Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Vie à rebours


Par : MassiveDynamic
Genre : Action
Statut : Terminée



Chapitre 1 : 23, 24 Fausse Vérité


Publié le 06/04/2010 à 20:04:39 par MassiveDynamic

HS : Cette fic est assez spéciale, elle se déroulera sur 24 heures, chaque chapitre correspondra à une heure, et la particularité est qu'elle commence par la fin ! Ce chapitre commence donc à 23 Heures (heure fic ) et se termine à minuit. Les autres seront de 22 à 23, de 21 à 22, etc.

C'est ma première fic à rebours et j'espère qu'elle plaira :noel:

Enjoy.

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" J'y suis presque ! Je suis dans les bureaux, là ! Si tu m'entends, surtout, n'ouvre pas la mallette ! Putain, répondeur de merde ! "

Graig raccroche le téléphone et se précipite dans la cage d'escalier. Il monte les marches deux par deux le plus rapidement possible, ne prêtant pas attention aux quelques employés de bureaux travaillant de nuit qu'il croise, en bousculant même quelques-uns au passage. La sécurité ne tarda d'ailleurs pas à être alertée par ce fauteur de trouble, mais il avait déjà gravit plus de la moitié du building. Passant devant plusieurs fenêtres, il pouvait observer à maintes reprises le ciel noir étoilé et le building dans lequel il se trouvait, le "Mezoplex", qui surplombait une bonne partie de la ville, offrant au passage une magnifique vue de la ville en sa globalité. Mais Graig était indifférent à tout ça, se concentrant sur la personne qu'il devait sauver. Justine. Il savait qu'il arrivait trop tard et qu'il n'aurait jamais du laisser tout cela arriver, mais il était aveuglé, manipulé.

L'heure tournait et il arriva finalement au quarante-quatrième étage. Le bureau de Justine devait maintenant très rapidement être trouvé, auquel cas tous ses efforts auront été vains. N'étant plus très loin de son but, Graig tenta à nouveau de l'appeler.

"Justine, c'est encore moi. Je t'en supplie, réponds-moi ! J'ai merdé, d'accord ? Je ne voulais pas, ça ne devait pas se passer comme ça ! Mais ils t'ont mentis ! J'ai fait ça pour sauver cette foutue ville ! Ecoute, ne bouge pas, je sais que tu es là et j'arrive. On va discuter de tout ça, mais surtout, n'ouvre pas cette putain de mallette ! "

Si tôt le téléphone rangé, L'homme à la poursuite de Justine se fit sommer de s'arrêter par la sécurité de l'immeuble. Ignorant les ordres des gardes, il continua sa course vers le bureau de sa belle brune. Il arriva bien rapidement devant la porte du bureau et s'empressa de l'ouvrir. A l'intérieur, une pièce confinée mais bien éclairée et presque vide. Presque vide, puisque les seuls contenances dont elle était pourvue était cette fameuse mallette posée sur la seule table de la pièce, faisant de l'ombre à la cigarette fumante dans un cendrier posé juste à côté. L'autre seule chose à l'intérieur... Justine, arme au poing, visant Graig. Le bras tendu et prête à faire feu.

"Wow, attends, tu fous quoi ? "

Le doigt toujours posé sur la gâchette, Justine, brune aux cheveux longs ondulés, vêtue d'un simple jeans et d'un chemisier à carreaux, portant un collier contenant une clé triangulaire autour du cou et chaussant des chaussures de bureau, et défiant Graig du regard, elle n'hésita pas à lui lancer quelques phrases froidement.

"Ils avaient dit que tu viendrais ! Tu vois, ils me protègent, Graig. Ils me protègent de toi. C'est toi qui t'es trompé, t'as choisi le mauvais camp..."

" Le mauvais camp ? Merde, tu te fous de moi, hein ? Hier encore, tu disais que nous deux... putain... t'es en train de pointer une arme sur moi, là, Justine ! Ecoute, pose cette arme, et surtout, n'ouvre pas cette mallette ! Ils t'ont manipulés ! Ils savent que t'es la seule à pouvoir mettre leur plan à exécution ! S'il te plait, ne gâche pas tous mes efforts, tous nos efforts... "

Graig passa sa main dans ses cheveux, laissant son visage s'adonner à quelques grimaces de désespoir.

"Putain, quelle journée... Justine, je t'en supplie, je n'ai jamais voulu te faire ça... JE dis la vérité ! N'écoute pas ces salauds ! Pas après ce qu'ils ont fait ! "

La brune fixait Graig avec attention, le bras toujours bien tendu, ne laissant transparaitre aucune once de doute ou de compassion. Puis, soudainement elle baissa le bras, elle ne le visait plus. Graig poussa un soupir de soulagement et Justine pris une taffe, cigarette juste mise en bouche.

"Merde... j'ai vraiment cru que ces enfoirés t'avaient bourré le crâne de conneries, comme ils savent si bien le faire... Je pensais sérieusement que t'allais me tuer..."

Graig fit quelques pas en s'approchant de Justine tout en poussant de gros soupirs, rassuré. Justine laissa sa cigarette tomber au sol et se consumer, expirant pour laisser la fumée trouble de son probable futur cancer s'échapper. Puis, d'une voix calme et silencieuse, elle parlait à Graig tout en fixant la mallette.

"T'as raison, Graig. Quelle journée... "

L'homme n'eut pas le temps de réagir. Elle s'était tournée si brusquement et avec tellement d'assurance... pour laisser des détonations raisonner dans tout l'étage. Le bruit sourd d'un corps heurtant le sol laissait à penser que quelqu'un dans cette pièce confinée venait d'être trahi, d'une certaine façon.

L'arme trainait au sol. Justine passa la main dans ses cheveux, puis descendit jusqu'au collier qu'elle avait autour du cou. Puis, doucement, la jeune femme retira la clé triangulaire qui était accrochée à son collier. Observant l'objet triangulaire avec de gros yeux, elle ne pouvait également s'empêcher à ce qu'elle venait de faire. Même si Graig feintait l'honnêteté, Justine savait ce qu'il lui avait fait. Et ce qu'il allait lui faire, selon leurs dires. Elle avait pris assez de risques et voulait en finir une bonne fois pour toute avec cette mascarade.

" Alors ça y est... Ca se termine comme ça... "

La clé dans la serrure faite sur mesure de la mallette, les mains de Justine étaient posées sur chaque extrémité de l'objet de toutes les convoitises.

" Reculez immédiatement et allongez-vous doucement sur le sol ! "

La sécurité qui poursuivait Graig venait tout juste d'arriver, et son corps encore chaud sur le sol n'allait pas arranger la situation en la faveur de Justine.

* Putain... Le jeu avait intérêt à en valoir la chandelle... *

Pensait-elle. Elle n'avait que faire des sommations des quelques gardiens qui la pointaient tous du flingue. De même qu'elle n'avait à présent que faire de mourir dans cette pièce. Elle commença à ouvrir avec précaution l'objet.

" Merde, Phil, tase-la ! "

Mais personne n'eut le temps de bouger. Qui aurait pu croire que dans cette pièce, entre les gardes, Graig, et Justine, qui aurait pu affirmer à cet instant précis que l'un d'entre eux avait raison sur toute la ligne et que l'autre se trompait ?

Personne, jusqu'à l'ouverture de cette mallette. Il est minuit, et ce soir, quelqu'un eu tord sur toute la ligne.


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