et moi, on était sur cette affaire depuis longtemps. Depuis bien avant que tu sois né... Mais on a eu envie de passer à la vitesse supérieure... Pour ca il nous fallait un bon réseau pour refiler le produit... Et intensifier le trafic, et les gains...
-Le lycée...
-Non... le lycée n’était qu’un passage obligatoire. C’était une couverture idéale pour échapper aux flics... Gary ramenait la came au bahut, et un deuxième intermédiaire, directement implanté au lycée, était chargé de me transmettre les colis... Malheureusement ça à capoter...
-Alors vous avez décidé de me faire porter le chapeau...
-Désolé fils... mais c’est les affaires.
-Quoi, mon cul ouai ! Espèce d’enculé !
-Ha ha ha, je savais qu’on n’aurait pas du prendre une gamine comme dernier livreur !
-Quoi ? De qui tu parles ?
-Je parle de la petite conne qui devait récupérer le produit et le sortir du lycée pour me le donner. La choisir aura été notre seule erreur. Mais on a su vite rebondir... Et maintenant, on a plus qu’à en profiter ailleurs héhéhé...
-C’est pas possible...
-Har har har, maintenant laisse moi filer, fils !
-Non attends, pour toi c’est mort ! Le père de Gary s’est fait choper, et les flics vont surement quadriller les quatre coins d’la ville ! C’est fini pour toi !
-Har har har, je m’en fous de ce vieux fou. Je pars rejoindre son fils, je le bute et à moi la retraite dorée au soleil ! Et je doute que la police ai eu l’idée de se foutre là ou je prends mon jet... Héhé... Maintenant, laisse-moi !
-Pas question !
-Tu veux une correction ? La dernière que je te donnerais en tant que père har har har...
-Tu vas voir...
Mon père se jeta sur moi. Il me plaqua au sol, et m’enfila une première droite dans le nez. Je répliqua aussitôt, le faisant vaciller.
-Pas mal fils, tu t’es bien entrainé à ce que je vois... Mais ca ne suffira pas...
Le combat se poursuivait, il me plaqua au sol et m’assaini plusieurs coup de poings au visage. Je tentai de me protéger du mieux que je pouvais. Il était plus fort que je croyais... Et dire que je l’ai toujours pris pour un homme faible...
-Har har har ! Alors tu en veux encore ?
-Espèce d’enfoiré !
L’affrontement étais déséquilibré en ma défaveur. Il me poussa violemment contre les escaliers principaux, manquant de peu de me briser la nuque.
-Bon maintenant finis de jouer. Adieu.
Il me tourna le dos et partit vers la sortie. Je me releva, et lui hurla :
-Hey !!! Ca c’est pour Maman, Aurélie, Louisa et Romain !!!
Je fonça sur lui tête la première pour le frapper. Plus rapide que moi, il me prit le bras et me fit tomber par terre. J’étais maintenant couché au sol, entre lui et la sortie.
-Tu ne me laisseras jamais tranquille ? dit-il avec un regard haineux.
-NON !!! Je te poursuivrais jusqu’à la mort !!
-Comme tu veux.
Il sortit de sa poche son revolver et le pointa sur moi.... C’était la fin.
-Fais ta prière, fils !
-Que que que... ghhh gheuu...
-Je... Gordon...
-Lou... lou... Louisa... ?
-Je suis désolé... Il allait te tuer... Il allait le faire...
Mon père était mort, étendu au sol, devant moi. Il baignait dans son sang. La balle avait explosé l’arrière de son crâne sans même ressortir. Et derrière, Louisa, l’arme au poing, le visage grave et physiquement touché. Ce salop avait osé la frapper.
-Je suis désolé... je ne voulais pas... Il t’aurait tué...
Elle tomba sur ces genoux, lâchant le pistolet par terre, et fondit en larmes. Je la rejoignis sans tarder, la prenant dans mes bras.
-Je suis désolé, Gordon...
-Ne t’en fais pas... Tu m’as sauvé la vie... Ca salop n’était plus mon père depuis un long moment... Il a fait du mal autour de lui... A toi, Romain, ma mère, ma sœur... Et il aurait continué... Maintenant tout est fini...
Heureusement pour moi, la vigilance de mon père était aussi efficace qu’une tentative de dunk de Nicolas Sarkozy. Louisa avait pu se libérer de ses cordes, et s’emparer du flingue que le père de Gary avait oublié dans la pièce ou elle était en captivité... Comme tous bon film d’action américain, de la moule jusqu’au dernier coup de feu.
La police arriva sur les lieux 5 minutes après, alerté par mes potes de la cité.
L’endroit fut investi par les enquêteurs. Elle et moi furent emmenés à l’hôpital pour les blessures que nous avions subis.
Dans l’ambulance, Louisa semblait effondré. Elle avait tué un homme et elle allait certainement mettre très longtemps avant de s’en remettre... Encore de sa faute à lui...
-Louisa... Tu sais, c’étais un sale type...
-Je sais... mais c’étais ton père ! C’est horrible...
-Il allait me tuer, j’aurais fais exactement comme toi !
-Oui... L’important c’est que tu ailles bien... et que tout soit fini...
-Tout est ma faute, c’est de ma faute s’ils t’ont chopés. J’aurais pas du te mêler à tout ca !
-Non ne dis pas ca... Il fallait que tous ce trafic de merde cesse... Et...
-Et... ?
-Et puis, je ne t’aurais jamais connu...
Cette journée en enfer ne pouvait mieux se terminer... L’ambulance nous conduisit à l’hôpital et les médecins nous donnèrent les soins adéquats, avant de subir les multiples questions des enquêteurs.
Le père de Gary et la bande à Basile en prison, mon père six pieds sous terre... restait encore Gary, apparemment en train de prendre la fuite, seul avec des millions d’euros...
Et pourtant, il restait encore certaines choses à éclairer... Je n’allais pas tarder à être définitivement fixer.
-Gordon, ca ne va pas ? me demanda Louisa l’air inquiète.
-Oh si... j’étais perdu dans mes pensées... c’est rien, lui dis-je en souriant.
Après tout, le plus important pour le moment n’était-il pas la, juste à côté de moi, en train de me sourire ?
Me voila arrivé devant le manoir de Bowser... euh de Gary.
J’allais entrer dans la maison de mon ennemi juré, pour me battre contre celui qui m’a élevé et menti durant toutes ces années...
Arrivé devant la porte d’entrée. La porte était légèrement entrouverte. Pas de bruit.
Je me demande si j’arriverais à vivre là-dedans. La déco générale était d’un froid indescriptible. Les murs étaient recouverts de marbre gris et les sols d’un carrelage bleu et noir. Aucune chaleur ne se dégageait d’un endroit pourtant bien entretenu. Des statues et des peintures décoraient les coins de la pièce.
Ou est-elle ? Et lui, il est déjà parti ?
Une silhouette se tenait au fond de l’immense hall d’entrée. Un homme me faisait face, dans l’ombre.
-Je ne pensais pas te revoir...
-Toi...
-Comment vas-tu, mon fils ? dit-il d’un air narquois.
-Pas trop mal. J’irais encore mieux quand je t’aurais fait enlever le sourire d’abruti qu’il y a sur ton visage.
-Hmmm alors on t’a vraiment mal élevé, ta mère et moi.
-Laisse-moi rire. Tu n’as jamais su faire quoi que se soit pour m’élever.
-La preuve, tu es pourtant devenu un homme... dit-il gravement.
-Peut-être, mais sans doute pas grâce à toi.
-Ecoute, Gordon... Je n’ai pas le temps...
-Nan toi écoute ! Dis moi ou est Louisa, tout de suite !
-Ah la gamine... Ne t’inquiètes pas, je ne l’ai pas trop amoché...
-Espèce d’enfoiré !
-Tu oses insulter ton propre père... pour une fille ? Tu es véritablement mon fils alors.
-Quoi ?
-Moi aussi j’ai toujours étais prêt à tout pour sauter la première salope venue, har har har !
-Non, je ne suis pas comme toi ! Tu es différend de moi !
-Ecoute Gordon...
-Nan !! Explique moi pourquoi ? Pourquoi tout ca ? Pourquoi m’avoir fait porter le chapeau ?
Je devais absolument comprendre. Pourquoi il avait fait ca. Pourquoi il s’était embarqué là-dedans.
-Tu croyais vraiment que j’étais fait pour une vie de famille monotone avec une femme idiote, des gosses chiants et une maison pourrie ?
-...
-Le père de Gary et moi, on était sur cette affaire depuis longtemps. Depuis bien avant que tu sois né... Mais on a eu envie de passer à la vitesse supérieure... Pour ca il nous fallait un bon réseau pour refiler le produit... Et intensifier le trafic, et les gains...
-Le lycée...
-Non... le lycée n’était qu’un passage obligatoire. C’était une couverture idéale pour échapper aux flics... Gary ramenait la came au bahut, et un deuxième intermédiaire, directement implanté au lycée, était chargé de me transmettre les colis... Malheureusement ça à capoter...
-Alors vous avez décidé de me faire porter le chapeau...
-Désolé fils... mais c’est les affaires.
-Quoi, mon cul ouai ! Espèce d’enculé !
-Ha ha ha, je savais qu’on n’aurait pas du prendre une gamine comme dernier livreur !
-Quoi ? De qui tu parles ?
-Je parle de la petite conne qui devait récupérer le produit et le sortir du lycée pour me le donner. La choisir aura été notre seule erreur. Mais on a su vite rebondir... Et maintenant, on a plus qu’à en profiter ailleurs héhéhé...
-C’est pas possible...
-Har har har, maintenant laisse moi filer, fils !
-Non attends, pour toi c’est mort ! Le père de Gary s’est fait choper, et les flics vont surement quadriller les quatre coins d’la ville ! C’est fini pour toi !
-Har har har, je m’en fous de ce vieux fou. Je pars rejoindre son fils, je le bute et à moi la retraite dorée au soleil ! Et je doute que la police ai eu l’idée de se foutre là ou je prends mon jet... Héhé... Maintenant, laisse-moi !
-Pas question !
-Tu veux une correction ? La dernière que je te donnerais en tant que père har har har...
-Tu vas voir...
Mon père se jeta sur moi. Il me plaqua au sol, et m’enfila une première droite dans le nez. Je répliqua aussitôt, le faisant vaciller.
-Pas mal fils, tu t’es bien entrainé à ce que je vois... Mais ca ne suffira pas...
Le combat se poursuivait, il me plaqua au sol et m’assaini plusieurs coup de poings au visage. Je tentai de me protéger du mieux que je pouvais. Il était plus fort que je croyais... Et dire que je l’ai toujours pris pour un homme faible...
-Har har har ! Alors tu en veux encore ?
-Espèce d’enfoiré !
L’affrontement étais déséquilibré en ma défaveur. Il me poussa violemment contre les escaliers principaux, manquant de peu de me briser la nuque.
-Bon maintenant finis de jouer. Adieu.
Il me tourna le dos et partit vers la sortie. Je me releva, et lui hurla :
-Hey !!! Ca c’est pour Maman, Aurélie, Louisa et Romain !!!
Je fonça sur lui tête la première pour le frapper. Plus rapide que moi, il me prit le bras et me fit tomber par terre. J’étais maintenant couché au sol, entre lui et la sortie.
-Tu ne me laisseras jamais tranquille ? dit-il avec un regard haineux.
-NON !!! Je te poursuivrais jusqu’à la mort !!
-Comme tu veux.
Il sortit de sa poche son revolver et le pointa sur moi.... C’était la fin.
-Fais ta prière, fils !
-Que que que... ghhh gheuu...
-Je... Gordon...
-Lou... lou... Louisa... ?
-Je suis désolé... Il allait te tuer... Il allait le faire...
Mon père était mort, étendu au sol, devant moi. Il baignait dans son sang. La balle avait explosé l’arrière de son crâne sans même ressortir. Et derrière, Louisa, l’arme au poing, le visage grave et physiquement touché. Ce salop avait osé la frapper.
-Je suis désolé... je ne voulais pas... Il t’aurait tué...
Elle tomba sur ces genoux, lâchant le pistolet par terre, et fondit en larmes. Je la rejoignis sans tarder, la prenant dans mes bras.
-Je suis désolé, Gordon...
-Ne t’en fais pas... Tu m’as sauvé la vie... Ca salop n’était plus mon père depuis un long moment... Il a fait du mal autour de lui... A toi, Romain, ma mère, ma sœur... Et il aurait continué... Maintenant tout est fini...
Heureusement pour moi, la vigilance de mon père était aussi efficace qu’une tentative de dunk de Nicolas Sarkozy. Louisa avait pu se libérer de ses cordes, et s’emparer du flingue que le père de Gary avait oublié dans la pièce ou elle était en captivité... Comme tous bon film d’action américain, de la moule jusqu’au dernier coup de feu.
La police arriva sur les lieux 5 minutes après, alerté par mes potes de la cité.
L’endroit fut investi par les enquêteurs. Elle et moi furent emmenés à l’hôpital pour les blessures que nous avions subis.
Dans l’ambulance, Louisa semblait effondré. Elle avait tué un homme et elle allait certainement mettre très longtemps avant de s’en remettre... Encore de sa faute à lui...
-Louisa... Tu sais, c’étais un sale type...
-Je sais... mais c’étais ton père ! C’est horrible...
-Il allait me tuer, j’aurais fais exactement comme toi !
-Oui... L’important c’est que tu ailles bien... et que tout soit fini...
-Tout est ma faute, c’est de ma faute s’ils t’ont chopés. J’aurais pas du te mêler à tout ca !
-Non ne dis pas ca... Il fallait que tous ce trafic de merde cesse... Et...
-Et... ?
-Et puis, je ne t’aurais jamais connu...
Cette journée en enfer ne pouvait mieux se terminer... L’ambulance nous conduisit à l’hôpital et les médecins nous donnèrent les soins adéquats, avant de subir les multiples questions des enquêteurs.
Le père de Gary et la bande à Basile en prison, mon père six pieds sous terre... restait encore Gary, apparemment en train de prendre la fuite, seul avec des millions d’euros...
Et pourtant, il restait encore certaines choses à éclairer... Je n’allais pas tarder à être définitivement fixer.
-Gordon, ca ne va pas ? me demanda Louisa l’air inquiète.
-Oh si... j’étais perdu dans mes pensées... c’est rien, lui dis-je en souriant.
Après tout, le plus important pour le moment n’était-il pas la, juste à côté de moi, en train de me sourire ?
Commentaires
- Pseudo supprimé
19/07/2010 à 08:26:51
Encore un chapitre
Ca va venir - Sinn
17/07/2010 à 01:17:26
Jerry le chapitre en semi BD, spas mal.
Mais c'est fini ou non ? Parce qu'il reste encore certaines choses à éclairer. ( Et pwned Gary aussi ? )