Note de la fic :
Publié le 30/11/2009 à 18:52:36 par SNVM
J’aime quand il pleut... C’est comme un soulagement. Une sorte de bien-être. C’est comme ça que je me retrouve dehors à marcher sous un orage ou une petite pluie… Peut être car c’est calme, apaisant... Ou alors car on ne peut différencier mes larmes des fines gouttes d’eau.
J’ai finalement fait sa connaissance.
Porter son mal être avec elle, en plus du mien. Mais cela n’avait pas d’importance pour moi. Je voulais lui retirer une partie de son fardeau, ce n’était pas grave si le mien s’alourdissait.
Ses fines cicatrices disparaissaient peu à peu, laissant place à une peau blanche presque toujours cachée.
On se retrouvait à ce même endroit, sur ce banc, là où j’avais eu cette force de m’avancer à sa rencontre.
Les genoux rétractés contre sa poitrine et la tête simplement déposée dans ce creux, elle se blottissait contre moi en fermant ses yeux. Ses yeux qui n’avaient pas perdu leur éclat, eux.
C’est main dans la main que l’on restait des heures à se parler, à raconter nos vies respectives et notre manque de goût pour elle.
C’est d’ailleurs par une après-midi ou nous étions l’un contre l’autre que ce goût à quelque-peu changé. Le ciel était dénué de toute couleurs et une douce pluie tombait sur nous deux. L’accompagnement mélodieux qu’elle fournissait suffisait à combler l’absence de discussion.
Je restait là, à admirer son visage ruisselant, passant quelques-fois ma main pour retirer une ou deux mèches trempées venue déranger la tranquillité de ses yeux.
Et en ce merveilleux moment, j’ai pu sentir ses lèvres monter doucement aux miennes.
C’est là que je l’ai ressentit. Ce léger baisé que j’ai si longtemps désiré.
Cette après-midi là, nos visages se sont unifiés sous cette pluie, ou sous nos larmes, je ne sais pas, il pleuvait...
J’ai finalement fait sa connaissance.
Porter son mal être avec elle, en plus du mien. Mais cela n’avait pas d’importance pour moi. Je voulais lui retirer une partie de son fardeau, ce n’était pas grave si le mien s’alourdissait.
Ses fines cicatrices disparaissaient peu à peu, laissant place à une peau blanche presque toujours cachée.
On se retrouvait à ce même endroit, sur ce banc, là où j’avais eu cette force de m’avancer à sa rencontre.
Les genoux rétractés contre sa poitrine et la tête simplement déposée dans ce creux, elle se blottissait contre moi en fermant ses yeux. Ses yeux qui n’avaient pas perdu leur éclat, eux.
C’est main dans la main que l’on restait des heures à se parler, à raconter nos vies respectives et notre manque de goût pour elle.
C’est d’ailleurs par une après-midi ou nous étions l’un contre l’autre que ce goût à quelque-peu changé. Le ciel était dénué de toute couleurs et une douce pluie tombait sur nous deux. L’accompagnement mélodieux qu’elle fournissait suffisait à combler l’absence de discussion.
Je restait là, à admirer son visage ruisselant, passant quelques-fois ma main pour retirer une ou deux mèches trempées venue déranger la tranquillité de ses yeux.
Et en ce merveilleux moment, j’ai pu sentir ses lèvres monter doucement aux miennes.
C’est là que je l’ai ressentit. Ce léger baisé que j’ai si longtemps désiré.
Cette après-midi là, nos visages se sont unifiés sous cette pluie, ou sous nos larmes, je ne sais pas, il pleuvait...
Commentaires
- Pseudo supprimé
30/11/2009 à 20:36:02
Ah, c'était bien hein, le chapitre.
- Pseudo supprimé
30/11/2009 à 20:35:28
J'attends la suite...et j'espère qu'elle sera plus longue quand même !
- Pseudo supprimé
30/11/2009 à 19:12:15
sweet ou fin...
- Sheyne
30/11/2009 à 19:09:27
Si... beau.
J'attends ta suite avec impatience !